An Ember in the Ashes - Tome 1
Une Braise sous la Cendre - Tome 1
de Sabaa Tahir
Une Braise sous la Cendre - Tome 1
de Sabaa Tahir
Editions Razorbill (2015)
Publié en VF aux éditions Pcket Jeunesse
446 pages
446 pages
Synopsis
« Je vais te dire ce que je dis à chaque esclave qui arrive à Blackcliff : la Résistance a tenté de pénétrer dans l’école un nombre incalculable de fois. Si tu travailles pour elle, si tu contactes ses membres, et même si tu y songes, je le saurai et je t’écraserai. »
Autrefois l’Empire était partagé entre les Érudits, cultivés, gardiens du savoir, et les Martiaux, armée redoutable, brutale, dévouée à l’empereur. Mais les soldats ont pris le dessus, et désormais quiconque est surpris en train de lire ou d’écrire s’expose aux pires châtiments. Dans ce monde sans merci, Laia, une esclave, et Elias, un soldat d’élite, vont tout tenter pour retrouver la liberté… et sauver ceux qu’ils aiment.
Autrefois l’Empire était partagé entre les Érudits, cultivés, gardiens du savoir, et les Martiaux, armée redoutable, brutale, dévouée à l’empereur. Mais les soldats ont pris le dessus, et désormais quiconque est surpris en train de lire ou d’écrire s’expose aux pires châtiments. Dans ce monde sans merci, Laia, une esclave, et Elias, un soldat d’élite, vont tout tenter pour retrouver la liberté… et sauver ceux qu’ils aiment.
Mon avis
Je sors aujourd’hui de ma pause estivale pour vous parler d’une petite pépite de fantasy YA bien d’actualité. Oui, le T2 paraît en effet la semaine prochaine en VO, si c’est pas beau ça. Rajoutez à cela une intrigue qui fleure bon le sable chaud et vous obtenez une lecture de saison (ok, plus désert de l’horreur que plage paradisiaque, mais quand même).
Sabaa Tahir nous transporte en effet dans des contrées exotiques, un vaste empire dont tout le Sud offre à la vue un paysage aride et désolé. Le dépaysement est immédiat, d’autant que l’auteure a su conférer une ambiance toute particulière à son roman. On est ici à mi-chemin entre la Rome antique et le folklore oriental, un mélange plus qu’efficace. Tribus nomades, djinns et j’en passe se mêlent avec brio à une hiérarchie sociétale qui n’a rien à envier aux statuts romains.
Alors oui, on n’est pas dans du Sanderson et les amateurs d’univers à l’architecture poussée seront déçus. Cela n’empêche cependant pas l’ensemble d’être riche et séduisant. Sabaa Tahir est loin d’être avare en détail, sans pour autant assommer son lecteur. Mais son plus grand talent reste quelque part dans le non-dit. A travers les règles et l’organisation sociétale qu’elle dépeint transparaît en effet un monde d’une forte brutalité. C’est un contexte sans pitié qui fait planer sur tout le roman une menace sourde.
La faute aux Martiaux, un peuple qui, après des siècles d’entente, s’est attaché à conquérir ses voisins, s’emparant du pouvoir et plaçant ses habitants sous le joug de l’Empire. La loi martiale règne maintenant et laisse toute latitude aux vainqueurs de commettre les pires exactions sur les vaincus. Mais la violence n’est pas qu’à cette échelle et grandir en tant que soldat impérial est également loin d’être de tout repos... C’est dans cet environnement que s’ébattent nos héros et toute une galerie de personnages bien léchés.
Laia, 17 ans, fait partie des Érudits, un peuple opprimé de gardiens du savoir qui subit en silence toute la brutalité du pouvoir. Cette jeune femme fragile qui rêve d’être conteuse redoute plus que tout le l’élite militaire de l’Empire, les Masks. Le jour où ses grands-parents sont assassinés par ces soldats sans pitié et son frère capturé, tout s’effondre autour d’elle. Vers qui maintenant se tourner ? Comment survivre ? Et surtout comment sauver la seule famille qui lui reste ?
Je vous avoue que je n’ai pas immédiatement accroché à Laia. Trop peureuse, trop timorée, elle n’est pas le type d’héroïne vers lequel je me tourne instinctivement. Et pourtant, c’est souvent ce genre de personnages qui connait les plus belles évolutions et la jeune femme ne déroge pas à cette règle. Il y a chez elle une véritable force et une détermination qui la pousseront à aller au-delà d’elle-même et à briller toujours plus. Sa fragilité originelle est de plus finalement assez attachante et permet de réellement trembler à ses côtés.
