Outlander - Tome 7: An Echo in the Bone
Outlander - Tome 7: L'Echo des Coeurs Lointains (Partie 1 + 2)
de Diana Gabaldon
Orion Books (2010), 1ère édition en 2009
Publié en VF aux éditions Les Presses de la Cité et éditions J'ai Lu
1149 pages
ebook
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Diana Gabaldon est une romancière américaine originaire d'Arizona. Ses romans empruntent à plusieurs genres et sa série la plus célèbre, Outlander, fait l'objet d'une adaptation télévisée.
! ATTENTION, SPOILER SUR LES TOMES PRÉCÉDENTS !
Synopsis
Juillet 1776. Les treize colonies sécessionnistes ont signé leur déclaration d’indépendance, mais la guerre contre l’Empire britannique continue. Au lieu de s’engager dans l’armée de George Washington, Jamie Fraser décide de regagner l’Écosse afin de retrouver sa presse d’imprimerie. Pendant ce temps, William, fils adoptif de lord John Grey, débarque dans les colonies avec les armées envoyées par Sa Majesté pour écraser l’insurrection.
Au XXe siècle, Brianna et son mari Roger ont racheté et retapé le manoir de Lallybroch, propriété des Fraser. Ils suivent les aventures de Claire et de Jamie grâce aux lettres que ces derniers leur ont laissées dans un coffre...
Mon avis
Quel plaisir de retrouver cette saga que j’adore, même si, pour une fois, le coup de cœur n’a pas été au rendez-vous. Cela ne m’a pas empêchée d’éminemment apprécier ma lecture et notamment son contexte historique soigné. Une fois encore la magie Gabaldon a opéré et j’ai été transportée au cœur de la Guerre d’Indépendance. On arpente ainsi l’est des États unis, au rythme des affrontements de la révolution américaine. Mais l’Écosse n’est jamais bien loin, dans l’esprit de nos héros comme en filigrane de l’intrigue.
Si l’on continue en effet à suivre Claire et Jamie dans la tourmente du XVIIIe siècle, la caméra se colle également aux basques de Brianna et Roger, repartis en Écosse dans les années 70 et luttant pour retrouver leur place dans ce monde moderne.
D’autres voix se joignent au chœur, à commencer par Ian, un personnage que j’ai toujours beaucoup apprécié et que j’ai été ravie de voir ici sur le devant de la scène. C’est en compagnie de son chien Rollo qu’il accompagne Claire & Jamie dans leur périple. Le quatuor cherche en effet à rejoindre l’Écosse, mais se retrouve bien malgré lui embarqué au sein de l’armée continentale.
De l’autre côté de la ligne de démarcation, William, fils illégitime de Jamie, se bat pour la Couronne. C’est un personnage qui s’étoffe beaucoup au fil du tome, et j’ai maintenant hâte de voir son évolution face à certains développements. Lord John Grey a également voix au chapitre alors qu'il agit dans l'ombre. Ces passages m’ont d’ailleurs fait regretter de ne pas avoir lu le spin off consacré à sa personne. J’ai quelque part l’impression de ne pas avoir le bagage nécessaire pour complètement m’attacher à lui.
Les points de vue se diversifient ainsi considérablement. Certes, j’ai mes préférences (sans conteste les Fraser), mais j’ai trouvé que cet éventail apportait beaucoup au roman, notamment sur le plan historique, puisque l’on suit aussi bien le quotidien des rebelles que des Britanniques. Cela offre de plus une grande variété de situations. Escarmouches, intrigues politiques, amours contrariées, rencontres à tout va… Diana Gabaldon nous entraîne à nouveau dans une histoire d’une belle richesse.
Je l’ai en revanche trouvée un peu moins “épique” que dans les précédents volumes. Si les rebondissements mettent toujours à mal nos héros, je n’ai pas autant eu cette sensation d’abandon au cours de ma lecture, à enchaîner les pages le cœur battant et le souffle court. Associé à un petit coup de mou aux 2/3 du livre (une trop grande accumulation de manœuvres militaires à mon goût), cela explique mon absence de coup de cœur pour cet opus, même si je l’ai beaucoup aimé.
Un autre point que lequel j’aimerais revenir est le nombre d’heureux (ou malheureux hasards) dont Diana Gabaldon peuple son intrigue. Certes, la diversification des points de vue permet des jeux d’arc narratifs intéressants, avec des personnages qui se croisent sans forcément se reconnaître et une même suite d’évènements racontée selon différentes perspectives. J’ai cependant trouvé que l’auteure s’était un peu trop laissée aller à ce petit jeu.
On fait ainsi face à pléthore de coïncidences qui, quand elles se limitaient à la seule zone des Highlands, ne portaient pas à préjudices, mais que je trouve un peu too much du fait l’expansion du monde. Avec des protagonistes qui se baladent allègrement de l’Écosse aux USA en passant par la France et le Québec, les possibilités d’association sont réduites, je pense. Et pourtant, tout ce petit monde ne cesse de se croiser ou de se retrouver liés d’une manière ou d’une autre. Cela va jusqu’aux personnages secondaires, de manière parfois anecdotique, comme un charpentier que l’on rencontre blessé sur un champ de bataille avant de faire la connaissance de sa femme à 1000 lieues de la. Et je ne parle même pas des révélations mettant en scène des figures disparues depuis quelques tomes.
On ne peut cependant pas nier que la chose est très bien ficelée, les lignes de vie convergeant peu à peu jusqu'à une dose explosive de retournements de situation. Quand les masques tombent enfin, le lecteur est alors laissé tout chamboulé face à de multiples cliffhangers. Il me tarde maintenant de me plonger dans la suite.
