Fever - Tome 1: Darkfever (Les Chroniques de MacKayla Lane - Tome 1 - Fièvre Noire)
de Karen Marie Moning
Editions Delacorte Press (2006)
Paru en France aux éditions J'ai Lu
347 pages
ebook
Paru en France aux éditions J'ai Lu
347 pages
ebook
Écrivain américain et spécialisée dans les romances paranormales et la fantasy urbaine, Karen Marie Moning est l'auteur de deux sagas : Les Highlanders et Les Chroniques de MacKayla Lane.
Synopsis
MacKayla
Lane, jeune blondinette du sud profond des Etats Unis, coule une existence tranquille au
bord de la piscine de ses parents, entre son amour du vernis à ongle rose, son
emploi de barmaid et les revues féminines. Mais la mort étrange de sa sœur aînée partie étudier en Irlande va très vite lui faire réviser ses priorités. Elle
décide alors de rejoindre l'île émeraude pour mener une enquête que la police locale
semble avoir abandonnée. En tentant d'élucider la disparition mystérieuse de sa
sœur, elle découvre un univers complètement insoupçonné. Le monde qui l'entoure
est en effet peuplé de Faës et il s'avère qu'elle est un Sidhe-seer, un des
rares humains capable de percevoir ces Faës, ce qui la met en danger de mort. Pour
survivre, elle est contrainte de faire équipe avec Jericho Barrons, un libraire
aussi taciturne qu'aux motivations mystérieuses. Entre créatures hostiles,
recherche d'artéfacts mystérieux et enquête policière, notre héroïne ne chômera
pas.
Mon avis
Un peu déçue par la Bitlit/Urban Fantasy depuis mon expérience plus que mitigée avec Merry Gentry - Tome 2 de Laurell K Hamilton, j'hésitais beaucoup à relire quelque chose de ce genre. Néanmoins, la performance de Lavinia (5 tomes en 4 jours et peu d'heures de sommeil) sur Les Chroniques de MacKalya Lane, ainsi que l'enthousiasme de beaucoup de lectrices concernant la saga ont su me convaincre de retenter le coup avec le tome 1 de cette nouvelle série. Et puistoutes les filles tous les lecteurs ont l'air de faire grand cas
d'un certain Barrons. Tant qu'à faire, autant rejoindre le fantasme collectif
;).
Tout cela ne m'a pas
empêché d'énormément adhérer à cette lecture et je suis déjà au premier quart
du tome suivant. Univers intéressant, personnages charismatiques qu'on prend
beaucoup de plaisir à suivre, romance épicée en devenir et une intrigue qui s'annonce
bien ficelée font de Darkfever un cocktail bien sympathique. A espérer
maintenant que le reste de la saga continue dans la même veine et monte en
puissance.
Mon avis
Un peu déçue par la Bitlit/Urban Fantasy depuis mon expérience plus que mitigée avec Merry Gentry - Tome 2 de Laurell K Hamilton, j'hésitais beaucoup à relire quelque chose de ce genre. Néanmoins, la performance de Lavinia (5 tomes en 4 jours et peu d'heures de sommeil) sur Les Chroniques de MacKalya Lane, ainsi que l'enthousiasme de beaucoup de lectrices concernant la saga ont su me convaincre de retenter le coup avec le tome 1 de cette nouvelle série. Et puis
L'intrigue
avance doucement et comme souvent avec un premier tome on a surtout à faire à la
découverte de l'univers par l'héroïne ainsi qu'à l'apprentissage de ses
nouvelles facultés. Néanmoins, avec en filigrane la quête d'un artéfact perdu
et la recherche d'un meurtrier, l'histoire n'est pas exempte de péripéties. Je
pense d'ailleurs que le rythme devrait un peu s'accélérer dans le prochain
tome, maintenant que les choses sont bien mises en place. En ce qui concerne l'univers, qui dit bit-lit, dit
créatures. L'auteur sort ici un peu des sentiers battus par les bêtes à soucis
de pilosité ou aux canines trop aiguisées (bon après je suis novice en la matière), pour nous proposer un monde envahi
par des créatures féeriques un brin portées sur l’anéantissement de l'espèce humaine, le tout mâtiné d'un soupçon de
folklore celte bien sympathique. Le fait que l'action se déroule à Dublin m'a
également semblé novateur et j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir la ville
à travers les yeux de MacKayla.
