Ne t'arrête pas de parler
de Séverine Balavoine
Reines-Beaux (éditions Bookmark) - 2018
150 pages
ebook
de Séverine Balavoine
Reines-Beaux (éditions Bookmark) - 2018
150 pages
ebook
Synopsis
Dans le coma suite à un accident, Norris assiste de loin aux va-et-vient qui rythment son quotidien.
Il écoute la douce Linda chanter lorsqu'elle lui fait sa toilette, savoure les séances de kiné avec Mark – qu'il imagine sexy – et grogne (intérieurement) contre la trop volubile Hélène et son accent du sud. Côté famille, il subit les surnoms niais de sa mère et s'inquiète de la décoration que sa sœur a infligé à sa chambre d'hôpital. Quant aux visites d'Allen, elles l'apaisent et lui donnent une envie irrépressible de se réveiller pour étreindre son amant.
L'amour et la volonté suffiront-ils à le ramener complètement auprès des siens ?
Il écoute la douce Linda chanter lorsqu'elle lui fait sa toilette, savoure les séances de kiné avec Mark – qu'il imagine sexy – et grogne (intérieurement) contre la trop volubile Hélène et son accent du sud. Côté famille, il subit les surnoms niais de sa mère et s'inquiète de la décoration que sa sœur a infligé à sa chambre d'hôpital. Quant aux visites d'Allen, elles l'apaisent et lui donnent une envie irrépressible de se réveiller pour étreindre son amant.
L'amour et la volonté suffiront-ils à le ramener complètement auprès des siens ?
Mon avis
Voici une petite lecture inattendue qui m’a fait beaucoup d’effet. Les éditions Reines-Beaux ayant rejoint les éditions Bookmark en tant que collection, certains titres de leur catalogue ont été remis en avant pour l’occasion. J’ai découvert celui-ci en errant sur NetGalley et me suis plongée dedans sans savoir à quoi m’attendre. Je n’ai pas un instant été déçue.
La narration change ici vraiment des récits que j’ai pu lire dernièrement. Dans le coma après un accident, Norris est piégé dans son propre corps. Il alterne sommeil et phases de conscience où il assiste, impuissant, aux visites de ses proches et du corps médical.
On se retrouve plongé au cœur des réflexions de Norris, ponctuées çà et là des remarques de son entourage. Mais il a beau percevoir tout ce qui se passe autour de lui, il n’arrive à montrer aucune réaction et ne peut que ressentir en silence. Frustré par son immobilité, il lutte chaque instant pour apprivoiser ce corps qui lui échappe.
Coincé avec lui, on le découvre en toute intimité, lui, son passé, et les liens qui l’unissent à ceux qui l’entourent. Chaque chapitre se concentre ainsi sur une personne en particulier, au fil des visites de ses proches et du personnel hospitalier qui prend soin de lui.
Il y a quelque chose de très épuré, je trouve, à ce récit qui va au cœur des émotions. C’est beau, jamais mélodramatique, et plein d’humanité. On pourrait en revanche s’attendre à un texte empreint de désespoir ou d’angoisse, face à cet enfermement, mais le ton est plus à la légèreté. Cela désarçonne, je vous l’accorde, mais je me dis qu’au final ce n’est pas tant le coma en lui-même qui est au cœur de l’histoire, mais plutôt les relations humaines.
Ne t’arrête pas de parler est ainsi une très belle histoire d’amour. Pas une romance à proprement parler, mais une tranche d’existence, un récit court sur les liens qui unissent aux personnes importantes de sa vie. On y trouve beaucoup de tendresse et de simplicité, et des mots qui vont droit au cœur.
La narration change ici vraiment des récits que j’ai pu lire dernièrement. Dans le coma après un accident, Norris est piégé dans son propre corps. Il alterne sommeil et phases de conscience où il assiste, impuissant, aux visites de ses proches et du corps médical.
On se retrouve plongé au cœur des réflexions de Norris, ponctuées çà et là des remarques de son entourage. Mais il a beau percevoir tout ce qui se passe autour de lui, il n’arrive à montrer aucune réaction et ne peut que ressentir en silence. Frustré par son immobilité, il lutte chaque instant pour apprivoiser ce corps qui lui échappe.
Coincé avec lui, on le découvre en toute intimité, lui, son passé, et les liens qui l’unissent à ceux qui l’entourent. Chaque chapitre se concentre ainsi sur une personne en particulier, au fil des visites de ses proches et du personnel hospitalier qui prend soin de lui.
Il y a quelque chose de très épuré, je trouve, à ce récit qui va au cœur des émotions. C’est beau, jamais mélodramatique, et plein d’humanité. On pourrait en revanche s’attendre à un texte empreint de désespoir ou d’angoisse, face à cet enfermement, mais le ton est plus à la légèreté. Cela désarçonne, je vous l’accorde, mais je me dis qu’au final ce n’est pas tant le coma en lui-même qui est au cœur de l’histoire, mais plutôt les relations humaines.
Ne t’arrête pas de parler est ainsi une très belle histoire d’amour. Pas une romance à proprement parler, mais une tranche d’existence, un récit court sur les liens qui unissent aux personnes importantes de sa vie. On y trouve beaucoup de tendresse et de simplicité, et des mots qui vont droit au cœur.
En bref...
Une novella bourrée de tendresse et de simplicité, qui va au coeur des émotions. C'est beau, jamais mélodramatique, et plein d'humanité.
Une novella bourrée de tendresse et de simplicité, qui va au coeur des émotions. C'est beau, jamais mélodramatique, et plein d'humanité.
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