Victorian Fantasy - Tome 2 : De Velours et d'Acier
de Georgia Caldera
Editions Pygmalion (2017)
805p
805p
Georgia Caldera est une romancière et illustratrice française. Elle s'épanouit tout d'abord dans les univers sombres et fantastiques, influencée par Edgar Allan Poe, Bran Stoker ou encore Anne Rice. Son premier roman, Réminiscences, le T1 de la saga Les Larmes Rouges, correspond d'ailleurs à cet environnement. Il a remporté le prix merlin en 2012. En 2014, elle élargit son répertoire avec une première romance contemporaine: Hors de portée.
Synopsis
Dans les bas-fonds de Néo-Londonia, Léopoldine se bat depuis des années pour survivre. Lorsque le groupe auquel elle appartient maltraite un enfant, elle décide de se rebeller, quitte à affronter la colère de la Guilde des Voleurs. Dorénavant, elle ne laissera plus rien ni personne lui barrer la route.
Augustin, lui, a toujours mené une existence fastueuse et insouciante, résigné à subir en parallèle l’écrasante emprise de sa mère, la Reine Victoria au règne sans fin. Mais il tombe de haut quand, pour la première fois, il refuse de se conformer à ses plans aussi tortueux que mystérieux. Car, s’il est un prince dont la fonction n’est que titre, c’est lui. Le jeune homme devra résister et fuir pour s’affranchir du joug de la souveraine et embrasser sa destinée.
Une rencontre qui pourrait bien tout bouleverser… mais la liberté ne s’obtient jamais sans sacrifice..
Mon avis
J’ai découvert la plume de Georgia Caldera il y a un peu plus de deux ans avec le premier opus de cette saga (paru à l’époque chez J’ai Lu). J’avais beaucoup aimé cette première lecture et notamment son univers original et soigné. J’ai donc été très heureuse de découvrir que Georgia le revisitait, ce coup-ci aux éditions Pygmalion.
Et quel régal de se replonger dans cette Angleterre victorienne où steampunk et magie se mêlent avec harmonie ! Animaux mécaniques y côtoient nécromanciens, sous l’ombre menaçante d’une reine tyrannique que l’on dit éternelle.
C’est dans ce contexte que l’on retrouve Augustin, prince de Néo-Londonia que l’on avait rencontré dans le volume précédent. Mais alors que l’on croyait connaître ce séducteur invétéré un peu trop sûr de lui, il dévoile ici une facette bien plus sombre et torturée de sa personnalité. Et quand après plus de vingt ans à courber l’échine, il ose enfin tenir tête à son immortelle de mère, c’est pour mieux se retrouver enfermé, soumis à la torture et à d’étranges expériences. Il révèle à cette occasion d’improbables capacités qui pourraient bien changer sa destinée.
Léopoldine, elle, est une jeune femme au caractère affirmé. Elle se fait passer pour un homme afin de survivre plus facilement dans les bas-fonds de Néo-Londonia. Son identité n’est cependant pas la seule chose qu’elle cache et la mystérieuse rune qui orne son cou lui attire autant d’ennuis qu’elle lui en évite. Sa rencontre avec Augustin va être décisive et plongera le lecteur dans une aventure très prenante.
Si vous n’avez pas lu la précédente, ne vous inquiétez pas. Même si les deux sont liées, je pense que celle-ci peut se découvrir de manière indépendante, des personnages différents y étant à l’honneur. J’aime d’ailleurs beaucoup le fait que l’auteure se renouvelle d’un volume à l’autre. Mais alors qu’elle nous offre de nouveaux héros et une histoire entière à chaque opus, des enjeux à plus large échelle émergent et donnent diablement envie de continuer la saga pour voir comment tout cela va évoluer.
En attendant, ce tome est bien complet et gagne pour moi en intensité et en épaisseur par rapport au précédent. Et pour ceux qui déploraient la trop grande présence de la romance dans Dentelle et Nécromancie (ce n’était pas mon cas), vous devriez être plus comblés par De Velours et d’Acier. L’univers et l’intrigue ont ici sérieusement été développés, le côté sentimental y occupant un peu moins de place au profit d’autres enjeux.
Rythmé et bourré de mystère, ce roman se révèle décidément fort entraînant ! Son premier tiers très mouvementé a par exemple bien fait grimper ma tension. Certaines scènes un brin sanglantes demandent d’ailleurs d’avoir le cœur bien accroché (en même temps, je suis une petite nature). La seconde partie, elle, est plus posée, j’ai trouvé, laissant les mystères et la romance se développer, avant un dernier tiers bien équilibré. Les révélations y ont la part belle et font vraiment gagner en épaisseur à cet univers. Gageons que le prochain volume réservera également de jolies surprises. Les paris sont ouverts, portera-t-il sur Anton ou Endell ? (oui je suis optimiste et je veux un prochain tome !).
Une chose est sûre, je serai au rendez-vous. En attendant, après avoir dévoré cette saga et sa série de romances contemporaines, il est temps que je m’attaque au reste de l’œuvre de Georgia, à savoir Les Larmes Rouges. Et ça c'est sans compter son premier roman new adult qui sortira en juin prochain.
Et quel régal de se replonger dans cette Angleterre victorienne où steampunk et magie se mêlent avec harmonie ! Animaux mécaniques y côtoient nécromanciens, sous l’ombre menaçante d’une reine tyrannique que l’on dit éternelle.
