Simon vs. the Homo Sapiens Agenda
Moi, Simon, 16 ans, Homo Sapiens
de Becky Albertalli
Moi, Simon, 16 ans, Homo Sapiens
de Becky Albertalli
Editions Balzer + Bray (2015)
Publié en VF aux éditions Hachette et Le Livre de Poche
325p
ebook
Publié en VF aux éditions Hachette et Le Livre de Poche
325p
ebook
Becky Albertalli est née à Atlanta, aux États-Unis. Elle écrit depuis toujours. Ses premiers romans, griffonnés dès la maternelle, parlaient surtout de ses animaux de compagnie. Aînée de trois enfants, elle a écrit et dirigé une tragédie à l’âge de 12 ans, elle est partie étudier la psychologie dans le Connecticut. Pendant ses études, elle a séjourné quelque temps en Écosse puis à Washington. Docteur en psychologie clinique, elle vit désormais à Géorgie, et se consacre totalement à l’écriture et à son petit garçon.
Synopsis
Simon Spier, 16 ans, est gay. Personne n’est au courant. Les seuls moments où il est vraiment lui-même, c’est bien à l’abri derrière l’écran de son ordinateur. C’est sur un chat qu’il a « rencontré » Blue. Il ne sait pas grand-chose de lui. Simplement :
1/ Ils fréquentent le même lycée.
2/ Blue est irrésistible.
3/ Il l’apprécie énormément. (Pour être tout à fait honnête, Simon commence même à être un peu accro.)
Simon commet alors une erreur monumentale : il oublie de fermer sa session sur l’ordi du lycée. Résultat ? Martin, un de ses camarades de classe, sait désormais que Simon est gay. Soit Simon lui arrange un coup avec sa meilleure amie, soit Martin révèle son secret à la terre entière. Problème réglé ? Pas si sûr…
Mon avis
Petite lecture impromptue et cela fait un bien fou de se laisser surprendre comme cela par un titre auquel on ne s’attendait pas. J'ai beau lire peu de contemporain YA, grand bien m’a pris de me lancer dans celui-là. C’est le genre de roman dans lequel j’ai envie de me replonger tout de suite après avoir tourné la dernière page. Juste par gourmandise, pour le plaisir de le rouvrir et grignoter un ou deux passages par-ci, par-là.
C’est une histoire tout en simplicité et en évidence que Becky Albertalli nous conte ici, sans pour autant tomber dans la facilité. On y parle d’orientation sexuelle, de tolérance également, et aussi de passage à l’âge adulte, d’acceptation du changement. On y suit cet ado comme tous les autres qui, entre soucis familiaux et amicaux, doutes, premiers sentiments, hormones, et éclats de rire, fait l’expérience de la vie. C’est un récit initiatique qui a quelque chose d’universel pour moi et dans lequel on trouve des réflexions d’une grande justesse.
Beaucoup de légèreté et de tendresse dans ce texte de plus, pour un livre feel good au possible. Une romance pleine de douceur et sans mièvrerie aucune nous est ici offerte. On rentre dedans avec facilité, notamment grâce à des échanges adorables comme tout.
La correspondance entre Blue et Simon nous plonge ainsi dans une bulle un peu hors de tout. Elle a beau être fermement ancrée dans la réalité de leurs existences respectives, le fait qu’ils s’y livrent entièrement sans pour autant connaître l’identité de l’autre laisse rêveur. C’est un cocon qui fait beaucoup de bien au moral.
Les personnages tout autant d’ailleurs ! Hauts en couleur, ils contribuent grandement à la bonne humeur qui se dégage du livre. De la famille un brin décalée aux amis forts en personnalité, tous sont attachants (même Martin bizarrement). Cela dit, j’aurais voulu en savoir plus sur certains comme Leah, mais ça tombe bien, elle aura bientôt son propre livre.
Et s’il y en a bien un qui a fait craquer mon petit cœur, c’est bien Simon. Cynique à souhait et avec juste ce qu’il faut de fragilité qui transparaît... Je l’aurais suivi jusqu’au bout du monde, je crois, et me suis beaucoup attendrie face à tout ce qu’il vit ici. J’ai rigolé, souvent, eu les larmes aux yeux, parfois, et ai dévoré ces pages un grand sourire aux lèvres.
Je suis tout à fait d’accord pour dire que c’est agaçant que l’hétérosexualité (et la blancheur de peau, tant qu’on y est) soit la norme, ou que les seules personnes obligées de s’interroger sur leur identité soient celles qui n’entrent pas dans ce moule. Les hétéros devraient absolument Faire Leur Coming Out eux aussi, et le plus gênant sera le mieux ! La gêne devrait être une condition sine qua non.
C’est une histoire tout en simplicité et en évidence que Becky Albertalli nous conte ici, sans pour autant tomber dans la facilité. On y parle d’orientation sexuelle, de tolérance également, et aussi de passage à l’âge adulte, d’acceptation du changement. On y suit cet ado comme tous les autres qui, entre soucis familiaux et amicaux, doutes, premiers sentiments, hormones, et éclats de rire, fait l’expérience de la vie. C’est un récit initiatique qui a quelque chose d’universel pour moi et dans lequel on trouve des réflexions d’une grande justesse.
