La Tour
de Cécile Duquenne
Auto-édition (2015)
100p
Cécile Duquenne (née en 1988) est une auteure française de SFFF, traductrice et étudiante en langue et littérature japonaise.
Synopsis
Jessica, 16 ans, se réveille dans un marécage artificiel aux dangers bien réels. Très vite, elle comprend qu'elle se trouve au sous-sol d'une étrange tour sans fenêtres, et que le seul moyen d'en sortir est de monter jusqu'au toit. Accompagnée de quelques autres jeunes, elle se lance dans l'ascension de sa vie, explorant chaque niveau, affrontant les dangers embusqués… Et les révélations. Car Jessica n'a plus aucun souvenir d’avant son arrivée ici. Ils lui reviennent par bribes, étage après étage, et plus elle en apprend, moins elle désire sortir – surtout que son pire ennemi se trouve à l’intérieur avec elle. Bientôt, l'envie de se venger prend le pas sur l'envie de s’échapper… Et si en exhumant les secrets de son passé, Jessica levait aussi le voile sur la véritable fonction de La Tour ?
Mon avis
Parmi mes découvertes de 2014, il y a eu les Foulards Rouges, une feuilleton pour le moins percutant dont je lis chaque épisode avec délectation. Depuis, j’aime bien suivre ce que Cécile raconte. Quand elle s’est mise à parler d’un projet un peu fou, écrire un roman en trois jours (préparation et relecture en plus), ça a tout de suite attiré mon attention. J’aime bien les défis un peu barrés. Et je ne vous parle même pas de la couverture de toute beauté. Une fois le résultat entre les mains, force est de constater que l’ensemble dépote. Une centaine de pages bien entraînantes. Petit, mais terriblement costaud.
C’est un ensemble complet qu’elle nous offre ici, et extrêmement bien ficelé. Dès les premières pages mon attention a été capturée grâce à un début qui met tout de suite dans le rythme (en revanche Cécile, faut qu’on parle de ton goût pour les crocos en 2015, j’aime pas les crocos). Jessica, 16 ans, se retrouve amnésique dans un dangereux marécage. Que fait-elle là ? Comment s’en sortir ? Elle se rend rapidement compte qu’elle n’est pas la seule dans cet étrange environnement. Mais pour y échapper, il faut grimper, gravir les étages d’une tour qui recèle des pièges toujours plus éprouvants.
Droit vers l’inconnu, la tension est de chaque instant. On est là dans le plus pur/pire survival et c’est un régal. Les 100 pages se lisent d’une seule traite, mais là où Cécile Duquenne fait vraiment fort c’est qu’elle mêle à ce récit haletant de belles petites pointes de réflexion et d’émotion. Et oui, Jessica et ses camarades ne sont pas dans cette tour par hasard et chaque étape de franchie révèle des souvenirs toujours plus poignants qui vous greffent les personnages au fond des tripes.
Jessica, surtout, m’a fait forte impression. Chaque élément découvert sur sa vie, ses peurs et ses regrets sont tant de touches de peinture qui transforme ce canevas vierge en une toile d’une étonnante profondeur. Jessica est un personnage tout en nuances qui éveille en nous différents questionnements. Vengeance, responsabilité, pardon ....
En bref...
Une très bonne surprise. J’adorais déjà les Foulards Rouges, mais ce petit défi un peu barré de roman en trois jours me confirme que Cécile Duquenne est une auteure à suivre. Elle se plaît à nouveau à brouiller les frontières entre les genres, pour mon plus grand plaisir. Survival, pulp, dystopie, thriller, roman vertical … collez lui l’étiquette que vous voulez, moi j’y ai trouvé mon compte (même avec des crocos). Suspense, action, psychologie et originalité sont au rendez-vous. C’est aussi entraînant qu’émouvant et se paye le luxe de la profondeur au niveau des personnages. Pour une centaine de pages, c’est plus que bien, non ?
Une très bonne surprise. J’adorais déjà les Foulards Rouges, mais ce petit défi un peu barré de roman en trois jours me confirme que Cécile Duquenne est une auteure à suivre. Elle se plaît à nouveau à brouiller les frontières entre les genres, pour mon plus grand plaisir. Survival, pulp, dystopie, thriller, roman vertical … collez lui l’étiquette que vous voulez, moi j’y ai trouvé mon compte (même avec des crocos). Suspense, action, psychologie et originalité sont au rendez-vous. C’est aussi entraînant qu’émouvant et se paye le luxe de la profondeur au niveau des personnages. Pour une centaine de pages, c’est plus que bien, non ?
Je tenterai à l'occasion :) !
RépondreSupprimerÇa se lit tout vite, que du bonheur !
Supprimer(Llyx) Ta chronique m'a fait découvrir une auteure que je ne connaissais pas, et je dois dire que tu as réussi à piquer ma curiosité !
RépondreSupprimerJ'ai toujours peur de lire des romans courts par peur de "pas assez", mais je le note celui-là :)
Pareil, je suis assez mauvais public pour les romans courts et les novella (sauf si ça vient en complément d'un tome), mais là pas du tout j'ai adoré. Je ne peux que te recommander Cécile Duquenne comme auteur, ce qu'elle écrit ne rentre pas vraiment dans les cases, mais ça n'en est que meilleur.
SupprimerJe l'ai acheté mais pas encore lu. Même s'il est court je ne sais pas quand je pourrai le sortir de ma Pal, je n'ai même pas encore lu l'épisode 2 de la saison 2 des Foulards Rouges ! :/
RépondreSupprimerBouuuuuh ;) Fille lire cet épisode 2, zou ! Vit fait entre deux autres lectures, c'est l'affaire d'une heure ou deux, comme La Tour.
SupprimerJ'avoue que Les foulards rouges me tentait bien. :) Mais j'ai très très envie de découvrir La tour dommage qu'il n'existe qu'en numérique. :)
RépondreSupprimerEt ben nan ! On peut maintenant se le commander en papier (et profiter encore plus de cette super couverture) aux éditions Voy'el.
SupprimerIl me tente bien celui surtout que la couverture est magnifique !
RépondreSupprimerÇa a vraiment été une très agréable surprise, moi qui ne suis d'habitude pas réceptive du tout aux formats courts. Et c'est vrai que la couverture est magnifique (d'autant plus pertinent puisqu'on peut maintenant le commander en version papier, yuhuuu).
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