Bilan 2014 - Volet 3, les gagnants de l'année

5 personnages qui déchirent tout et que je veux comme potes

Kate Daniels (Ilona Andrews): Si vous êtes déjà passés dans le coin, vous n'êtes pas sans savoir que je voue un culte à Kate Daniels. Un sabre, de la magie, un caractère bien trempé, du culot, des répliques à mourir de rire et une humanité qui s'épanouit doucement ... What else ? Quand je serai grande, je veux être Kate Daniels !

Mercy Thompson (Patricia Briggs): Une autre de mes favorites. Et avec 6 tomes engloutis cette année, j'ai appris à la connaître. Courageuse, futée, marrante, prête à tout pour protéger les siens, elle n'en est pas moins humaine. Mercy, elle doute, se remet en question, se prend des coups, tombe, se relève quand même et toujours évolue. C'est une héroïne aussi vraisemblable que touchante.

Aliette Renoir (Cécilia Correia): Aliette est de ces personnages aussi délicieux que mémorable. C'est une héroïne particulièrement rafraîchissante qui sait se démarquer dans un genre pourtant bien balisé. Sa manière de parler y contribue, tout comme sa personnalité pétillante et l’attendrissement qu'elle peut parfois inspirer. Ouais, Aliette, elle a du chien.

Lasser (Sylvie Miller & Philippe Ward): Ce détective des dieux me plaît de plus en plus. Il est un peu à l'image de tous ces enquêteurs de roman noir qui ont fait notre bonheur, dans la lignée d'un Sam Spade. Cynique, désabusé et carburant au whisky, il se complaît dans son image d'éternel loser à la poisse bien prononcée. Oui, il fait un peu figure d'anti-héros qui ne croît en rien ... et pourtant. On se rend rapidement compte qu'il est fidèle à ses amis et doté d'une saine haine de l'injustice. Un gars bien quoi. Et peu à peu, il s'affirme comme le détective plein de ressources que l'on pressentait.

Mamie Mazur (Janet Evanovich): A la base j'étais partie sur Charley Davidson, dont j'adore l'inébranlable cynisme. Mais depuis qu'elle m'a raflé Reyes sous le nez, on est plus vraiment copines. Du coup j'ai pensé à Stéphanie Plum qui a le don pour me mettre de bonne humeur grâce à sa capacité prononcée pour se plonger dans les ennuis et sa personnalité pétillante. Et c'est là que Mamie Mazur s'est rappelée à moi. S'il y a bien une personne qui déchire tout, c'est cette mémé flingueuse délicieusement indigne. De son amour pour les gros calibres en flirt indécent, en passant par un enthousiasme un peu trop palpable pour les cadavres, elle a été à l'origine de bon nombre d'éclats de rire. Je suis sûre qu'avec elle dans sa bande de potes on ne s'ennuie jamais.