Parlons-en justement de Mac. Elle semble à ses débuts le prototype
même de la Barbie frivole avec toute la panoplie assortie, des ongles de pieds
au sac à main, en passant par la longue chevelure blonde satinée. Fanatique du
Sud profond des Etats Unis et de ses bonnes manières et dotée d'une naïveté qui
frise parfois l'inconscience, il ne lui manque plus que la robe à
crinoline pour compléter l'attirail. On se rend néanmoins vite compte qu'elle n'est pas forcément le cliché ambulant qu'elle semble être. Elle
peut certes demeurer parfois horripilante dans ses réflexions, mais on apprécie
qu'elle soit dotée d'un fort caractère et n'ait pas sa langue dans sa poche. Et
comme tout bon personnage, elle est capable d'évoluer.
Until a short time ago, I'd
been a small-town girl with small-town dreams and perfectly content with my lot
of life. Then someone had crapped on my world and forced me out of my happy
hole.
Jericho Barrons est
également le champion des apparences que l'on espère trompeuses. Mâle ténébreux,
charismatique, respirant la sensualité et la testostérone et LIBRAIRE, il n'en
reste pas moins insupportable avec son côté condescendant, monomaniaque de la
relique celte, fanatique du contrôle et surtout manipulateur. Le fait qu'il soit incapable de
communiquer et très mystérieux sur ses motivations ne pousse d'ailleurs pas à
lui faire confiance. D'un autre côté, moi les bêtes brune, viriles, taciturnes
et libraires ça me parle (ais-je mentionné à quel point il était sexy ?) ;). Même
si son association avec Mac est contrainte et qu'ils ont le don pour s'excéder
mutuellement, on sent bien que leur relation va évoluer dans les prochains
tomes (bon après il peut y avoir des surprises hein). Alors certes les choses
sont assez attendues, mais on prend quand
même beaucoup de plaisir à suivre leur relation assez chaotique (quelque part
je dois avoir un vrai cœur de midinette).
Barrons was too much a purist
for that; his drugs were money, power and control.
Le style est également plutôt convenu, en raison d'une écriture assez banale et qui suit pas mal
les codes de la chick-lit, entre monologues intérieurs, conversations
imaginaires et volonté manifeste de faire de l'esprit … En outre, le livre prend la forme d'une chronique écrite par MacKayla à propos des évènements et il est
récurent qu'elle livre en commentaires des informations sur ce qui va se passer
ensuite. Rien de bien dramatique dans ces révélations mais cela enlève un peu
du plaisir de découvrir ce qui se passe au fur et à mesure.
Coup de cœur
c'est le roman que j'ai le moins aimé dans la série mais les autres m'ont vraiment beaucoup beaucoup plu.
RépondreSupprimerÇa veut dire que les autres sont encore mieux alors :D
SupprimerHaaaaaaaaaaaaa, je suis tellement contente de t'avoir donné envie de les lire! Tu verras, ça s'approfondit de plus en plus par la suite ce qui fait que c'est encore mieux! :)
RépondreSupprimerJe suis au 3/4 du tome 2 là, et j'aime j'aime j'aimeeeeeeee ! Merci, vraiment !
SupprimerCe n'est pas le tome que j'ai préféré. J'avais bien aimé, trouvé l'univers intéressant, Mac sympathique, Barrons très arrogant et prétentieux. Mais c'est vraiment au fil des tomes que j'ai apprécié pour adorer les tomes 4 et 5.
RépondreSupprimerC'est ce que j'entend beaucoup sur ce tome. Du coup je suis bien contente d'avancer si les autres sont encore mieux que celui là ;)
SupprimerJe ne connaissais pas cette saga. Question Bit-lit, ma culture n'est pas très bien développée même si j'en lis pas mal. x) Ta critique me donne envie de m'y atteler mais le nombre de tomes conséquent m'effraie un peu. LOL On verra bien. x)
RépondreSupprimerMerci pour ta chronique !
Franchement, j'y connais absolument rien en bit lit/urban fantasy, à part cette saga et 2 tomes de Merry Gentry, donc je peux pas trop comparer à d'autres choses. Tout ce que je sais c'est que j'ai adoré ! Et en fait ça se dévore, donc pas de raisons d'avoir peur du nombre de tomes ;)
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