En bref...
Quel plaisir de retrouver cette saga que j’adore, même si, pour une fois, le coup de cœur n’a pas été au rendez-vous. Cela ne m’a pas empêchée d’éminemment apprécier ma lecture et notamment son contexte historique soigné. Une fois encore la magie Gabaldon a opéré et j’ai été transportée en pleine tourmente de la Guerre d'Indépendance américaine. Mais l’Écosse n’est jamais bien loin, dans l’esprit de nos héros comme en filigrane de l’intrigue. La diversification des points de vues permet en effet de varier aussi bien les situations que les paysages. Certes, j’ai mes préférences (sans conteste les Fraser), mais j’ai trouvé que cet éventail apportait beaucoup au roman. Escarmouches, intrigues politiques, amours contrariées, rencontres à tout va… Diana Gabaldon nous entraîne à nouveau dans une histoire d’une belle richesse. Je l’ai en revanche trouvée un peu moins “épique” que dans les précédents volumes, tout comme trop sujette aux coïncidences. Les personnages ne cessent ainsi de se croiser ou de se retrouver liés d’une manière ou d’une autre, sur un terrain de jeu allant de l'Ecosse aux USA en passant par la France et le Québec. On ne peut cependant pas nier que la chose est très bien ficelée, les lignes de vie convergeant peu à peu jusqu'à une dose explosive de retournements de situation. Quand les masques tombent enfin, le lecteur est alors laissé tout chamboulé face à de multiples cliffhangers. Il me tarde maintenant de me plonger dans la suite.
Quel plaisir de retrouver cette saga que j’adore, même si, pour une fois, le coup de cœur n’a pas été au rendez-vous. Cela ne m’a pas empêchée d’éminemment apprécier ma lecture et notamment son contexte historique soigné. Une fois encore la magie Gabaldon a opéré et j’ai été transportée en pleine tourmente de la Guerre d'Indépendance américaine. Mais l’Écosse n’est jamais bien loin, dans l’esprit de nos héros comme en filigrane de l’intrigue. La diversification des points de vues permet en effet de varier aussi bien les situations que les paysages. Certes, j’ai mes préférences (sans conteste les Fraser), mais j’ai trouvé que cet éventail apportait beaucoup au roman. Escarmouches, intrigues politiques, amours contrariées, rencontres à tout va… Diana Gabaldon nous entraîne à nouveau dans une histoire d’une belle richesse. Je l’ai en revanche trouvée un peu moins “épique” que dans les précédents volumes, tout comme trop sujette aux coïncidences. Les personnages ne cessent ainsi de se croiser ou de se retrouver liés d’une manière ou d’une autre, sur un terrain de jeu allant de l'Ecosse aux USA en passant par la France et le Québec. On ne peut cependant pas nier que la chose est très bien ficelée, les lignes de vie convergeant peu à peu jusqu'à une dose explosive de retournements de situation. Quand les masques tombent enfin, le lecteur est alors laissé tout chamboulé face à de multiples cliffhangers. Il me tarde maintenant de me plonger dans la suite.
J'ai beaucoup aimé
Saga Outlander
9. Go Tell the Bees that I Am Gone / ? (à paraître en VO)
Il me tarde de relire le tome 6 (je l'ai programmé pour novembre, j'espère que je m'y tiendrai) pour pouvoir enfin découvrir ce tome 7 qui sera inédit pour moi ! Pour ce qui est des rencontres fortuites, je dis toujours que le monde est un village, j'en ai souvent eu la preuve au cours de mon nomadisme :) Du coup, ça ne devait pas être bien différent au XVIII siècle :D
RépondreSupprimerEnfin de l'inédit ;) même si je pense que c'est typiquement le genre de saga qu'on prend plaisir à relire. Sinon je suis bien d'accord pour l'idée que le monde est un village (nomadisme chez moi aussi ^^), mais là il a été limite réduit à la taille d'un bourg de 250 habitants ;)
SupprimerÇa y est je l'ai lu et on a à peu près le même avis sur les bons côtés (Ian par exemple) et les moins bons (tout le côté militaire). Et c'est vrai que les rencontres comme si l'intrigue se passait dans un rayon de 10 kms sont un peu tirées par les cheveux :)
SupprimerAh tu vois !!! ;)
SupprimerJe n'ai pas encore ce tome-là dans ma PAL mais je suis bien déterminée à étoffer ma collection Outlander durant l'hiver et je vais lire le tome 6 dès que j'aurais un peu de temps devant moi parce que c'est un sacré pavé qui promet de m'occuper un moment ! ^^ En tous cas, ton avis très enthousiaste me donne envie de découvrir la suite de la saga ! ;)
RépondreSupprimerSacré pavé le T6, mais je l'ai trouvé super prenant. J'espère qu'il te plaira autant qu'à moi. Et oui, je suis assez enthousiaste sur cette série, elle me passionne vraiment sur la longueur sans perdre son souffle, c'est rare.
SupprimerIl faut absolument que je me mette à jour ^^
RépondreSupprimerTu n'a plus d'excuse en plus, tous tous les tomes sont parus en VF ;)
SupprimerJ'ai lu ton avis en diagonale pour ne pas me spoiler mais en tout cas, je suis ravie que malgré les tomes cette série soit toujours aussi bien. :)
RépondreSupprimerAU pire le petit "en bref" est toujours sans spoilers ^^ (enfin j'essaye). Mais oui, c'est ce qui me plaît tant dans cette saga, malgré les tomes, la qualité est toujours au rendez-vous. Je n'ai pas du tout de sensation d’essoufflement.
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