C’est dans ce contexte que l’on retrouve Augustin, prince de Néo-Londonia que l’on avait rencontré dans le volume précédent. Mais alors que l’on croyait connaître ce séducteur invétéré un peu trop sûr de lui, il dévoile ici une facette bien plus sombre et torturée de sa personnalité. Et quand après plus de vingt ans à courber l’échine, il ose enfin tenir tête à son immortelle de mère, c’est pour mieux se retrouver enfermé, soumis à la torture et à d’étranges expériences. Il révèle à cette occasion d’improbables capacités qui pourraient bien changer sa destinée.
Léopoldine, elle, est une jeune femme au caractère affirmé. Elle se fait passer pour un homme afin de survivre plus facilement dans les bas-fonds de Néo-Londonia. Son identité n’est cependant pas la seule chose qu’elle cache et la mystérieuse rune qui orne son cou lui attire autant d’ennuis qu’elle lui en évite. Sa rencontre avec Augustin va être décisive et plongera le lecteur dans une aventure très prenante.
Si vous n’avez pas lu la précédente, ne vous inquiétez pas. Même si les deux sont liées, je pense que celle-ci peut se découvrir de manière indépendante, des personnages différents y étant à l’honneur. J’aime d’ailleurs beaucoup le fait que l’auteure se renouvelle d’un volume à l’autre. Mais alors qu’elle nous offre de nouveaux héros et une histoire entière à chaque opus, des enjeux à plus large échelle émergent et donnent diablement envie de continuer la saga pour voir comment tout cela va évoluer.
En attendant, ce tome est bien complet et gagne pour moi en intensité et en épaisseur par rapport au précédent. Et pour ceux qui déploraient la trop grande présence de la romance dans Dentelle et Nécromancie (ce n’était pas mon cas), vous devriez être plus comblés par De Velours et d’Acier. L’univers et l’intrigue ont ici sérieusement été développés, le côté sentimental y occupant un peu moins de place au profit d’autres enjeux.
Rythmé et bourré de mystère, ce roman se révèle décidément fort entraînant ! Son premier tiers très mouvementé a par exemple bien fait grimper ma tension. Certaines scènes un brin sanglantes demandent d’ailleurs d’avoir le cœur bien accroché (en même temps, je suis une petite nature). La seconde partie, elle, est plus posée, j’ai trouvé, laissant les mystères et la romance se développer, avant un dernier tiers bien équilibré. Les révélations y ont la part belle et font vraiment gagner en épaisseur à cet univers. Gageons que le prochain volume réservera également de jolies surprises. Les paris sont ouverts, portera-t-il sur Anton ou Endell ? (oui je suis optimiste et je veux un prochain tome !).
Une chose est sûre, je serai au rendez-vous. En attendant, après avoir dévoré cette saga et sa série de romances contemporaines, il est temps que je m’attaque au reste de l’œuvre de Georgia, à savoir Les Larmes Rouges. Et ça c'est sans compter son premier roman new adult qui sortira en juin prochain.
En bref...
J'ai adoré. De descriptions soignées en détails impromptus, on se replonge avec délice dans une Angleterre victorienne où steampunk et magie se mêlent avec harmonie. J'ai sinon trouvé ce second tome un peu plus abouti que le premier (que j'avais déjà beaucoup aimé), sur le plan de l'intrigue comme de l'univers. J'aime aussi beaucoup le fait que l'auteure se renouvelle d'un volume à l'autre. Même si elle nous offre de nouveaux personnages et une histoire complète à chaque tome, il y a des enjeux à plus large échelle qui émergent et donnent envie de continuer la saga pour voir comment tout ça va évoluer.
J'ai adoré. De descriptions soignées en détails impromptus, on se replonge avec délice dans une Angleterre victorienne où steampunk et magie se mêlent avec harmonie. J'ai sinon trouvé ce second tome un peu plus abouti que le premier (que j'avais déjà beaucoup aimé), sur le plan de l'intrigue comme de l'univers. J'aime aussi beaucoup le fait que l'auteure se renouvelle d'un volume à l'autre. Même si elle nous offre de nouveaux personnages et une histoire complète à chaque tome, il y a des enjeux à plus large échelle qui émergent et donnent envie de continuer la saga pour voir comment tout ça va évoluer.
J'ai beaucoup aimé
Saga Victorian Fantasy
J'ai bien aimé aussi mais j'aimerai lire le premier aussi du coup
RépondreSupprimerAh c'est vrai tu l'avais pas lu ! Donc tu confirmes, on peut comprendre le second sans avoir lu le premier ?
SupprimerJ'avais bien aimé le premier, mais le changement de format me hérisse un peu. J'attendrai de voir s'il sort en poche du coup :/
RépondreSupprimeret puis entre ma PAL et mon compte de toute façon j'ai pas le choix !
en tout cas merci pour ton avis, j'ai envie de le lire c'est ^sur maintenant ^^
Ça va pas t'aider alors si je te dis qu'ils ont bien fait les choses et que les deux ont exactement le même format ^^ bon le second est plus épais car il fait 800p quand même mais sinon même hauteur et même largeur, ça fait plaisir !!! En revanche les dos/tranches (je sais jamais comme ca sappelle) sont différents : l'un à le titre en long, l'autre en large.
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