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Blog Tour : Secret McQueen #3 Sombre Secret, de Sierra Dean (Extrait + Concours)

  

Secret McQueen est de retour en VF pour une troisième aventure aux éditions Alter Real et, pour fêter cela, Melliane du blog Between dreams and reality (qui est une grand fan de la saga) a organisé un blog tour sur cette saga. 

Toute la semaine dernière, vous avez pu lire des interviews de l'autrice, chroniques et extraits de ce T3. C'est à mon tour de m'y coller. 


Synopsis du T3


Secret McQueen chasse les vampires, les loups-garous, et toutes sortes de créatures dangereuses. On pourrait croire qu’elle a déjà tout vu. Et pourtant… Quand la Reine des ocelots-garous vient lui demander de l’aide pour retrouver une jeune fille, l’hybride moitié vampire moitié loup-garou se rend vite compte qu’il lui reste beaucoup à apprendre sur les monstres nocturnes.

Secret n’est pas au bout de ses peines : elle doit retrouver un chat disparu, s’adapter à ses nouvelles fonctions, s’accommoder de sa position précaire comme compagne du Roi des loups-garous de l’Est, et gérer la découverte d’une flopée de nouvelles capacités surnaturelles (et malvenues) ... Et la situation est encore bien pire que ce qu’elle imaginait !

Elle commence à s’habituer aux attentions de ses prétendants, mais que penser de ses trous de mémoire ? Secret va être obligée de faire un choix déterminant pour son avenir professionnel, mais aussi sentimental.

Attention : ce livre parle d’un roi loup-garou aux mains baladeuses, d’un professeur d’anglais effrayant avec des plans machiavéliques, et d’une surprenante soirée de gala à Columbia.

J'ai eu l'opportunité d'en lire le premier tome l'année dernière et j'avais trouvé ce début bien prometteur (ma chronique). Il ne me reste plus qu'à continuer l'aventure. 

En attendant, je vous laisse avec un petit extrait, pour vous faire saliver. Et si vous êtes tenté·e·s, continuez jusqu'à la fin de l'article, un concours pour remporter ce troisième opus s'y trouve.



Extrait


Quand j’entrai, j’ouvris la bouche pour parler, mais la surprise fut telle, que ma langue se colla à mon palais et refusa de former des mots. Une jeune femme se tenait derrière un grand bureau en bois et me tournait le dos. Elle venait de briser une vitrine qu’on avait montée contre un mur, entre deux étagères. Elle parcourait son contenu du regard, ignorant les éclats de verre qui lui entaillaient les mains. Si j’en croyais les jurons qu’elle laissait échapper, ce qu’elle cherchait ne se trouvait pas ici.
Elle ne ressemblait à aucun cambrioleur de ma connaissance. L’obscurité m’empêchait de distinguer les détails les plus subtils, mais je n’avais jamais vu une criminelle aussi banale qu’elle. Légèrement grassouillette, elle avait avec un carré très scolaire qui lui arrivait aux épaules et elle était habillée comme une étudiante d’université. J’aurais plutôt vu cette fille dans une salle de classe. J’avais fait une entrée discrète ; mais, quand je m’approchai, mes bottes craquèrent en marchant sur les débris tombés du bureau et elle fit volte-face, des morceaux de roche dans la main.
Toutes mes remarques acerbes moururent dans ma gorge.
Ses yeux, que je n’aurais pas dû distinguer aussi bien dans le noir, luisaient chaque seconde davantage comme des charbons ardents, rouge orangé. Ses pupilles ne paraissaient pas normales non plus, mais j’étais tellement absorbée par ses iris brûlants que je ne pouvais plus penser à autre chose.
La fille gronda. Pendant toutes mes années à courir après des monstres, je n’avais jamais rien entendu de tel. Le grognement envoya un signal d’avertissement à mon estomac, mes tripes se contractèrent nerveusement. Mes mains ne bougèrent pas.
— Pose les pierres, lui ordonnai-je.
Quoi qu’elle cherche, j’étais certaine que je ne voulais pas qu’elle l’obtienne. Mais j’aurais dû être plus précise sur le « comment » poser les pierres, car elle les lança dans ma direction avec une force étonnante.
Je dus lever les mains, le pistolet et tout le reste, pour bloquer l’assaut, mais malgré cela, une des pierres me percuta le front, juste au-dessus du sourcil. L’incident ne dura que deux ou trois secondes, mais lorsque je relevai les yeux, elle s’était déjà mise en mouvement.
Elle se déplaça avec la rapidité inquiétante d’un être surnaturel. J’engageai une balle dans la chambre, et stabilisai le pistolet, essayant d’anticiper où elle allait se trouver pour que la balle puisse l’atteindre, puis je tirai. Son hurlement me montra que j’avais mis dans le mille. Quand elle s’immobilisa, il n’y avait plus qu’un mètre entre nous et elle pressait son épaule ensanglantée. Mais ce n’était pas sa blessure qui l’intéressait. Ses yeux rouges qui brillaient comme un feu déchaîné me fixaient avec une intention meurtrière.
La fille gronda de nouveau et trébucha en arrière.
— Je n’oublierai pas ce que tu viens de faire, me promit-elle avant de se jeter par la fenêtre.
Le verre et le cadre de la fenêtre explosèrent, la fille sembla bouger au ralenti, s’envolant dans le ciel sombre. Le vent froid s’engouffra par l’ouverture, et ramena mes boucles lâches contre mes joues pour ensuite les plaquer sur mes yeux comme un bandeau. Je les repoussai hors de mon champ de vision et me précipitai à la fenêtre. Tout en examinant le trou béant, je maintins mon arme en place : je devais me tenir prête.
Le sol était jonché de bris de verre, qui scintillaient dans l’atmosphère glacée de la nuit, mais il n’y avait aucun signe de la fille.
— Qu’est-ce que…
Le bruit de la vitre brisée avait à peine quitté mes oreilles que l’alarme du musée se déclencha.

Si cela vous tente, n'hésitez pas à participer au concours organisé par Melliane en partenariat avec la maison d'édition Alter Real pour remporter un exemplaire numérique (en VF) de ce troisième tome. Il suffit de s'identifier (par facebook ou avec votre adresse mail) sur le widget ci-dessous et de suivre les instructions. Chaque item validé vous offre une chance de plus de remporter un lot.


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