Son pendant masculin, Elias, m’a, lui, tout de suite emportée. Issu d’une des plus grandes familles martiales, élève émérite de Blackliff — l’académie des Masks- il est sur le point d’achever sa formation et de devenir l’idéal de perfection impérial. Elias est cependant loin de se reconnaître dans ces valeurs et cette brutalité. Assailli de doutes, il doit au quotidien se taire face aux atrocités commises devant lui et présenter au monde le visage d’un tueur sans pitié.
J’ai à la base un véritable attachement pour ce type de personnages tourmentés, mais Elias a su complètement gagner mon cœur. Ses failles et sa sensibilité associées à sa dangerosité lui confèrent en effet une belle épaisseur et font de lui le vrai héros du roman pour moi.
Ces deux jeunes gens nous plongent ici dans une intrigue où tous les coups sont permis. Percutant, le rythme de l’histoire m’a dès les premières pages prises aux tripes. On alterne ainsi les points de vue au sein de courts chapitres qui donnent beaucoup de dynamisme au roman. Et à une action palpitante se mêlent des émotions d’une grande force qui rendent ce récit particulièrement enivrant. Certes, on n’échappe malheureusement pas à un (deux ?) semblant de triangle amoureux, mais le tout reste léger et n’empêche pas ce premier tome d’être très réussi. Je serai au rendez-vous pour la suite !.
Sabaa Tahir nous transporte en effet dans des contrées exotiques, un vaste empire dont tout le Sud offre à la vue un paysage aride et désolé. Le dépaysement est immédiat, d’autant que l’auteure a su conférer une ambiance toute particulière à son roman. On est ici à mi-chemin entre la Rome antique et le folklore oriental, un mélange plus qu’efficace. Tribus nomades, djinns et j’en passe se mêlent avec brio à une hiérarchie sociétale qui n’a rien à envier aux statuts romains.
Alors oui, on n’est pas dans du Sanderson et les amateurs d’univers à l’architecture poussée seront déçus. Cela n’empêche cependant pas l’ensemble d’être riche et séduisant. Sabaa Tahir est loin d’être avare en détail, sans pour autant assommer son lecteur. Mais son plus grand talent reste quelque part dans le non-dit. A travers les règles et l’organisation sociétale qu’elle dépeint transparaît en effet un monde d’une forte brutalité. C’est un contexte sans pitié qui fait planer sur tout le roman une menace sourde.
La faute aux Martiaux, un peuple qui, après des siècles d’entente, s’est attaché à conquérir ses voisins, s’emparant du pouvoir et plaçant ses habitants sous le joug de l’Empire. La loi martiale règne maintenant et laisse toute latitude aux vainqueurs de commettre les pires exactions sur les vaincus. Mais la violence n’est pas qu’à cette échelle et grandir en tant que soldat impérial est également loin d’être de tout repos... C’est dans cet environnement que s’ébattent nos héros et toute une galerie de personnages bien léchés.
Laia, 17 ans, fait partie des Érudits, un peuple opprimé de gardiens du savoir qui subit en silence toute la brutalité du pouvoir. Cette jeune femme fragile qui rêve d’être conteuse redoute plus que tout le l’élite militaire de l’Empire, les Masks. Le jour où ses grands-parents sont assassinés par ces soldats sans pitié et son frère capturé, tout s’effondre autour d’elle. Vers qui maintenant se tourner ? Comment survivre ? Et surtout comment sauver la seule famille qui lui reste ?
Je vous avoue que je n’ai pas immédiatement accroché à Laia. Trop peureuse, trop timorée, elle n’est pas le type d’héroïne vers lequel je me tourne instinctivement. Et pourtant, c’est souvent ce genre de personnages qui connait les plus belles évolutions et la jeune femme ne déroge pas à cette règle. Il y a chez elle une véritable force et une détermination qui la pousseront à aller au-delà d’elle-même et à briller toujours plus. Sa fragilité originelle est de plus finalement assez attachante et permet de réellement trembler à ses côtés.
Son pendant masculin, Elias, m’a, lui, tout de suite emportée. Issu d’une des plus grandes familles martiales, élève émérite de Blackliff — l’académie des Masks- il est sur le point d’achever sa formation et de devenir l’idéal de perfection impérial. Elias est cependant loin de se reconnaître dans ces valeurs et cette brutalité. Assailli de doutes, il doit au quotidien se taire face aux atrocités commises devant lui et présenter au monde le visage d’un tueur sans pitié.
