Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram, le rendez-vous a été lancé sous sa forme livresque par Bettie du blog Bettie Rose Books. C'est Car0le de My Bo0ks qui en est en charge désormais, et le récap' des liens se fait sur son blog.
Le but est de parler chaque jeudi d'un livre "ancien" de notre bibliothèque en fonction d'un thème donné.
Thème de la semaine : un genre que vous lisez peu
Je lis peu de policier. J'en lisais bien plus avant (souvent du policier/historique d'ailleurs), mais cela m'a passé. Quand j'y reviens, c'est pour retrouver quelques auteurices chouchou. Peter May en fait partie, depuis que j'ai dévoré sa trilogie écossaise (trilogie Lewis).
Mais avant d’être une trilogie policière, Lewis est une trilogie d’ambiance. Les descriptions y sont bien travaillées et immergent avec facilité dans ce décor si particulier, une île battue par les vents aux confins des Higlands. Il y règne une atmosphère intemporelle, glaçante presque, qui prend aux tripes d'un bout à l'autre de la lecture. C'est un monde rude, marqué par les traditions, qui happe irrémédiablement. Et puis il y a ces non-dits qui rôdent et se révèlent de pages en pages, asphyxiant peu à peu les personnages. C'est d'ailleurs pour ces derniers que l'on continue la lecture, à travers les époques. Car voilà, la narration se fait à plusieurs voix, dont certaines du passé. Un peu voyeur, le lecteur se complaît à découvrir ces zones d'ombres. Et si l'enquête est prétexte à évoquer ces souvenirs, elle sait quand même se rappeler à nous. Des choses que l'on voit venir, d'autre non et un découpage qui rajoute du suspense.
Mais avant d’être une trilogie policière, Lewis est une trilogie d’ambiance. Les descriptions y sont bien travaillées et immergent avec facilité dans ce décor si particulier, une île battue par les vents aux confins des Higlands. Il y règne une atmosphère intemporelle, glaçante presque, qui prend aux tripes d'un bout à l'autre de la lecture. C'est un monde rude, marqué par les traditions, qui happe irrémédiablement. Et puis il y a ces non-dits qui rôdent et se révèlent de pages en pages, asphyxiant peu à peu les personnages. C'est d'ailleurs pour ces derniers que l'on continue la lecture, à travers les époques. Car voilà, la narration se fait à plusieurs voix, dont certaines du passé. Un peu voyeur, le lecteur se complaît à découvrir ces zones d'ombres. Et si l'enquête est prétexte à évoquer ces souvenirs, elle sait quand même se rappeler à nous. Des choses que l'on voit venir, d'autre non et un découpage qui rajoute du suspense.
Chroniques Trilogie écossaise / Lewis Trilogy
1. L'Île des Chasseurs d'Oiseaux / The Blackhouse
2. L'Homme de Lewis / The Lewis Man
3. Le Braconnier du Lac Perdu / The Chessman
4e de couverture du T1
Marqué par la perte récente de son fils unique, l’inspecteur Fin Macleod, déjà chargé d’élucider un assassinat commis à Edimbourg, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n’est pas retourné depuis dix-huit ans.
Un cadavre exécuté selon le même modus operandi que celui d’Edimbourg vient d’y être découvert. Sur cette île tempétueuse du nord de l’Ecosse, couverte de landes, où l’on se chauffe à la tourbe, pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique, Fin est confronté à son enfance. La victime n’est autre qu’Ange, ennemi tyrannique de sa jeunesse. Marsaili, son premier amour, vit aujourd’hui avec Artair.
Alors que Fin poursuit son enquête, on prépare sur le port l’expédition rituelle qui, chaque année depuis des siècles, conduit une douzaine d’hommes sur An Sgeir, rocher inhospitalier à plusieurs heures de navigation, pour y tuer des oiseaux nicheurs. Lors de son dernier été sur l’île, Fin a participé à ce voyage initiatique, qui s’est dramatiquement terminé. Que s’est-il passé alors entre ces hommes ? Quel est le secret qui pèse sur eux et resurgit aujourd’hui ? Sur fond de traditions ancestrales d’une cruauté absolue, Peter May nous plonge au cœur de l’histoire personnelle de son enquêteur Fin Macleod.
Marqué par la perte récente de son fils unique, l’inspecteur Fin Macleod, déjà chargé d’élucider un assassinat commis à Edimbourg, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n’est pas retourné depuis dix-huit ans.
Un cadavre exécuté selon le même modus operandi que celui d’Edimbourg vient d’y être découvert. Sur cette île tempétueuse du nord de l’Ecosse, couverte de landes, où l’on se chauffe à la tourbe, pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique, Fin est confronté à son enfance. La victime n’est autre qu’Ange, ennemi tyrannique de sa jeunesse. Marsaili, son premier amour, vit aujourd’hui avec Artair.
Alors que Fin poursuit son enquête, on prépare sur le port l’expédition rituelle qui, chaque année depuis des siècles, conduit une douzaine d’hommes sur An Sgeir, rocher inhospitalier à plusieurs heures de navigation, pour y tuer des oiseaux nicheurs. Lors de son dernier été sur l’île, Fin a participé à ce voyage initiatique, qui s’est dramatiquement terminé. Que s’est-il passé alors entre ces hommes ? Quel est le secret qui pèse sur eux et resurgit aujourd’hui ? Sur fond de traditions ancestrales d’une cruauté absolue, Peter May nous plonge au cœur de l’histoire personnelle de son enquêteur Fin Macleod.
La semaine prochaine : illustré
Vous l'avez lue ? Elle vous tente ? Vous auriez proposé quel titre ?