Jeu Livresque #20 - La chronique la plus difficile à écrire

J'ai décidé de me joindre au rdv Jeudi c'est jeu livresque lancé par Secret Forbidden World. Comme je prends l'aventure en cours de route (avec un an de retard), je vais me calquer sur l'avancée de Ptitelfe. 

#Semaine 20: La chronique la plus difficile à écrire.

Pour quel livre avez-vous eu le plus de mal à exprimer votre ressenti ?

Un coup de cœur, indéniablement. S'il m'est facile de critiquer ou de faire preuve de cynisme, j'ai parfois beaucoup plus de mal à partager ma ferveur, surtout si le livre a eu un gros impact sur moi. Question de pudeur peut être, ou trop de choses à retranscrire. L'envie de transmettre mon enthousiasme aussi, d'inciter les gens à le partager. Et puis il y a quelque part ce désir de rendre hommage à un roman qui m'a touchée, tout en craignant de ne jamais trouver les mots pour y arriver.

La chronique sur le tome 3 du Pacte des Marchombres, de Pierre Bottero et celle sur les tomes 1 et 2 m'ont ainsi donné énormément de fil à retordre. C'est une trilogie qui m'a profondément touchée et j'ai eu peur de ne jamais arriver à partager mon ressenti. Drôle, émouvante, palpitante ... de celles qui envoûtent son lecteur. Aux côtés d'une héroïne qui se laisse porter par le vent, on s'émerveille, on se prend à laisser échapper un éclat de rire en sautant d'arbre en arbre sous les frondaisons accueillantes de la Forêt Maison, on vibre en harmonie au rythme de son apprentissage sur la voie des Marchombres, et on retient quelques larmes ...




Dans un autre genre, j'ai eu aussi beaucoup de mal avec ma chronique sur le T5 des Chroniques de MacKayla Lane, de Karen Marie Moning. Je venais à peine de refermer le livre, après une quinzaine de jours à enchaîner les tomes au rythme fiévreux des aventures de Mac. Durant cette période, je me suis retrouvée littéralement happée par l'histoire et irrémédiablement attachée aux personnages, à l'ambiance. J'ai ri, trépigné de joie, d'impatience et de frustration. J'ai hurlé (beaucoup) et même pleuré (un peu). J'ai tellement vécu et ressenti au fur et à mesure de ces pages, qu'un sentiment de vide m'étreignait un peu une fois la lecture arrivée à sa fin. Une fameuse gueule de bois livresque ! Suite à une plongée d'une telle intensité, dur de trouver les mots pour partager ses impressions.