Merry Gentry - Tome 2: La Caresse de l'Aube
de Laurell K. Hamilton
J'ai Lu 2010
510 pages
Laurell K. Hamilton est une romancière américaine qui se consacre à l'urban fantasy. Elle est principalement l'auteur de deux séries de romans: Anita Blake et Merry Gentry.
Quatrième de couverture
"Je suis la Princesse Meredith Nicessus. Cela faisait trois ans que je me planquais à Los Angeles sous la simple identité de Meredith Gentry, Merry pour les amis. Un simple humain d'origine fey travaillant pour l'Agence de détectives Grey, spécialisée dans les affaires surnaturelles. Je m'étais enfuie, parce que je n'aurais pas pu survivre aux tentatives d’assassinat. Je ne faisais simplement pas le poids, magiquement ou politiquement, pour pouvoir me protéger. Aujourd'hui, tout a changé. Et je régnerai peut-être un jour sur la Cour Unseelie si je parviens à échapper aux tueurs. Seulement, ça semble mal barré! Surtout depuis que le monstre le plus horrible que les Sidhes aient créé a été relâché..."
Mon avis
J'avais lu les tomes 1 et 2 de cette série il y a quelques années mais je ne gardais aucun souvenir du tome 2. Histoire de me replonger dans la saga avec les idées fraîches, je me suis décidée à relire la Caresse de l'Aube. Mon manque de souvenirs aurait du me mettre la puce à l'oreille car après relecture, mon sentiment est qu'il n'y a malheureusement pas grand chose à retenir.
Dans ce second volume, on retrouve Meredith Gentry chargée d'une mission de la plus haute importance: se faire engrosser pour pouvoir être proclamée l'héritière de sa tante Andais, reine de la cour Unseelie, aussi manipulatrice que psychotique. Pour ce faire, elle bénéficie d'une garde très rapprochée qui veille à ce que son corps soit protégé le jour et diverti la nuit. Comme Meredith est une femme moderne et indépendante, elle refuse tout sponsoring de Tatie Andais et préfère conserver son emploi de détective et héberger son armée de bellâtre ainsi qu'un gobelin chétif et dépressif dans son deux pièces. La jeune femme continuant à exercer au sein de l'Agence de détectives Grey, on aurait pu s'attendre à une enquête policière bien ficelé. Que nenni, elle sert à peine de prétexte au reste de l'histoire.
Peu de rebondissements au final, qu'ils soient policiers ou fantastiques. L'intrigue peine ainsi à démarrer et est finalement expédiée en à peine 30 pages à la fin du roman, là où se déroule d'ailleurs la majeure partie de l'action. Le reste du temps est consacré aux palabres autour d'alliances que se nouent ainsi qu'aux état d'âmes de Merry, tiraillée entre ses sentiments variés pour ses gardes du corps et la nécessité de tomber enceinte d'un mâle, un vrai, qui aurait les épaules et l'autorité nécessaire pour faire un bon roi. Le seul élément positif de tout ce blabla est qu'il permet de mieux faire connaissance avec l'univers de Laurell K. Hamilton et d'en apprendre un peu plus sur le fonctionnement des deux cours.
En ce qui concerne les personnages, Meredith commence à prendre du poil de la bête et à gagner en autonomie. Elle prend peu à peu conscience qu'elle va peut-être être amenée à régner et commence à se comporter en tant que tel. Cela fait plaisir de voir un personnage féminin ne pas se laisser marcher sur les pieds. Les gardes du corps sont, je trouve, un peu fade. L'accent est quelque part plus mis sur leur plastique que leur caractère, même s'il y a un beau potentiel derrière (Rhys et son amour pour les vieux films noirs, son enthousiasme sur les scènes de crime et son passé de dieu de la mort par exemple). Même Kitto, attendrissant à ses débuts, se révèle très vite ennuyant, toujours littéralement collé aux basques de Merry. Pour donner un peu de relief, rien ne vaut les apparitions d'Andais, toujours aussi tordue et dont l'homologue à la cour Seelie, Taranis, a l'air aussi atteint. Vivement que l'on retrouve d'autres personnages de ce type avec un peu plus de substance, comme le cousin Cel.
