Les Vampires de Chicago - Tome 1 à 4, de Chloe Neill

Chicagoland Vampires - Tome 1 à 4
Les Vampires de Chicago - Tome 1 à 4

de Chloe Neill

Editions NAL
Publié en VF aux éditions Milady

ebook

Originaire du Sud des Etats Unis et maintenant résidente du Midwest, Chloe Neill est une romancière américaine d'urban fantasy. Outre Les Vampires de Chicago, elle est également l'auteur de la saga young adult Dark Elite.

Synopsis

Même si ma vie n'était pas particulièrement excitante, elle me convenait jusqu'à ce que les vampires de Chicago révèlent leur existence au public... et que je devienne l'un d eux. Aujourd'hui, au lieu de suer sur mon mémoire, j'apprends à m'intégrer dans une demeure remplie de vampires et à m'habituer à mes nouveaux pouvoirs. Mais un tueur est à mes trousses. Il se pourrait bien que ma difficile initiation à la vie nocturne ne soit que le premier accrochage avant la guerre... et il y aura du sang.

Mon avis

Les vampires et moi c’est pas l’entente cordiale. Oui, je sais, je vous dis ça à chaque fois, et pourtant, les histoire vampiriques reviennent régulièrement ici et me plaisent. Bon, on a le droit à ses petites contradictions, non ? Bref, tout ça pour dire que je me suis lancée dans cette série sans sautiller dans tous les sens. Présente dans le baby challenge bit-lit de livraddict, lue par Ptitelfe, je me suis dit pourquoi pas.

Côté vampires, ça va, j’ai survécu. L’auteur apporte ici sa petite touche à un mythe souvent vu et revu. Pas de l’inédit de folie non plus, mais assez pour conserver l’intérêt du lecteur, d’autant que l’on découvre ce monde petit à petit. Le tout est également cohérent et bien pensé.

Nos amis à canines sont sortis du placard et présentent une face policée au monde. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil et tout le monde se fournit chez Armani. Pas d’orgie à la veine du premier pouilleux venu, enfin en théorie, les choses se font par consentement mutuel ou c’est direction la banque du sang. Soyons civilisés que diable ! Sauf quand il s’agit d’organisation interne. Avec un petit côté féodal, les vampires sont répartis en maisons, au sein desquelles ils travaillent, voir vivent. Chacune est gouvernée par un maître à qui l’on doit respect et obéissance, ce qui n’est pas du goût de tous, à commencer par Merit.

Transformée en vampire à l’insu de son plein gré, comme dirait l’autre, Merit va devoir s’acclimater à sa nouvelle existence, ce qui ne se fait pas sans heurt. C’est d’ailleurs ce qui va l’occuper un bon moment et le lecteur avec. Amateurs d’action toutes les dix pages et de péripéties en technicolor, passez votre chemin ! Le ton est ici plus aux échanges et à l’introspection. Il est vrai que le tome 3, lui, bouge beaucoup plus, mais j’ai connu des séries bien plus rythmées. Quoi qu’il en soit, cela réserve quand même quelques surprises (c’est quoi cette fin de T4, scrogneugneu !!!!) et reste bizarrement bien entraînant.

Cela est peut être dû aux personnages engageants et hauts en couleur, à commencer par Merit (oui, de nouveau, Merit commence beaucoup de choses, mais bon, c’est l’héroïne). Pas forcément la plus sociale des personnes, elle va être lentement forcée de sortir de sa coquille par tous ces vampires bien intentionnés. Et tant mieux, Merit ne manque ni de personnalité ni de répartie. Autour d’elle gravite pléthore de protagonistes bien sympathiques, comme une sorcière capilairement avant-gardiste, un cowboy vampire grognon et une vampirette aussi pétillante que délurée.

Niveau mâle potentiel, Ethan, vampire en chef, a des cheveux blonds et longs, mais je peux lui pardonner. Dans un autre genre, je préfère très largement Catcher, ça n’engage que moi. Il faut néanmoins reconnaître que ce cher Ethan ne manque pas de charisme et sa relation avec Merit de piquant. Il sait même être émouvant le bougre ! Mais il est blond :( Dammit !

En bref...

Une série tentée comme ça pour voir, et à laquelle j’ai plutôt accroché puisque j’ai lu les 4 premiers tomes à la suite. Comme quoi, tout arrive dans mes aventures vampiriques. Il faut dire que, sans atteindre des summums d’originalité, l’univers à sa petite patte personnelle et est surtout aussi bien pensé que cohérent. Cela tombe bien, on va passer du temps à découvrir ses tréfonds. Amateurs d’action toutes les dix pages et de péripéties en technicolor, passez votre chemin ! Le ton est ici plus aux échanges et à l’introspection, même si certains tomes sont plus rythmées. Quoi qu’il en soit, cela réserve quand même quelques surprises et reste bizarrement bien entraînant. La faute je pense, à des personnages engageants et hauts en couleur.