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Bilan 2017 #2 Quand y'en a plus, ben y'en a plus

Je vous parlais hier des sagas chères à mon cœur que j'avais pu continuer, mais malheureusement toutes les bonnes choses ont aussi une fin. Ce sont donc 12 sagas qui se sont terminées et auxquelles j'ai dû dire adieu cette année, certaines que j'adorais. Cela fait toujours un petit pincement au cœur de dire au revoir à des personnages auxquels on s'est attaché.

Mais heureusement, certaines saga seront déclinées en spin-off, à voir si j'accrocherai autant aux nouveaux venus. 


Ce n'est qu'un au revoir, mes frères, ce n'est qu'un au revoir.




Saga The Others / Meg Corbyn d'Anne Bishop (chronique) : Une de mes séries favorites d’urban fantasy, mais le coup de cœur n'a cette fois-ci pas été au rendez-vous. Je vous rassure, ce cinquième tome est bon. Très bon même. Mais il n’est cependant pas aussi épique que ce que j’espérais d’un livre venant conclure une histoire poursuivie depuis maintenant cinq ans. Empreintes Fauves, l’opus précédent, était d’ailleurs plus satisfaisant de ce côté. Il régnait dessus comme une menace, le sentiment que quelque chose d’inéluctable et de douloureux allait se passer. La tension montait graduellement, on enchaînait les pages avec frénésie, jusqu’à ce que les événements se déchaînent, s’apaisant un temps avant de repartir de plus belle. C’est ce genre de déchirements que j’attendais ici.

Cet opus me donne au final plus un sentiment de tome d’entre-deux. L'impression est d’ailleurs renforcée par le fait que l’histoire laisse beaucoup de choses en suspens, tant au niveau de l’univers que des personnages. C’est comme si quelque par l’auteure préparait la transition avec une nouvelle aire, celle qui régnera sur le spin-off à venir (en Mars 2018, j'ai hâte).  

Malgré certaines attentes déçues, cela a été un régal de retrouver cette saga. Je ne le dirai jamais assez, mais Anne Bishop a un véritable don pour créer des univers aussi riches qu’originaux. Quel plaisir également de retrouver ces créatures plus vraies que nature. Je me suis énormément attachée aux personnages au fil des tomes et j'ai adoré les retrouver pour un dernier tour de piste. Meg et Simon, notamment, sont mes petits chouchou et je ne me lasse pas de leurs échanges aussi tendres qu'hilarants. Ils nous offrent de plus ici une fin très touchante. 




Saga Felicity Atcock de Sophie Jomain (chronique) : Les aventures de Felicity Atcock, c’est ma petite dose de Prozac à moi, des romans qui me mettent à coup sûr de bonne humeur, même s’ils arrivent aussi à me faire pleurer toutes les larmes de mon corps (on en parle de cette fin horrible du T5, hein ?!!!!!!). Cet ultime volume, je l’attendais avec la plus grande impatience. Quel régal de retrouver à nouveau la plume de Sophie Jomain ! Elle a un style on ne peut plus savoureux et un don certain pour revisiter le bestiaire surnaturel de manière délicieusement iconoclaste et terriblement rafraîchissante.

Drôle, explosif et plein d’émotions, cet ultime tome ne démérite absolument pas par rapport aux autres. Si vous pensiez que l’auteure ne pouvait pas malmener ses personnages plus qu’elle ne l’avait déjà fait, vous vous mettez le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate. Attendez-vous ici à quelques palpitations. Cet opus offre ainsi un dernier très beau tout de piste à des personnages hauts en couleur. Tous auront le droit de briller ici un instant, pour le plus grand plaisir du lecteur. Ça clash, s’insulte à tout va, se vole dans les plumes, nous arrache quelques larmes au passage, mais pour finalement mieux se rapprocher... comme une belle et grande famille dysfonctionnelle. Je me suis tellement attachée à eux au rythme de leurs pérégrinations que j’ai eu le cœur bien lourd en les abandonnant. Mais là encore, ça sent un peu le spin off, enfin j'espère !




Diptyque Tellucidar de Jean-Luc Marcastel (chronique) : L’année dernière sortait le T1 de Tellucidar et moi je me retrouvais le temps d’un instant plongée dans le genre d’aventure qui avait marqué mon enfance. Au croisement d’Avatar, Le Monde Perdu, Voyage au Centre de la Terre et bien évidemment Pellucidar, ce premier volume m’avait plus que convaincue et j’avais hâte de dévorer sa suite. Croyez-moi, celle-ci a de loin dépassé mes attentes. 

Retour à Tellucidar donc, ce monde souterrain où s’ébattent merveilleuses créatures et civilisations disparues. Emporté par la plume vive et imagée de Jean-Luc Marcastel, on découvre un environnement étonnant et fascinant... impitoyable également. Et comme dans l’opus précédent, le texte s’accompagne de très chouettes illustrations en crayonné signées Jean-Mathias Xavier.  L’aventure, elle, se révèle à la hauteur de cet écrin. Car si ce nouveau monde ne demande qu’à être exploré (et il le sera), l’heure est également au conflit. Rythmé et riche en rebondissements, ce second tome m’aura tenu en haleine du début à la fin. Les péripéties s’enchaînent à une vitesse folle et mettent réellement les personnages en danger. Non content de provoquer des petits pics de stress, cet opus est également bourré d’émotions. Tellucidar 2 offre ainsi des passages très touchants. S'il n'est pas dénué d'humour, il reste ainsi globalement un peu doux-amer, à l'image de son grand final. 




