Supernatural Society - Tome 2 : Romancing the Werewolf
de Gail Carriger
auto-édition (2017)
140p
ebook
140p
ebook
Gail Carriger est une archéologue et romancière américaine. Elle est l'autrice à ce jour de plusieurs séries de steampunk, romance paranormale et fantasy urbaine dont une, Le Protectorat de l'Ombrelle, a fait l'objet d'une adaptation en manga.
Synopsis (traduction perso)
Loup-garou en difficulté...
Biffy, nouvellement adoubé Alpha de la Meute Londonienne, ne passe pas un très bon Noël. Son Bêta l’a abandonné, ses loups-garous s’opposent à ses choix de rideaux et quelqu’un ne cesse de laisser des bébés sur le pas de sa porte.
Le Professeur Randolph Lyall retourne chez lui à Londres après 20 ans à l’étranger, craignant ce qu’il pourra y trouver. Avec sa meute plongée dans le chaos et son Alpha en crise, il aura besoin de toute son efficacité de Bêta pour tout remettre en ordre. Et peut-être qu’au passage, il arrivera même à raccommoder son propre cœur.
Mon avis
Gail Carriger revisite l'univers du Protectorat de l'Ombrelle avec une nouvelle série de courtes romances sur des personnages de ses autres sagas. Après une certaine Mme Lefoux dans la précédente novella, elle s’attaque maintenant à deux loups chers à mon cœur : Lyall et Biffy.
Dans la chronologie de l’univers, cette histoire se déroule quelques mois après Imprudence (le second opus des aventures de Prudence Maccon Akeldama), mais il n’est pas nécessaire de l’avoir lu pour saisir ce qui se trame ici. Pas de grand risque de spoil non plus, tout juste connaîtrez-vous ici un élément qui est le facteur déclencheur de l'intrigue d'Imprudence. Je vous recommande en revanche d’être à jour dans Le Protectorat de l’Ombrelle pour mieux comprendre les personnages, une partie de leur développement étant fortement liée à des révélations de cette première saga.
C’est donc Biffy que l’on retrouve dans ce roman, une vingtaine d’années après les événements de Sans Âge. Lord Maccon a pris sa retraite et c’est sur ses épaules que repose maintenant la meute de Londres. À lui de la guider dans cette difficile transition et vers une nouvelle ère.
Mais si Biffy a avec le temps accepté sa condition lupine, il a encore du mal à croire en ses compétences d’Alpha. Comment peut-il guider sa meute si une bonne partie des porte-clés a mis les voiles et que ses loups discutent la moindre de ses décisions, à commencer par la couleur des rideaux de leur nouveau domicile ?
En ces temps incertains, il aurait bien besoin du soutien de celui destiné à être son Bêta : le Professeur Lyall. Mais celui-ci se fait désirer. Et les choses se compliquent encore quand des bébés sont mystérieusement abandonnés sur le pas de sa porte. Voici la meute plongée de plein fouet dans les joies de la paternité, ce qui donne lieu à des passages absolument délectables.
Sur fond de préparatifs de Noël, Gail Carriger nous livre un texte un peu doux-amer qui fait du bien au moral. Une centaine de pages seulement, mais pas d’impression de précipitation. On a ici une petite intrigue qui tient la route, peut-être pas forcément la plus riche qui soit en action, mais avec assez d’éléments pour vous divertir.
Au milieu de tout ce remue-ménage, Biffy doit également gérer le retour de Lyall après sa longue absence. Pendant ces vingt années, il a appris à faire le deuil de son ancienne condition et est devenu l’alpha qu’il est aujourd’hui, mais il s'est également langui de cette relation tuée dans l’œuf. Les retrouvailles sont donc un peu teintées de gêne et de nostalgie, d’autant qu’avec leurs nouvelles fonctions d’Alpha et de Bêta, ni l’un ni l’autre ne savent vraiment sur quel pied danser quand ils se tournent autour.
C’est une romance qui ne déborde pas forcément de palpitations, ne vous attendez pas à passer ici par des grands huit émotionnels ou des scènes qui vous feront monter le rouge aux joues, non... mais c’est chou et tendre, une bonne petite lecture de fête qui met le sourire aux lèvres et offre une parenthèse de douceur. Après tout, Lyall et Biffy ont enfin le droit à leur histoire et comme dirait un loup blond un peu rigide de notre connaissance : About bloody time !
Dans la chronologie de l’univers, cette histoire se déroule quelques mois après Imprudence (le second opus des aventures de Prudence Maccon Akeldama), mais il n’est pas nécessaire de l’avoir lu pour saisir ce qui se trame ici. Pas de grand risque de spoil non plus, tout juste connaîtrez-vous ici un élément qui est le facteur déclencheur de l'intrigue d'Imprudence. Je vous recommande en revanche d’être à jour dans Le Protectorat de l’Ombrelle pour mieux comprendre les personnages, une partie de leur développement étant fortement liée à des révélations de cette première saga.
C’est donc Biffy que l’on retrouve dans ce roman, une vingtaine d’années après les événements de Sans Âge. Lord Maccon a pris sa retraite et c’est sur ses épaules que repose maintenant la meute de Londres. À lui de la guider dans cette difficile transition et vers une nouvelle ère.
Lord Maccon would say, "This is your time, Biffy. Bring us into the modern age. We have to learn to accommodate the present, or we are going to become obsolete. You’re important to all werewolves — you represent a new kind of Alpha."
Mais si Biffy a avec le temps accepté sa condition lupine, il a encore du mal à croire en ses compétences d’Alpha. Comment peut-il guider sa meute si une bonne partie des porte-clés a mis les voiles et que ses loups discutent la moindre de ses décisions, à commencer par la couleur des rideaux de leur nouveau domicile ?
