de Samantha Young
Editions NAL (2012)
Publié en France aux éditions J'ai Lu
323 pages
ebook
Publié en France aux éditions J'ai Lu
323 pages
ebook
Samantha Young est une romancière écossaise de YA, qui s'est lancée dans la romance adulte avec la série On Dublin Street. Le second volume paraîtra le 7 Mai 2013.
Synopsis
Il y a quatre ans, Jocely
a laissé son passé tragique derrière elle, aux Etats-Unis, et a commencé une
nouvelle vie en Ecosse, enfouissant son chagrin, ignorant ses démons et s’interdisant
de forger des liens solides avec les autres. Sa vie solitaire lui convenait
parfaitement, jusqu’à ce qu’elle emménage dans un nouvel appartement, sur la
Dublin Street, et rencontre un homme amené à faire voler en éclat son petit
monde bien ordonné.
Braden Carmichael a l’habitude d’obtenir ce qu’il désire et il est bien déterminé à mettre Jocelyn dans son lit. Conscient de sa crainte de s’investir dans une relation, il lui propose un arrangement qui pourrait satisfaire leur intense attirance, sans pour autant créer de lien entre eux. Mais quand Jocelyn accepte, intriguée, elle comprend rapidement que Braden ne se contentera pas d’une passion renversante. L’entêté écossais a bien l’intention d’apprendre à la connaître … jusqu’aux tréfonds de son âme.
Braden Carmichael a l’habitude d’obtenir ce qu’il désire et il est bien déterminé à mettre Jocelyn dans son lit. Conscient de sa crainte de s’investir dans une relation, il lui propose un arrangement qui pourrait satisfaire leur intense attirance, sans pour autant créer de lien entre eux. Mais quand Jocelyn accepte, intriguée, elle comprend rapidement que Braden ne se contentera pas d’une passion renversante. L’entêté écossais a bien l’intention d’apprendre à la connaître … jusqu’aux tréfonds de son âme.
Mon avis
Tadam je réouvre les hostilités avec cette chronique qui traînait dans mes tiroirs depuis le mois d'avril. Comme le livre vient de sortir en France c'est d'actualité. Malheureusement, une lecture pas vraiment concluante.
J’ai cru comprendre qu’il y avait deux éditeurs à ce bouquin (autoédition, puis réédition). J’ai peut-être été malchanceuse sur la version que j'ai lu, mais j’ai eu un peu de mal avec le style de l'auteur. Et pour que je le remarque alors que je lis dans une langue qui n’est pas ma langue maternelle, c’est que ça doit être grave. Ponctuation hasardeuse, répétitions à gogo, sans compter la grande propension de l’héroïne à accumuler les variations sur le thème de fuck et shit (fuckity, shittity …), sont autant d’éléments qui m’ont fait grincer des dents.
Les personnages m’ont laissée un peu sceptique. Au final, je crois qu’il n’y a qu’Ellie, la petite sœur de Braden et colloc de Joss, qui ait vraiment remporté mon adhésion. Joss, l’héroïne pousse trop loin le cliché du « il ne faut pas m’aimer, je ne sais pas aimer, je ne veux pas m'ouvrir, mon passé me hante … ». Tout est fait pour lui refiler le plus de capital sympathie possible : les parents morts, la meilleure amie d’enfance morte, riche héritière mais qu’on a collé en famille d’accueil (sérieusement avec tout le pognon qu’elle a, ne me dites pas qu’il n’y avait pas un très lointain cousin pour servir de tuteur), blindée de thunes mais qui travaille dans un bar pour garder les pieds sur terre, wannabe écrivain... Si on rajoute à cela une propension incommensurable à s’apitoyer sur son sort, moi je dis : trop c’est trop. Au final j’ai le plus souvent eu envie de la secouer très violemment. Braden a un peu plus trouvé grâce à mes yeux, mais il est écossais et beau gosse, ça joue en sa faveur à la base. Et encore il ne portait pas le kilt ^^ Il reste quand même un manipulateur de première qui, dès le début, refuse de respecter les limites que fixe Joss. Elle lui fait par exemple clairement comprendre qu’elle veut être seule et a besoin d’espace … qu’à cela ne tienne, il s’introduit en douce dans son appartement (et encore je ne vous parle même pas de son plan foireux très discutable de la fin du bouquin). De toute façon ce n’est pas grave, il suffit qu’il prononce le mot fuck pour que Joss tombe en pâmoison. Vu le grand nombre de parties de jambes en l’air, je suis vraiment étonnée qu’il n’y ait pas eu plus de diversité. Qu’il s’agisse de l’action ou des dialogues, j’ai eu la dérangeante impression d’un copier/coller tout le long du livre.
Bon après, je suis bon public car j’ai quand même fini le bouquin. Tout n’est pas tout noir puisqu’il m’est arrivé de bien rire. L’héroïne a une bonne répartie et l’auteur réserve quelques situations assez sympathiques (la deuxième rencontre entre Joss et Braden par exemple). La relation entre les deux protagonistes, malgré des éléments gros comme une maison, est également assez intense et je ne vous cache pas que le bidule m’a laissé des crampes à l’estomac et le cœur tout palpitant un certain nombre de fois. Mais voilà, émotionnellement pourquoi pas, intellectuellement certainement pas.
Une romance décevante, au style qui me laisse sceptique. On sourit quelques fois, on a les tripes qui font parfois du yoyo, mais les personnages sont un peu trop extrêmes pour que je m’y sois attachée.
Déception
Mince, c'est bien dommage car il me tentait!
RépondreSupprimerBon après la plupart des chroniques que j'ai lues dessus sont assez bonnes. En général les gens ont aimé. Tu fera peut être parti des chanceux ^^
Supprimermince désolée que ça ne t'ai pas autant plu, j'avoue que je n'avais pas vu beaucoup d'avis sur celui ci.
RépondreSupprimerUép un peu déçue. Comparativement, j'ai plus aimé le second volume de la série (Down London Road)
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