Djinn - Cycle 2: Africa, La perle noire, Pipiktu, Fièvres, Le roi gorille.
de Jean Dufaux et Ana Miralles
Dargaud
2010
5 x 49 planches
Jean Dufaux est un scénariste belge de bande-dessinée ayant travaillé sur de nombreuses saga telle Murana. Ana Miralles est une illustratrice espagnole.
Synopsis
Mon avis
Après un avis mitigé sur le premier cycle Ottoman (de nombreuses qualités, mais un je ne sais quoi qui manquait pour que je sois vraiment emportée par l'histoire), je me suis lancée dans le cycle 2 Africa sans grande conviction. Autant vous le dire tout de suite, je partais perdante. Moi l'Afrique ça ne m'a jamais emballé plus que ça, en littérature comme en but touristique (à part l'Afrique du Nord). Donc pour le côté dépaysement c'était raté d'avance. Du coup, je suis déjà passée à côté de l'aspect esthétique de la chose. Certes je reconnais les grandes qualités du dessin d'Ana Miralles devant lequel je reste en admiration, mais j'avais été bien plus touchée par les planches relatives au monde du harem et à Istanbul.
2010
5 x 49 planches
Jean Dufaux est un scénariste belge de bande-dessinée ayant travaillé sur de nombreuses saga telle Murana. Ana Miralles est une illustratrice espagnole.
Synopsis
Sur un fleuve d’Afrique, des
cadavres jonchent le pont d’un bateau. Parmi eux, une seule survivante : Lady
Nelson. Après avoir été soignée, elle raconte l’attaque menée par un sorcier
atteint de la lèpre, capable de commander à la maladie. Puis l’enlèvement de
son mari et de Jade, l’ex-favorite du Sultan d’Istanbul devenue la maîtresse du
couple. Elle se souvient aussi que, depuis leur arrivée en Afrique, Jade
exerçait une influence étrange sur les indigènes, fascinés par la mystérieuse
perle noire qu’elle portait à son oreille droite… Considérée
comme l'incarnation de la déesse Anatku, elle est censée rendre à l'Afrique sa grandeur
et son indépendance.
De son côté, Kim, devenue une Djinn, est toujours sur la
piste de ses ancêtres et de la fameuse perle noire qui pourrait être la clé
d'un trésor perdu.
Après un avis mitigé sur le premier cycle Ottoman (de nombreuses qualités, mais un je ne sais quoi qui manquait pour que je sois vraiment emportée par l'histoire), je me suis lancée dans le cycle 2 Africa sans grande conviction. Autant vous le dire tout de suite, je partais perdante. Moi l'Afrique ça ne m'a jamais emballé plus que ça, en littérature comme en but touristique (à part l'Afrique du Nord). Donc pour le côté dépaysement c'était raté d'avance. Du coup, je suis déjà passée à côté de l'aspect esthétique de la chose. Certes je reconnais les grandes qualités du dessin d'Ana Miralles devant lequel je reste en admiration, mais j'avais été bien plus touchée par les planches relatives au monde du harem et à Istanbul.
L'intrigue, sans être exaltante
est intéressante dans son pitch. Je trouve cependant que le scénario
traîne ensuite en longueur et n'offre au final que peu de surprises. On peut au
moins reconnaître à Jean Dufaux la qualité d'avoir répondu à toutes les
questions qui sont posées, mais cela n'a rien changé au fait que je me suis
ennuyée. Qui de plus est, entre Kim devenue Djinn et Jade qui ne tarde pas à
reprendre ses mauvaises habitudes, les deux héroïnes offrent une palette
d'émotion assez limitée. Autant pour l'identification aux personnages.
Du côté des points positifs, on
retrouve comme dans le premier cycle une bonne gestion des allers-retours entre
les deux époques. A noter également une histoire bien ancrée dans la réalité
historique (ici la fin des colonies avec toutes les luttes intestines que cela
peut engendrer), mais plus fantastique qu'auparavant. Malheureusement
l'onirisme en question m'a laissé une sensation d'inconfort. Entre déesse
vengeresse porteuse de fièvre, cannibalisme, sorciers en peaux de bêtes, sueur
et jungle oppressante, j'ai trouvé ces tomes assez durs et cela n'a pas
contribué à mon immersion.
Une suite de la saga toujours
aussi esthétique. Malheureusement, les graphismes seront la seule chose à
mettre au crédit de ce cycle. Entre atmosphère oppressante, personnages sans
charisme, et scénario qui traîne en longueur je n'ai pas su trouver mon compte.
Peut être le dernier volet en Inde me parlera plus.
Déception
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