En ces temps incertains, il aurait bien besoin du soutien de celui destiné à être son Bêta : le Professeur Lyall. Mais celui-ci se fait désirer. Et les choses se compliquent encore quand des bébés sont mystérieusement abandonnés sur le pas de sa porte. Voici la meute plongée de plein fouet dans les joies de la paternité, ce qui donne lieu à des passages absolument délectables.
Sur fond de préparatifs de Noël, Gail Carriger nous livre un texte un peu doux-amer qui fait du bien au moral. Une centaine de pages seulement, mais pas d’impression de précipitation. On a ici une petite intrigue qui tient la route, peut-être pas forcément la plus riche qui soit en action, mais avec assez d’éléments pour vous divertir.
“Hemming,” Biffy barked from slightly too close to Lyall. Lyall shivered. “Is that an infant you have clutched to your breast?”
“Hot water,” Adelphus was insisting. “Don’t human offspring always need hot water? Should I ask Cook to put the kettle to boil? He’s making a great deal of noise. Perhaps two kettles?”
“And clean linens? Or bandages, do we need bandages?” That was Quinn, his quizzical brow even more quizzical than usual, his dark hair spiked up as if he’d been running his hands through it.
“Oh, for goodness’ sake, Hemming isn’t in the act of giving birth! We need milk. Or is he old enough for mushy food? What do you think?”
Au milieu de tout ce remue-ménage, Biffy doit également gérer le retour de Lyall après sa longue absence. Pendant ces vingt années, il a appris à faire le deuil de son ancienne condition et est devenu l’alpha qu’il est aujourd’hui, mais il s'est également langui de cette relation tuée dans l’œuf. Les retrouvailles sont donc un peu teintées de gêne et de nostalgie, d’autant qu’avec leurs nouvelles fonctions d’Alpha et de Bêta, ni l’un ni l’autre ne savent vraiment sur quel pied danser quand ils se tournent autour.
C’est une romance qui ne déborde pas forcément de palpitations, ne vous attendez pas à passer ici par des grands huit émotionnels ou des scènes qui vous feront monter le rouge aux joues, non... mais c’est chou et tendre, une bonne petite lecture de fête qui met le sourire aux lèvres et offre une parenthèse de douceur. Après tout, Lyall et Biffy ont enfin le droit à leur histoire et comme dirait un loup blond un peu rigide de notre connaissance : About bloody time !
En bref...
Gail Carriger revisite l'univers du Protectorat de l'Ombrelle, avec une série de courtes romances sur des personnages de ses autres saga. C'est donc Biffy que l'on retrouve ici, une vingtaine d’années après les événements de Sans Âge. A lui maintenant de guider la meute de Londres et c'est loin d'être sans repos. Cela donne lieu a des passages absolument délectables qui m'ont mis le sourire aux lèvres. Et en plus de ce remue-ménage, Biffy doit également gérer le retour du Professeur Lyall, son nouveau Bêta, avec lequel il a eu une courte aventure par le passé. Gail Carriger nous livre ici une romance un peu douce-amer qui, sans faire passer par un grand huit émotionnel, offre une jolie parenthèse de tendresse et fait du bien au moral.
Gail Carriger revisite l'univers du Protectorat de l'Ombrelle, avec une série de courtes romances sur des personnages de ses autres saga. C'est donc Biffy que l'on retrouve ici, une vingtaine d’années après les événements de Sans Âge. A lui maintenant de guider la meute de Londres et c'est loin d'être sans repos. Cela donne lieu a des passages absolument délectables qui m'ont mis le sourire aux lèvres. Et en plus de ce remue-ménage, Biffy doit également gérer le retour du Professeur Lyall, son nouveau Bêta, avec lequel il a eu une courte aventure par le passé. Gail Carriger nous livre ici une romance un peu douce-amer qui, sans faire passer par un grand huit émotionnel, offre une jolie parenthèse de tendresse et fait du bien au moral.
J'ai beaucoup aimé
Série Supernatural Society
1. Romancing the Inventor
J'en ai pensé exactement la même chose que toi :P
RépondreSupprimerJe remarque que j'ai tendance à mieux noter mes textes courts car je sais que j'ai plus de mal à les apprécier en général donc quand je tome sur un qui me plait beaucoup la note monte xD
C'est exactement ça ! Je suis assez difficile en matière de textes courts, j'ai tendance à rester sur ma faim (en SFFF) ou à ne pas y croire (en romance), sauf si ce sont de petits textes style tranches de vie en complément d'une histoire plus conséquente. Du coup quand j'en trove un qui me plaît, tout de suite je m'enthousiasme vachement.
SupprimerOh j'espère vraiment que ces nouvelles seront traduites un jour parce que celle-ci au moins a vraiment l'air chouette. Puis Biffy et Lyall quoi ! :D
RépondreSupprimerTous les espoirs sont permis, les autres sagas ont été publiées en VF (ou sont en train d'être traduites). Après, ces nouvelles sont publiées en auto-édition en VO, donc c'est une autre négociation pour l'achat des droits. Mais j'espère de tout cœur que ce sera le cas, celle-là en tout cas est vraiment chouette.
SupprimerJe n'ai pas encore commencé cette série là mais tu sais à quel point l'univers de Gail Carriger est cher à mon coeur ^^. J'espère qu'ils seront traduits en français car je suis très paresseuse. Mais s'ils ne le sont pas je les lirai en anglais tant pis ;) j'adore Lyall et Biffy <3
RépondreSupprimerOh oui, je sais bien ^^ Pour la traduction je me dis qu'il y a de l'espoir comme ses autres sagas du même univers sont traduites. Mais même en VO tu peux le tenter je pense, ça se lit très bien, en plus c'est relativement court.
Supprimer