Felicity Atcock - Tome 5: Les Anges Battent la Campagne
de Sophie Jomain
Editions Rebelle (2015)
288 pages
Synopsis
La plupart des gens ont une famille bien comme il faut. Moi, non. Mon fils a des super pouvoirs, ma tante est un vampire, et mon père est gardé prisonnier en enfer. Si j’avais eu le caractère de ma mère, je serais restée bien tranquille chez moi, mais manque de bol, je suis le portrait craché de mon géniteur. C’est pourquoi je vais aller le chercher au sous-sol, serrer la pince à Satan et lui faire faux bond dans la foulée. Avec un peu de chance, je m’en sortirai indemne. Enfin... presque.
Mon avis
Retour à une série que j’adore, elle a le don pour toujours me mettre de bonne humeur. Pourtant je l’ai un peu repoussé cette lecture, entre les ruptures de stock et mes angoisses existentielles. Voyez-vous, Sophie Jomain a une légère tendance au sadisme dans ses fins. Elles sont de celles qui vous font pousser des petits cris et hurler “mais elle est où la suite ?!”. Je m’étais donc dit: “soyons stratégique et attendons un peu de se rapprocher de la sortie de l’ultime volume avant d’entamer la lecture de celui-là”. Peine perdue, une fois sur mon étagère, le livre me narguait. Il me fallait ma petite dose de Prozac. Je me suis donc lancée dedans. Et j’ai adoré … et souffert … comme toujours quoi. Mais que c’est bon !
Ce que j’aime dans l’imaginaire de Sophie, c’est la manière qu’elle a de se saisir des codes du genre pour les revisiter. Vampires, anges, fées, démons et bêtes velues se côtoient, certes, mais sur fond de disco, costumes en cuir et potager biologique. L’auteure assaisonne son fourbi surnaturel d’une sauce délicieusement iconoclaste et terriblement rafraîchissante. Moi j’en redemande.
Elle a de plus un style on ne peut plus savoureux. Métaphores cinglantes, références pop culture et sous-entendus grivois s’enchaînent avec beaucoup de fluidité, pour le plus grand plaisir du lecteur, ou tout du moins le mien. De bons mots en situations bien senties, on est entraîné dans un tourbillon pétillant.
Et quel régal de retrouver ces personnages hauts en couleur ! Felicity la bonne poire a bien évolué depuis les premiers volumes. Toujours prête à aider les autres et à tout faire pour les siens, elle a cependant appris à s’affirmer. Marquée par les trahisons qu’elle a connu, elle montre également une facette un peu plus fragile de sa personnalité. Mais rassurez-vous, son don pour se plonger dans les ennuis et son sens de la répartie ne sont jamais bien loin.
Terrence, lui, est malheureusement peu présent dans ce tome. Il sait cependant se faire pardonner son attitude du passé et être touchant. Phil, en revanche, se laisse ici plus découvrir. Mais si sympathique et prévenant soit-il, je suis cependant sur mes gardes avec lui. Allez comprendre, il y a peut-être un peu Daphné qui sommeille en moi.
Reste Stan, qui m’aura anéantie. S’il m’a toujours intrigué, c’est son homologue à plume qui a eu ma préférence pendant un certain temps. Mais je dois bien avouer qu’il a su se glisser dans mon petit coeur au fil des opus. Plus humain, plus approchable, mais sans rien perdre de sa verve ni de sa dangerosité, il est celui qui provoque le plus de réactions chez moi. Stan me fait depuis trois tomes énormément réfléchir. Me retourner les sangs aussi, pester également, et bizarrement m’émouvoir. Malgré ses boulettes et ses manipulations, je ne peux m’empêcher de l’aimer, le comprendre, voire de le trouver un brin héroïque. Tout ça s’est retrouvé dans ce cinquième volume complètement exacerbé, au point que j’en ressors bouleversée.
Vous l’aurez saisi, Les anges battent la campagne est riche en émotions. Pas facile pourtant de combiner la légèreté de ton qui caractérise la série au tour plus dur que prend l’intrigue. Mais Sophie y est une fois de plus parvenue avec brio. Comme dans le tome précédent, on rit autant que le cœur se serre, juste un cran au-dessus. Avec cette nouvelle intrigue, l’auteure ne laisse aucun répit. On enchaîne les pages à toute vitesse, plongé dans un maelstrom de péripéties, de rebondissements et d’émotions qui ne peut que toucher. Et quand la fin arrive, elle anéantit tout sur son passage. J’ai crié, tempêté, versé une ou deux larmes et agoni l’auteure d’injures avant de me résoudre à l’évidence … il va falloir attendre l’automne prochain pour avoir le fin mot de l'histoire. Je serai au rendez-vous !
Ce que j’aime dans l’imaginaire de Sophie, c’est la manière qu’elle a de se saisir des codes du genre pour les revisiter. Vampires, anges, fées, démons et bêtes velues se côtoient, certes, mais sur fond de disco, costumes en cuir et potager biologique. L’auteure assaisonne son fourbi surnaturel d’une sauce délicieusement iconoclaste et terriblement rafraîchissante. Moi j’en redemande.