Beaucoup de légèreté et de tendresse dans ce texte de plus, pour un livre feel good au possible. Une romance pleine de douceur et sans mièvrerie aucune nous est ici offerte. On rentre dedans avec facilité, notamment grâce à des échanges adorables comme tout.
La correspondance entre Blue et Simon nous plonge ainsi dans une bulle un peu hors de tout. Elle a beau être fermement ancrée dans la réalité de leurs existences respectives, le fait qu’ils s’y livrent entièrement sans pour autant connaître l’identité de l’autre laisse rêveur. C’est un cocon qui fait beaucoup de bien au moral.
Tout le monde rit, et franchement, c’est un moment formidable. Les lumières de l’auditorium sont éteintes, à l’exception des spots qui surplombent la scène, nous avons tous le regard brillant et la tête légère sous le coup de l’hilarité. Je tombe un peu amoureux de tout le monde.
Les personnages tout autant d’ailleurs ! Hauts en couleur, ils contribuent grandement à la bonne humeur qui se dégage du livre. De la famille un brin décalée aux amis forts en personnalité, tous sont attachants (même Martin bizarrement). Cela dit, j’aurais voulu en savoir plus sur certains comme Leah, mais ça tombe bien, elle aura bientôt son propre livre.
Et s’il y en a bien un qui a fait craquer mon petit cœur, c’est bien Simon. Cynique à souhait et avec juste ce qu’il faut de fragilité qui transparaît... Je l’aurais suivi jusqu’au bout du monde, je crois, et me suis beaucoup attendrie face à tout ce qu’il vit ici. J’ai rigolé, souvent, eu les larmes aux yeux, parfois, et ai dévoré ces pages un grand sourire aux lèvres.
La bande annonce de l’adaptation à venir
En bref...
Une lecture parfaite. Beaucoup de légèreté et de tendresse, de justesse dans les réflexions aussi, pour un roman feel good au possible. A cela s'ajoutent une romance toute en douceur, une histoire qui ne tombe jamais dans le mélo et des personnages des plus attachants (même si j'aurais aimé en voir certains plus développés).
J'ai adoré Simon, cynique à souhait et avec juste ce qu'il faut de fragilité qui transparaît. Je l'aurais suivi jusqu'au bout du monde, je crois, et me suis beaucoup attendrie face à tout ce qu'il vit ici. J'ai rigolé, souvent, eu les larmes aux yeux, parfois, et ai dévoré les pages un grand sourire aux lèvres.
Une lecture parfaite. Beaucoup de légèreté et de tendresse, de justesse dans les réflexions aussi, pour un roman feel good au possible. A cela s'ajoutent une romance toute en douceur, une histoire qui ne tombe jamais dans le mélo et des personnages des plus attachants (même si j'aurais aimé en voir certains plus développés).
J'ai adoré Simon, cynique à souhait et avec juste ce qu'il faut de fragilité qui transparaît. Je l'aurais suivi jusqu'au bout du monde, je crois, et me suis beaucoup attendrie face à tout ce qu'il vit ici. J'ai rigolé, souvent, eu les larmes aux yeux, parfois, et ai dévoré les pages un grand sourire aux lèvres.
J'ai vu énormément passer ce roman et j'avoue que je suis curieuse de le lire. La BA donne envie aussi !
RépondreSupprimerC'est un super roman, n'hésite pas, il fait un bien fou au moral !
SupprimerC'est fou on le voit partout celui-là en ce moment !
RépondreSupprimerAh ouais ? J'avais pourtant l'impression de le découvrir encore une fois de plus 10 ans après tout le monde (ouais, j'ai l'impression d'avoir des œillères dès fois ^^). Cela doit être la sortie prochaine du film qui donne envie aux gens de s'y mettre. En tout cas c'est ce qui a fait tilt chez moi.
SupprimerIl me m'attirait pas plus que ça mais tu le vends super bien :) Et la bande-annonce du film donne envie donc faudra que je le lise (et voie le film).
RépondreSupprimerHéhé, j'aime répandre la bonne parole ^^ C'est la bande annonce du film qui m'a donné envie de me lancer dedans en fait.
SupprimerAh Simon ♥ Un de mes personnages favoris rencontrés l'an dernier. Je suis super ravie de voir que tu as autant aimé. J'ai si hâte de voir le film !
RépondreSupprimerAh mais tellement ! En plus toi tu vas l'avoir plus tôt par chez toi je crois, non ?
SupprimerGniiiiiiiiiiiiiii, que j'aime ce livre !
RépondreSupprimerA peine terminé, déjà envie de relire des passages ;)
SupprimerDifficile d'y résister après avoir lu ta chronique ! Par contre, je ne sais pas si c'est dû au style de couverture et sans avoir jamais regardé le nom de l'auteur, je pensais que c'était un John Green :D
RépondreSupprimerC'est vrai que ce genre de couverture c'était assez à la mode quand il a sorti plusieurs de ses bouquins, du coup ça y ressemble pas mal.
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