La saveur de l'interdit
de Stéphane Soutoul
de Stéphane Soutoul
Rebelle Editions (2018)
248 p
248 p
Stéphane Soutoul est un romancier français dont les récits mêlent sentiments, frisson et aventure. Il est l'auteur d'une série de fantaisie urbaine (Anges d'Apocalypse), d'une trilogie vampirique (Le Cycle des Âmes Déchues) et de plusieurs nouvelles. En 2014, il s'essaye à la romance Young Adult avec Si Proche de Lui avant de passer au thriller sentimental en 2016 avec La proie du papillon.
Synopsis
Certaines passions n’ont pas de limites.
Je m’appelle Mélanie et à vingt-deux ans, mes proches me considèrent comme une nana bosseuse et trop sage… Le hic c’est que dans un train, j’ai succombé à l’attraction charnelle d’un inconnu sexy en diable. Bastian, mon sulfureux amant, loge désormais dans l’hôtel qui m’emploie.
Suite à notre aventure clandestine, j’ai pris goût aux étreintes avec lui dans les endroits les plus audacieux. La passion qui nous consume s’avère aussi épicée que destructrice, une femme est-elle seulement capable de sauver Bastian du secret qui le ronge ?
Mon avis
Avec Ingrid (La biblio de Koko) et Hélène (Le blog de Ptitelfe), on commence à avoir nos petites habitudes de LC. Il y a bien sûr les aventures de Richard le Boulet et son obsession pour les gallinacés, mais aussi les derniers romans de Stéphane Soutoul. On en est déjà à notre quatrième ensemble. Il faut dire qu’on aime toutes les trois beaucoup la plume de Stéphane et que le bougre a des arguments de choc quand il nous propose ses livres. Il pourrait, je crois, nous convaincre de lire un traité sur la législation halieutique ouzbèke si c’est lui qui l’avait rédigé.
Nous nous sommes ainsi lancées ensemble dans La Saveur de l’Interdit, le petit dernier de l’auteur qui, pour le coup, s’attaque à un nouveau genre. Après l’urban fantasy, le fantastique, la romance paranormale, le romantic suspense... c’est parti pour du new adult à tendance érotique.
Ce roman qui met en scène les émois de Mélanie et Bastian nous aura fait passer deux ou trois soirées entre copines bien sympas, même si j’ai quelques réserves sur le fond. Il faut dire que j’ai eu une grande période romance NA, et j’en ai dévoré des livres de ce genre, peut-être un peu trop d’ailleurs. Résultat, il en faut beaucoup pour me surprendre maintenant.
J’ai donc eu ici un sentiment de déjà vu, au niveau des personnages notamment, qui m'a empêchée de vraiment rentrer dans l'histoire. Entre le trauma caché, la douce colombe qui se fait dévergonder, les persos successful as fuck malgré leur jeune âge (et qui te fileraient limite des complexes sur le plan professionnel à toi, tes 30 ans et tes pyjamas Harry Potter) et j’en passe, il y a plusieurs codes du genre qui se retrouvent ici.
Cela n’empêche cependant pas de tourner les pages. J’ai en plus trouvé intéressant que l’auteur développe l’histoire au-delà de la simple romance en s’attachant à nous décrire les problèmes que Mélanie rencontre avec son nouveau patron. Et pour ne rien gâcher, le tout est particulièrement bien écrit.
Stéphane a effet le don pour vous prendre dans ses filets (même s’il a pour moi un peu abusé des « Mignonne » qui m’ont donné envie de déclamer du Ronsard à tout bout de champ). Sa plume est des plus agréables à lire, je ne m’en lasse jamais. Elle est également d’une grande finesse et cela se ressent particulièrement dans les scènes érotiques pimentant ce récit. Sans jamais tomber dans la vulgarité, l’auteur a le don pour vous mettre le rouge aux joues tout en rentrant dans l’intimité de ses personnages avec beaucoup de délicatesse...
Nous nous sommes ainsi lancées ensemble dans La Saveur de l’Interdit, le petit dernier de l’auteur qui, pour le coup, s’attaque à un nouveau genre. Après l’urban fantasy, le fantastique, la romance paranormale, le romantic suspense... c’est parti pour du new adult à tendance érotique.
Ce roman qui met en scène les émois de Mélanie et Bastian nous aura fait passer deux ou trois soirées entre copines bien sympas, même si j’ai quelques réserves sur le fond. Il faut dire que j’ai eu une grande période romance NA, et j’en ai dévoré des livres de ce genre, peut-être un peu trop d’ailleurs. Résultat, il en faut beaucoup pour me surprendre maintenant.
J’ai donc eu ici un sentiment de déjà vu, au niveau des personnages notamment, qui m'a empêchée de vraiment rentrer dans l'histoire. Entre le trauma caché, la douce colombe qui se fait dévergonder, les persos successful as fuck malgré leur jeune âge (et qui te fileraient limite des complexes sur le plan professionnel à toi, tes 30 ans et tes pyjamas Harry Potter) et j’en passe, il y a plusieurs codes du genre qui se retrouvent ici.
Cela n’empêche cependant pas de tourner les pages. J’ai en plus trouvé intéressant que l’auteur développe l’histoire au-delà de la simple romance en s’attachant à nous décrire les problèmes que Mélanie rencontre avec son nouveau patron. Et pour ne rien gâcher, le tout est particulièrement bien écrit.
Stéphane a effet le don pour vous prendre dans ses filets (même s’il a pour moi un peu abusé des « Mignonne » qui m’ont donné envie de déclamer du Ronsard à tout bout de champ). Sa plume est des plus agréables à lire, je ne m’en lasse jamais. Elle est également d’une grande finesse et cela se ressent particulièrement dans les scènes érotiques pimentant ce récit. Sans jamais tomber dans la vulgarité, l’auteur a le don pour vous mettre le rouge aux joues tout en rentrant dans l’intimité de ses personnages avec beaucoup de délicatesse...
En bref...
Le petit dernier de Stéphane Soutoul, un récit à l'érotisme certain. Sans jamais tomber dans la vulgarité, l'auteur a le don pour vous mettre le rouge aux joues tout en rentrant dans l’intimité de ses personnages avec beaucoup de délicatesse. Sa plume, d'une grande finesse, est des plus agréables à lire ; je ne m'en lasse jamais. Cela reste cependant le livre de Stéphane dans lequel j'ai eu le plus de mal à rentrer pour le moment. La faute a un sentiment de déjà vu, au niveau des personnages notamment. Il faut croire que j'ai trop lu de new adult et qu'il en faut maintenant beaucoup pour me surprendre. Cela ne m'a pas empêchée d'aller au bout du livre cela dit, c'est dire que c'était bien écrit.
Le petit dernier de Stéphane Soutoul, un récit à l'érotisme certain. Sans jamais tomber dans la vulgarité, l'auteur a le don pour vous mettre le rouge aux joues tout en rentrant dans l’intimité de ses personnages avec beaucoup de délicatesse. Sa plume, d'une grande finesse, est des plus agréables à lire ; je ne m'en lasse jamais. Cela reste cependant le livre de Stéphane dans lequel j'ai eu le plus de mal à rentrer pour le moment. La faute a un sentiment de déjà vu, au niveau des personnages notamment. Il faut croire que j'ai trop lu de new adult et qu'il en faut maintenant beaucoup pour me surprendre. Cela ne m'a pas empêchée d'aller au bout du livre cela dit, c'est dire que c'était bien écrit.
Ah oui je comprends
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