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Bilan 2021 #5 C'est que le début (d'accord, d'accord !)

Dernier volet de ce bilan annuel. Honnêtement, je ne sais pas si je ferai un article global sur cette année, stats à l’appui. D’habitude je vis pour ce genre de données, mais 2021 a tellement été en dents de scies que j’en ai même laissé tomber mon suivi à un certain moment. Je pense plutôt reprendre direct avec les chroniques, et autres articles classiques. 


En attendant, pour le top du jour, place aux belles découvertes de l’année, de nouvelles plumes que je retrouverai avec plaisir en 2022.




Ali Hazelwood (The Love Hypothesis) : la belle surprise en romance de l’année. J’avais repéré le titre bien avant sa publication et c’était une sortie de 2021 que j’attendais avec pas mal d’impatience. Pourquoi ? Je ne saurais le dire, il y a des titres comme ça qui vous enthousiasment de manière imprévue. 


Pourtant le trop du fake-dating n’est pas mon favori du genre (en revanche donnez moi du ennemies-to-lovers et je ne réponds plus de rien). Mais là, ce premier roman m’a séduite. C’est délicieusement nerdy, avec ces deux personnages à l’intelligence bien développée, mais incapable de draguer ou de flirter convenablement. Leurs échanges un brin maladroits sont hautement divertissants, pour une romance adorable au possible et sexy comme il faut. Et ça ne gâche rien, pas de drama forcé qui vient perturber les choses, même s’il faut bien reconnaître quelques problèmes de communication.





Anna Lee Huber (The Anatomist Wife) : une antiquité de ma wish list que l’ogre charmant a secouru pour mon Pumpkin Autumn Challenge. Un grand merci à lui, puisque je l’avais à peine terminé que j’avais une furieuse envie de me plonger dans la suite. C’est le premier tome d’une saga de polar dans les Highlands, un huis clos à la sauce 1830. Ça fleure les vieilles bibliothèques et les balades sous la bruine… une lecture qui se prête parfaitement à la saison automnale, à déguster avec une bonne tasse de thé en écoutant la pluie tomber. 


En matière de mystère, la fin reste relativement prévisible, mais l’exécution n’en pâtit pas trop. Et puis l’ambiance fait mouche et le duo d’enquêteurices fonctionne à merveille. Je sens que je tiens une nouvelle série au long cours. 






Tara Sivec / Andi Arndt (Heidi's Guide to Four Letter Words) :  bon, je triche un peu pour celui-là, doublement même. D’abord parce que j’avais déjà lu des romans de Tara Sivec (mais pas de sa co-autrice Andi Arndt, narratrice et productrice d’audiobooks). En plus je ne l’ai même pas encore fini, mais c’est dire à quel point je me régale. Plus j’écoute, plus je me marre toute seule comme une baleine. Il y a des perles de situations et de répliques dans ce texte, vous n’imaginez même pas. 


Il faut dire que le contexte s’y prête, puisque l’héroïne Heidi, institutrice de maternelle au chômage, adepte des romances Amish et à la mère un brin collet-monté, se retrouve par un coup du sort employée comme secrétaire d’une boîte spécialisée dans la réalisation d’audiobooks de romances érotiques. Un cubi de vin en solitaire plus tard, là voilà à créer un podcast,  Heidi’s Discount Erotica, où elle lit à voix haute des passages de récits récupérés à son boulot. 


C’est double vie légèrement scandaleuse, selon ses standards, va mener à bon nombre de quiproquos absolument délicieux. C’est un texte très frais, qui fait fonctionner les zygomatiques. La réalisation est de plus vraiment réussie, puisque le roman a été écrit avec ce format spécifique comme objectif. Encore un bon point pour les Audible original.

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