Les Enfants de l'Ô, cycle 1 : Le Cycle de Z’arkán - Tome 1
de Vanessa du Frat
de Vanessa du Frat
Editions Chromosome (2013)
440p
ebook
440p
ebook
Biologiste de formation, passionnée d'informatique, Vanessa du Frat a travaillé dans le milieu médical, l'informatique et l'édition. Elle vis à présent en Suisse, entre le lac Léman et le Jura.
En 2002, elle a commencé à publier Les Enfants de l’Ô sur internet sous forme de feuilleton, avec la possibilité laissée aux lecteurs de commenter chaque chapitre et donc de donner leur avis. Cette petite expérience démarrée en janvier 2002 a eu un certain succès, puisque le premier tome a été téléchargé pas loin de 15 000 fois et qu’il a obtenu le prix du roman Alexandrie en 2008. Suite à de nombreuses demandes des lecteurs, la saga a été publiée en différents tomes au format papier et numérique.
En 2002, elle a commencé à publier Les Enfants de l’Ô sur internet sous forme de feuilleton, avec la possibilité laissée aux lecteurs de commenter chaque chapitre et donc de donner leur avis. Cette petite expérience démarrée en janvier 2002 a eu un certain succès, puisque le premier tome a été téléchargé pas loin de 15 000 fois et qu’il a obtenu le prix du roman Alexandrie en 2008. Suite à de nombreuses demandes des lecteurs, la saga a été publiée en différents tomes au format papier et numérique.
Synopsis
Alia, 2340
Un étrange signal apparaît sur les écrans de surveillance ECO. Ludméa, jeune stagiaire envoyée sur le terrain pour chercher son origine, se retrouve en pleine tempête, au cœur de la forêt de Gonara. L’affaire semble intéresser de près Ruan Paso, directeur adjoint des départements militaires pour la recherche scientifique, un homme plein de secrets.
Terre, 2066
Les jumeaux Line et Lúka tentent de survivre sous le joug d’un père violent, obsédé par ses manipulations génétiques. Leur existence triste et routinière est chamboulée le jour où Lúka désobéit aux ordres en laissant s’évader un sujet d’une importance capitale… ce qui ne restera pas sans conséquences pour le futur.
Mon avis
En 2018, j’ai décidé d’entamer l’année par une petite prise de risque avec une autrice que je ne connaissais pas encore. Cécile Duquenne avait souvent vanté les mérites de ses livres sur Twitter, cela m’a suffi pour me lancer dedans.
SF plus biologique que technologique au programme et bien originale avec cela. Pas de destroyer stellaire ici, ni de chromes rutilants, mais deux planètes, deux époques, des personnages qui sautent allègrement de l’une à l’autre, de surprenantes capacités et un goût certain pour la manipulation génétique.
L’histoire, elle, est bourrée de mystères. Chaque ébauche de réponse soulève ainsi toujours plus de questions. La première moitié du livre m’a d’ailleurs complètement emportée, tout intriguée que j’étais par ce qui se tramait. On a ici un roman très prenant, même si un peu frustrant, car on n’est à la fin pas beaucoup plus avancé qu’au début.
Qu’est-ce que Z’arkán ? Quel est le véritable lien entre les personnages ? Pourquoi toutes ces manipulations ? D’où viennent la Machine et le Passage ?... Les théories sont nombreuses à se mélanger dans mon cerveau en ébullition, mais il va falloir m'apporter quelques réponses avant la fin du 5e tome, je ne vais pas tenir sinon ! Oui, je suis une grande impatiente.
Vanessa du Frat me donne en effet l’impression de travailler sur le long terme pour ce qui est des révélations. Là où cela est particulièrement bien géré, c’est que ces mystères ne proviennent pas d’une donnée extérieure à l’équation, mais bien des protagonistes eux-mêmes et de leur propension à la dissimulation.
Les faux semblants sont nombreux dans cette histoire qui s’épanouit au rythme des secrets des uns et des autres. On a beau suivre à tour de rôle les cinq personnages principaux, ils arrivent encore à nous cacher bien des choses. Je pense d’ailleurs ne pas être au bout de mes surprises avec eux.
Et si j’ai eu du mal à m’attacher à eux, force est de reconnaître que leur psychologie est vraiment bien fouillée. Ils sont pleins d’ambiguïté (sauf Ludméa, un peu trop droite pour moi) et on ne sait pas vraiment sur quel pied danser avec eux. Un instant bourreau, puis victime, ils nous entraînent dans un monde où rien n’est tout blanc ni tout noir.
Les relations, en particulier amoureuses, qui les unissent sont également assez spéciales, pour ne pas dire tordues. Elles prennent à mon goût un chouïa trop de place dans l’histoire, mais restent néanmoins fascinantes. Elles m’ont en revanche parfois laissé une petite sensation de malaise que je ne saurais vraiment expliquer.
En bref...
En voilà de la SF bourrée de mystères. On a ici un roman très prenant, même si un peu frustrant, car on n’est à la fin pas beaucoup plus avancé qu’au début. Là où cela est particulièrement bien géré, c’est que ces interrogations ne proviennent pas d’une donnée extérieure à l’équation, mais bien des protagonistes eux-mêmes et de leur propension à la dissimulation. Et si j’ai eu du mal à m’attacher à eux, force est de reconnaître que leur psychologie est vraiment bien fouillée. Ils sont pleins d’ambiguïté (sauf Ludméa, un peu trop droite pour moi) et on ne sait pas vraiment sur quel pied danser avec eux. Les relations qui les unissent, également, sont assez spéciales, pour ne pas dire tordues. Elles prennent à mon goût un chouïa trop de place dans l’histoire, mais restent néanmoins fascinantes. Elles m’ont en revanche parfois laissé une petite sensation de malaise que je ne saurais vraiment expliquer.
En voilà de la SF bourrée de mystères. On a ici un roman très prenant, même si un peu frustrant, car on n’est à la fin pas beaucoup plus avancé qu’au début. Là où cela est particulièrement bien géré, c’est que ces interrogations ne proviennent pas d’une donnée extérieure à l’équation, mais bien des protagonistes eux-mêmes et de leur propension à la dissimulation. Et si j’ai eu du mal à m’attacher à eux, force est de reconnaître que leur psychologie est vraiment bien fouillée. Ils sont pleins d’ambiguïté (sauf Ludméa, un peu trop droite pour moi) et on ne sait pas vraiment sur quel pied danser avec eux. Les relations qui les unissent, également, sont assez spéciales, pour ne pas dire tordues. Elles prennent à mon goût un chouïa trop de place dans l’histoire, mais restent néanmoins fascinantes. Elles m’ont en revanche parfois laissé une petite sensation de malaise que je ne saurais vraiment expliquer.
J'ai aimé, mais
Les Enfants de l'Ô, cycle 1 : Le Cycle de Z’arkán
1. Tome 1
2. Tome 2
3. Tome 3
4. Tome 4
5. Tome 5
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Il faudrait que je le relise car je me suis souviens des trames et de la relation assez sulfureuse entre luka et Line mais tout le reste est flou et du coup, j'ai peur d'être perdue quand je lirai la suite. Et je viens de relire ma chronique, j'avais été assez enthousiaste en fait :)
RépondreSupprimerOui en plus c'est le genre de livre j'ai où chaque détail a son importance pour la suite, j'ai l'impression. Surtout que là ce premier tome est plus dans la mise en place d'indices, le tissage de trame...
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