J’ai à la base un véritable attachement pour ce type de personnages tourmentés, mais Elias a su complètement gagner mon cœur. Ses failles et sa sensibilité associées à sa dangerosité lui confèrent en effet une belle épaisseur et font de lui le vrai héros du roman pour moi.
Ces deux jeunes gens nous plongent ici dans une intrigue où tous les coups sont permis. Percutant, le rythme de l’histoire m’a dès les premières pages prises aux tripes. On alterne ainsi les points de vue au sein de courts chapitres qui donnent beaucoup de dynamisme au roman. Et à une action palpitante se mêlent des émotions d’une grande force qui rendent ce récit particulièrement enivrant. Certes, on n’échappe malheureusement pas à un (deux ?) semblant de triangle amoureux, mais le tout reste léger et n’empêche pas ce premier tome d’être très réussi. Je serai au rendez-vous pour la suite !.
En bref...
Personnages charismatiques, intrigue aussi prenante que palpitante et univers bien sympa à la croisée du folklore oriental et de l'empire romain... la recette de ce roman s'avère plus qu'efficace. Sabaa Tahir nous livre ici une belle petite pépite de fantasy YA qui saura plaire aux plus âgés amateurs du genre. On n'échappe malheureusement pas à un semblant de triangle amoureux, mais cela n'empêche pas ce premier tome d'être très réussi. Je serai au rendez-vous pour la suite !
Personnages charismatiques, intrigue aussi prenante que palpitante et univers bien sympa à la croisée du folklore oriental et de l'empire romain... la recette de ce roman s'avère plus qu'efficace. Sabaa Tahir nous livre ici une belle petite pépite de fantasy YA qui saura plaire aux plus âgés amateurs du genre. On n'échappe malheureusement pas à un semblant de triangle amoureux, mais cela n'empêche pas ce premier tome d'être très réussi. Je serai au rendez-vous pour la suite !
J'ai beaucoup aimé
Saga Une Braise Sous la Cendre / An Ember in the Ashes
Awww, quelle magnifique chronique ♥
RépondreSupprimerJ'ai adoré Elias aussi. Ce n'est pas original, mais mon Dieu, ce personnage possède un charisme fou. Comme toi, Laia, quant à elle, a su me toucher que petit à petit.
Sinon, la/les romance(s) m'ont totalement embarquée, au même niveau que le décor et l'univers. J'ai si hâte de lire le T2 !!
Roooooo, merci :D Et oui, Elias a un charisme de folie !!! J'adore ce genre de perso un peu tourmenté à la base, mais lui il était un beau cran au dessus. Pour les romances (enfin les espèces de triangle, parce que y'a une configuration que j'aime beaucoup quand même) je peste un peu pour le principe, mais au final c'est très bien passé.
SupprimerJ'ai adoré ce premier tome, je veux la suiiite ! :D
RépondreSupprimerJ-2 pour la VO !!! Si je ne me suis pas lancée dans quelque chose de long et super prenant d'ici là, il y passe dès sa sortie.
SupprimerUn premier tome qui m'a bien plu, je serais curieuse de lire la suite :) !
RépondreSupprimerMoi aussi, je suis bien contente au final d'avoir attendu avant de me lancer dedans, je n'ai presque pas d'attente avant la sortie du T2 (le 30 an VO) ^^
SupprimerCe livre me tente tellement et ta chronique y contribue. D'ailleurs je crois bien ne pas avoir vu passer un seul avis négatif sur la blogo. Je l'ai dans ma PAL mais je n'ai pas encore réussi à me caser cette lecture! J'espère que ce sera pour bientôt
RépondreSupprimerJe lis pas trop les avis en détail quand je n'ai pas encore lu le livre (peur viscérale des spoilers ^^), mais je n'ai pas l'impression d'en avoir vu passer de négatives cela dit. J'espère qu'il te plaira en tout cas.
SupprimerJ'hésitais franchement à commencer cette série, notamment à cause du triangle amoureux (je déteste ça, vraiment) mais là, avec ta chronique, je crois que je me laisserais quand même tenter dans un futur proche ! Merci :D
RépondreSupprimerC'est pas aussi présent que dans d'autres séries, on est plus dans du "tâtonnement" sentimental que du triangle pur et dur si ça peut te rassurer (du côté de madame comme de monsieur d'ailleurs).
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