The Bourbon Kings - Tome 1
de J.R. Ward
Editions N.A.L (2015)
420p
420p
Auteur de romance paranormale originaire du Sud des Etats-Unis, J.R. Ward est particulièrement célèbre pour sa série La Confrérie de la Dague Noire .
Synopsis
Pendant des générations, la famille Bradford a porté le manteau des rois de la capitale mondiale du bourbon. Leur fortune considérable leur a offert prestige et privilèges, ainsi qu'une franche division des classes sur leur propriété étendue, Easterly. Au sommet, une dynastie qui selon toutes apparences joue le jeu de la chance et du bon goût. En bas, le personnel qui travaille sans répit, pour maintenir l'impeccable façade des Bradford. Et les deux ne doivent jamais se rencontrer. Pour Lizzie King, la jardinière en chef d'Easterly, franchir ce fossé a presque ruiné sa vie. Tomber amoureuse de Tulane, le fils prodigue de la dynastie bourbon, n'était pas quelque chose de prévu ou voulu - et leur rupture amère a prouvé que ses instincts étaient bons. Après presque deux ans passés au loin, Tulane revient enfin à la maison, ramenant le passé dans ses bagages. Personne n'en sortira intact: ni sa femme aussi belle que sans pitié, ni son frère aîné dont l'amertume et le mauvais sang ne connaissent pas de limites, ni le patriarche Bradford au poing de fer, un homme de peu de morale, encore moins de scrupules et avec beaucoup, beaucoup de terribles secrets.
Mon avis
J.R. Ward, la grande papesse US de la romance paranormale se paye une petite incursion du côté contemporain. Il fallait que je teste ça. Après avoir traqué un ARC lors de The BookCon (je ne blague pas, j’ai obtenu le tout dernier exemplaire), j’ai enfin pu me lancer dans cette nouveauté. L’auteur vendait ça comme un Downton Abbey à la mode sudiste, force est de constater qu’on tape ici plus dans le registre Dallas ou Amour Gloire et Beauté.
Bon je suis mauvaise langue, le côté sudiste, lui, est bien là. Pas d’immense plantation de coton ici, mais Easterly, un domaine étendu où règne la dynastie Bradford, productrice de Bourbon, et triment leurs employés. Bonjour rallye, courses de chevaux, consommation de mint julep et logistique d’entretien de la propriété. Je vous l'accrode, il y a bien un petit côté Downton Abbey avec cette plongée dans le quotiden d’Easterly et ses classes. Mais ça s'arrète là.
Pour le reste c’est plus Dallas ton univers impitoyable. Bourbon Kings, c’est du drame, beaucoup de drame, ceux des riches et des puissants. A un point tel qu’on se dit “mais c’est quoi cette avalanche, c’est pas possible”. Sans blaguer, à la moitié du livre on a déjà eu droit à : amours contrariés, mariages arrangés, mystérieux suicide, ruine, enlèvement, torture, enfant illégitime, fausse grossesse, adultère, quelques secrets de famille … Prévert aurait rajouté un raton laveur.
Bizarrement c’est entraînant. Il y a un côté très voyeur à tout cela et je n’ai pu m’empêcher de continuer pour voir 1) comment les personnages allaient s’en sortir 2) ce qui allait encore leur tomber dessus. Il faut dire qu’avec la pléthore de protagonistes dont les histoires s’entremêlent ici, il y a de quoi faire.
Pourtant, je ne me suis pas spécialement attachée au couple principal. Ils ont peut être un côté un peu trop propres sur eux et pas assez esquinté par rapport aux autres. Il y a aussi le fait que dans tout cet amas de drames, c’est leur relation qui en pâtit finalement le moins ou tout du moins celle pour laquelle on éprouve le plus de sérénité. Lane est néanmoins assez touchant avec ses angoisses et ses envies de bien faire. Quant à Lizzie, je comprends ses craintes de se faire avoir une seconde fois.
Le reste de la fratrie en revanche c’est du grand art. J’ai eu bien plus d’intérêt pour Gin et se relation fucked-up avec Samuel. J’avoue avoir un petit faible pour les amours contrariés sur plusieurs années et là on en a un sacré échantillon. Edward, également, complètement bousillé de l’intérieur, est aussi émouvant qu’intéressant. Sans oublier Max, le dernier de la tribu le plus mystérieux puisque l’on en parle très peu et qu’on le voit seulement par le biais de flashbacks. Il me tarde de le rencontrer.
Bref, tout ça pour dire que j’imagine que chacun aura son heure de gloire dans les tomes à venir et que je continuerai l’aventure, tout en haussant les sourcils et pestant à chaque nouveau drame. Un vrai petit plaisir coupable ;)
Bon je suis mauvaise langue, le côté sudiste, lui, est bien là. Pas d’immense plantation de coton ici, mais Easterly, un domaine étendu où règne la dynastie Bradford, productrice de Bourbon, et triment leurs employés. Bonjour rallye, courses de chevaux, consommation de mint julep et logistique d’entretien de la propriété. Je vous l'accrode, il y a bien un petit côté Downton Abbey avec cette plongée dans le quotiden d’Easterly et ses classes. Mais ça s'arrète là.