Saga Les Foulards Rouges de Cécile Duquenne (chronique) : Voilà trois saisons que je suis les Foulards Rouges, trois saisons à attendre impatiemment la parution d’un nouvel épisode, trois saisons à vibrer au rythme de ces aventures. Il y a des sagas comme cela qui vous touchent irrémédiablement, des péripéties qui savent vous faire frémir, des personnages dont le destin vous hante...

J’ai dès les premières pages été emportée par cet univers aussi rétro que futuriste. Bagne a quelque chose de terriblement fascinant, je trouve, en raison de ses paysages âpres, bien sûr, mais également son atmosphère au croisement du western spaghetti, de l’uchronie, du planet opera et du steampunk. Mais si c’est une ambiance et ses descriptions bien léchées qui m’ont tout d’abord séduite, c’est bien une intrigue palpitante qui m’a retenue. Diablement rythmée, terriblement entraînante, pleine de rebondissements, assaisonnée de révélations, toujours plus de questions... sans parler de ces pu**in de cliffhangers... elle est de celles qui vous font tourner les pages en haletant. 

Cécile Duquenne a vraiment un don, tant pour la gestion du rythme et de l’information que pour la mise en scène. Je garderai à jamais en tête ces images de l’attaque de l’Hacienda, "Paint It, Black" dans les oreilles, d’abordages aériens de vaisseaux, de course poursuite sur une grue et de combats de la dernière chance. J’en ai accumulé des palpitations lors de ma lecture.

Et que dire de ces personnages explosifs ! Ils n’en finissent pas d’évoluer, tout comme leurs relations, ajoutant de ce fait une belle épaisseur à l’histoire. Même au bout de trois saisons, ils n’ont de cesse de se réinventer et surprendre le lecteur au passage. Et après tout ce temps passé à prendre des coups et se relever avec eux, à trembler au rythme de leurs aventures, le moment de leur dire adieu avait quelque chose de terriblement angoissant. 




Saga Hidden Legacy / Dynasties d'Ilona Andrews (chronique) : Pas de nouveau Kate Daniels cette année, mais double dose d'Hidden Legacy, c'est déjà ça. Bon d'accord ce n'est pas au niveau de ma saga chouchou, mais on s'en rapproche. 

L'univers, tout d'abord, vaut le détour.  Magie et lignée de pouvoirs au programme, dans une réalité alternative très crédible. A cela se mêle une histoire pleine de tension et dont les enjeux donnent envie de continuer l’aventure. On est ici plongé dans une intrigue sans temps mort, les personnages étant jetés dans un maelstrom de rebondissements qui maintiennent l’attention du lecteur jusqu’à la toute fin. 
Beaucoup de tension donc, mais également juste ce qu’il faut d’humour pour respirer entre deux scènes. Comme toujours avec les Andrews, les interactions entre les personnages donnent lieu à de savoureux dialogues occasionnant bien des sourires.

Quant aux personnages, là encore un sans faute. Les principaux s'épaississent au fil des pages, dévoilant peu à peu toute leur complexité en nous offrant au passage juste ce qu'il faut de romance, un véritable partenariat qui fait vraiment plaisir à voir. Les personnages secondaires, eux, sont une bouffée d’air frais. De la grand mère cougar et mécano à la maman flingueuse surprotectrice en passant par une tribu d’ados en mode fangirl, les occasions de sourire sont nombreuses. 


La séquence nostalgie s’arrête ici, demain ça parlera nouveaux auteurs découverts en 2017.

6 commentaires

  1. Il y a deux-trois jours, je me suis aperçue que j'avais fini la saison 2 des Foulards rouges il y a tout juste un an et que je n'avais toujours pas entamé la saison 3 ! Mais où ai-je la tête ??? Quant à Felicity Atcock, faudrait que je continue, je n'ai lu que deux tomes. Et il faut que je lise les Hidden Legacy.

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    1. Les Hidden Legacy te plairont beaucoup je pense. Ce n'est pas au niveau des Kate, mais on s'en approche quand même. Pour les Foulards Rouges j'ai aussi laissé un peu traîné cette troisième saison, j'ai préféré attendre que tous les épisodes soient sortis pour pouvoir les enchaîner.

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  2. Un beau bilan ! (Ilona Andrews ♥♥♥ !!)

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    1. Oui, je réalise d'ailleurs que c'est la seconde fois que je cite les auteurs dans ce bilan 2017 (ils étaient déjà hier dans les sagas continuées avec Kate Daniels), alors que je m'étais promise de varier les titres et auteurs. Mais bon, c'est les Andrews ^^

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  3. Je suis d'accord pour Bishop et Andrews, j'adoreles deux séries et il faudrait que je tente les autres

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    1. Les Foulards Rouges tu vas adorer je pense si tu testes, ça change vraiment comme univers et atmosphère. Et puis c'est super rythmé et prenant/

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