Une belle déception donc, même si cela permet d'en apprendre plus sur l'univers des feys et sur certains personnages. Les dernières pages et les nouveaux éléments qui y interviennent donnent cependant envie de connaître la suite, mais si le tome 3 est aussi fade, j'aurai vraiment l'impression de m'être fait avoir.
J'avais lu les tomes 1 et 2 de cette série il y a quelques années mais je ne gardais aucun souvenir du tome 2. Histoire de me replonger dans la saga avec les idées fraîches, je me suis décidée à relire la Caresse de l'Aube. Mon manque de souvenirs aurait du me mettre la puce à l'oreille car après relecture, mon sentiment est qu'il n'y a malheureusement pas grand chose à retenir.
Dans ce second volume, on retrouve Meredith Gentry chargée d'une mission de la plus haute importance: se faire engrosser pour pouvoir être proclamée l'héritière de sa tante Andais, reine de la cour Unseelie, aussi manipulatrice que psychotique. Pour ce faire, elle bénéficie d'une garde très rapprochée qui veille à ce que son corps soit protégé le jour et diverti la nuit. Comme Meredith est une femme moderne et indépendante, elle refuse tout sponsoring de Tatie Andais et préfère conserver son emploi de détective et héberger son armée de bellâtre ainsi qu'un gobelin chétif et dépressif dans son deux pièces. La jeune femme continuant à exercer au sein de l'Agence de détectives Grey, on aurait pu s'attendre à une enquête policière bien ficelé. Que nenni, elle sert à peine de prétexte au reste de l'histoire.
Peu de rebondissements au final, qu'ils soient policiers ou fantastiques. L'intrigue peine ainsi à démarrer et est finalement expédiée en à peine 30 pages à la fin du roman, là où se déroule d'ailleurs la majeure partie de l'action. Le reste du temps est consacré aux palabres autour d'alliances que se nouent ainsi qu'aux état d'âmes de Merry, tiraillée entre ses sentiments variés pour ses gardes du corps et la nécessité de tomber enceinte d'un mâle, un vrai, qui aurait les épaules et l'autorité nécessaire pour faire un bon roi. Le seul élément positif de tout ce blabla est qu'il permet de mieux faire connaissance avec l'univers de Laurell K. Hamilton et d'en apprendre un peu plus sur le fonctionnement des deux cours.
En ce qui concerne les personnages, Meredith commence à prendre du poil de la bête et à gagner en autonomie. Elle prend peu à peu conscience qu'elle va peut-être être amenée à régner et commence à se comporter en tant que tel. Cela fait plaisir de voir un personnage féminin ne pas se laisser marcher sur les pieds. Les gardes du corps sont, je trouve, un peu fade. L'accent est quelque part plus mis sur leur plastique que leur caractère, même s'il y a un beau potentiel derrière (Rhys et son amour pour les vieux films noirs, son enthousiasme sur les scènes de crime et son passé de dieu de la mort par exemple). Même Kitto, attendrissant à ses débuts, se révèle très vite ennuyant, toujours littéralement collé aux basques de Merry. Pour donner un peu de relief, rien ne vaut les apparitions d'Andais, toujours aussi tordue et dont l'homologue à la cour Seelie, Taranis, a l'air aussi atteint. Vivement que l'on retrouve d'autres personnages de ce type avec un peu plus de substance, comme le cousin Cel.
Une belle déception donc, même si cela permet d'en apprendre plus sur l'univers des feys et sur certains personnages. Les dernières pages et les nouveaux éléments qui y interviennent donnent cependant envie de connaître la suite, mais si le tome 3 est aussi fade, j'aurai vraiment l'impression de m'être fait avoir.
A fuir ?
j'avoue que c'est une série que j'aime beaucoup, surtout quand on voit que les anita se dégrade (mais oui je lis toujours, héé bientot le 22!!! je crois, à la fin je me perds, faut dire que je garde espoir que ça s'arrange). Mais j'aime bien suivre Merry, ça change, après bon ça sera à voir, il y a tellement de temps entre chaque tome que je ne me rappelle pas du tout de ce qu'il s'y passe. J'espere que a suite ira mieux pour toi.
RépondreSupprimerBah j'avais bien accroché au premier, mais là ça manquait un peu d'action. Je vais quand même me plonger dans la suite qui attend bien sagement dans mon kobo et je verrai bien si je retrouve mon enthousiasme du premier tome.
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