Pour le reste c’est plus Dallas ton univers impitoyable. Bourbon Kings, c’est du drame, beaucoup de drame, ceux des riches et des puissants. A un point tel qu’on se dit “mais c’est quoi cette avalanche, c’est pas possible”. Sans blaguer, à la moitié du livre on a déjà eu droit à : amours contrariés, mariages arrangés, mystérieux suicide, ruine, enlèvement, torture, enfant illégitime, fausse grossesse, adultère, quelques secrets de famille … Prévert aurait rajouté un raton laveur.
Bizarrement c’est entraînant. Il y a un côté très voyeur à tout cela et je n’ai pu m’empêcher de continuer pour voir 1) comment les personnages allaient s’en sortir 2) ce qui allait encore leur tomber dessus. Il faut dire qu’avec la pléthore de protagonistes dont les histoires s’entremêlent ici, il y a de quoi faire.
Pourtant, je ne me suis pas spécialement attachée au couple principal. Ils ont peut être un côté un peu trop propres sur eux et pas assez esquinté par rapport aux autres. Il y a aussi le fait que dans tout cet amas de drames, c’est leur relation qui en pâtit finalement le moins ou tout du moins celle pour laquelle on éprouve le plus de sérénité. Lane est néanmoins assez touchant avec ses angoisses et ses envies de bien faire. Quant à Lizzie, je comprends ses craintes de se faire avoir une seconde fois.
Le reste de la fratrie en revanche c’est du grand art. J’ai eu bien plus d’intérêt pour Gin et se relation fucked-up avec Samuel. J’avoue avoir un petit faible pour les amours contrariés sur plusieurs années et là on en a un sacré échantillon. Edward, également, complètement bousillé de l’intérieur, est aussi émouvant qu’intéressant. Sans oublier Max, le dernier de la tribu le plus mystérieux puisque l’on en parle très peu et qu’on le voit seulement par le biais de flashbacks. Il me tarde de le rencontrer.
Bref, tout ça pour dire que j’imagine que chacun aura son heure de gloire dans les tomes à venir et que je continuerai l’aventure, tout en haussant les sourcils et pestant à chaque nouveau drame. Un vrai petit plaisir coupable ;)
En bref...
Si le cadre a effectivement un petit quelque chose de Downton Abbey, une propriété étendue et le quotidien des différentes classes qui y vivent, l’histoire tient ici plus de Dallas ton univers impitoyable. Bourbon Kings, c’est du drame, beaucoup de drame, une avalanche de drames, ceux des riches et des puissants. Bizarrement c’est entraînant. Il y a un côté très voyeur à tout cela, mais je n’ai pu m’empêcher de continuer pour voir 1) comment les personnages allaient s’en sortir 2) ce qui allait encore leur tomber dessus. Il faut dire qu’avec la pléthore de protagonistes dont les histoire s’entremêlent ici, il y a de quoi faire. Et si je ne me suis pas spécialement attachée au couple phare, ceux qui auront leur heure de gloire dans les prochains volumes ont toute mon attention.
Si le cadre a effectivement un petit quelque chose de Downton Abbey, une propriété étendue et le quotidien des différentes classes qui y vivent, l’histoire tient ici plus de Dallas ton univers impitoyable. Bourbon Kings, c’est du drame, beaucoup de drame, une avalanche de drames, ceux des riches et des puissants. Bizarrement c’est entraînant. Il y a un côté très voyeur à tout cela, mais je n’ai pu m’empêcher de continuer pour voir 1) comment les personnages allaient s’en sortir 2) ce qui allait encore leur tomber dessus. Il faut dire qu’avec la pléthore de protagonistes dont les histoire s’entremêlent ici, il y a de quoi faire. Et si je ne me suis pas spécialement attachée au couple phare, ceux qui auront leur heure de gloire dans les prochains volumes ont toute mon attention.
Je ne connaissais pas, merci de la découverte :)
RépondreSupprimerDe rien ^^
SupprimerBon j'avoue que le côté "Dallas" pourrait me faire peur...Je vais attendre ton avis sur le prochain tome, tiens...Je ne me mouille pas trop ;)
RépondreSupprimerTu fais bien ;) Après ça passe ou casse, pour certains ça peut vraiment être too much. Je te confirmerai ça avec le T2.
SupprimerOui dommage que ça n'ait pas été plus que ça... du coup je passerai mon chemin j'avoue
RépondreSupprimerOuaip, dommage. Remarque après c'est peut être moi qui ai un problème avec l'auteur. Le 1er tome de la Confrérie ne m'a pas fait énormément d'effet non plus.
SupprimerTu n'es pas entièrement convaincu. J'avoue que je n'ai pas encore lu une de ces romances paranormales. Je vais peut-être commencer par là!
RépondreSupprimerJe n'ai lu que le T1 de sa série paranormale, sans être plus convaincue que ça non plus. Je verrais ce que donnera le tome suivant.
SupprimerOk, je verrais du coup! Ne pas se faire toute une montagne sur cette série!
SupprimerLe resume m'a intrigue mais apres lu ton avis, je pense que je passerai mon chemin. Autant je suis fan de livres a la Gossip Girl, mais la j'ai l'impression que les histoires d'amour son un peu trop gnan gnan. Et puis Amour, Gloire et Beaute n'a jamais ete mon truc. J'ai toujours trouve que l'histoire etait remplis de drames qui n'avaient pas trop de sens.
RépondreSupprimerBah c'est juste que là c'est tellement en grande dose que ça en devient peu croyable. Merci de ton passage ici.
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