Elle a de plus un style on ne peut plus savoureux. Métaphores cinglantes, références pop culture et sous-entendus grivois s’enchaînent avec beaucoup de fluidité, pour le plus grand plaisir du lecteur, ou tout du moins le mien. De bons mots en situations bien senties, on est entraîné dans un tourbillon pétillant.
Et quel régal de retrouver ces personnages hauts en couleur ! Felicity la bonne poire a bien évolué depuis les premiers volumes. Toujours prête à aider les autres et à tout faire pour les siens, elle a cependant appris à s’affirmer. Marquée par les trahisons qu’elle a connu, elle montre également une facette un peu plus fragile de sa personnalité. Mais rassurez-vous, son don pour se plonger dans les ennuis et son sens de la répartie ne sont jamais bien loin.
Terrence, lui, est malheureusement peu présent dans ce tome. Il sait cependant se faire pardonner son attitude du passé et être touchant. Phil, en revanche, se laisse ici plus découvrir. Mais si sympathique et prévenant soit-il, je suis cependant sur mes gardes avec lui. Allez comprendre, il y a peut-être un peu Daphné qui sommeille en moi.
Reste Stan, qui m’aura anéantie. S’il m’a toujours intrigué, c’est son homologue à plume qui a eu ma préférence pendant un certain temps. Mais je dois bien avouer qu’il a su se glisser dans mon petit coeur au fil des opus. Plus humain, plus approchable, mais sans rien perdre de sa verve ni de sa dangerosité, il est celui qui provoque le plus de réactions chez moi. Stan me fait depuis trois tomes énormément réfléchir. Me retourner les sangs aussi, pester également, et bizarrement m’émouvoir. Malgré ses boulettes et ses manipulations, je ne peux m’empêcher de l’aimer, le comprendre, voire de le trouver un brin héroïque. Tout ça s’est retrouvé dans ce cinquième volume complètement exacerbé, au point que j’en ressors bouleversée.
Vous l’aurez saisi, Les anges battent la campagne est riche en émotions. Pas facile pourtant de combiner la légèreté de ton qui caractérise la série au tour plus dur que prend l’intrigue. Mais Sophie y est une fois de plus parvenue avec brio. Comme dans le tome précédent, on rit autant que le cœur se serre, juste un cran au-dessus. Avec cette nouvelle intrigue, l’auteure ne laisse aucun répit. On enchaîne les pages à toute vitesse, plongé dans un maelstrom de péripéties, de rebondissements et d’émotions qui ne peut que toucher. Et quand la fin arrive, elle anéantit tout sur son passage. J’ai crié, tempêté, versé une ou deux larmes et agoni l’auteure d’injures avant de me résoudre à l’évidence … il va falloir attendre l’automne prochain pour avoir le fin mot de l'histoire. Je serai au rendez-vous !
En bref...
Comme toujours, cela a été un régal de retrouver la plume de Sophie Jomain. Elle a un style on ne peut plus savoureux et un don certain pour assaisonner les codes du genre d'une sauce délicieusement iconoclaste et rafraîchissante. Et quel plaisir de retrouver ces personnages hauts en couleur ! Pour peu que vous soyez un peu attaché cette petite troupe (c'est mon cas), accrochez-vous. Felicity et Stan, en particulier, vous feront retenir votre souffle et verser quelques larmes. Vous l'aurez compris, c'est un tome riche en émotions et en péripéties. On enchaîne les pages à toute vitesse, plongé dans un tourbillon d'action, de rebondissements et de palpitations. Et quand la fin arrive, elle anéantit tout sur son passage. J’ai crié, tempêté, versé une ou deux larmes et agoni l’auteure d’injures avant de me résoudre à l’évidence … il va falloir attendre l’automne prochain pour avoir le fin mot de l'histoire. Je serai au rendez-vous !
Comme toujours, cela a été un régal de retrouver la plume de Sophie Jomain. Elle a un style on ne peut plus savoureux et un don certain pour assaisonner les codes du genre d'une sauce délicieusement iconoclaste et rafraîchissante. Et quel plaisir de retrouver ces personnages hauts en couleur ! Pour peu que vous soyez un peu attaché cette petite troupe (c'est mon cas), accrochez-vous. Felicity et Stan, en particulier, vous feront retenir votre souffle et verser quelques larmes. Vous l'aurez compris, c'est un tome riche en émotions et en péripéties. On enchaîne les pages à toute vitesse, plongé dans un tourbillon d'action, de rebondissements et de palpitations. Et quand la fin arrive, elle anéantit tout sur son passage. J’ai crié, tempêté, versé une ou deux larmes et agoni l’auteure d’injures avant de me résoudre à l’évidence … il va falloir attendre l’automne prochain pour avoir le fin mot de l'histoire. Je serai au rendez-vous !
Coup de cœur
Série Felicity Atcock
6. ? (à paraître)
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