Red Rising - Tome 1
de Pierce Brown
Éditions Hodder (2004)
Éditions Hodder (2004)
publié en VF aux éditions Hachette
382 pages
Pierce Brown a passé son enfance à traverser les États-Unis, construisant des forteresses et des pièges pour ses petits cousins dans les bois et les déserts de huit états différents. En 2010, son diplôme universitaire en poche, il travaille dans une start-up sur les médias sociaux, puis chez Disney. Red Rising, son premier roman, remporte un succès immédiat aux États-Unis et en Angleterre.
Synopsis
« J’aurais pu vivre en paix. Mes ennemis m’ont jeté dans la guerre. »
Darrow n’est pas un héros. Tout ce qu’il souhaite, c’est vivre heureux avec l’amour de sa vie. Mais les Ors, les dirigeants de la Société, en ont décidé autrement. Ils lui ont tout enlevé : sa raison de vivre, ses certitudes, jusqu’à son reflet dans le miroir.
Darrow n’a plus d’autre choix que de devenir comme ceux qui l’écrasent. Pour mieux les détruire. Il va être accepté au légendaire Institut, y être formé avec l’élite des Ors, dans un terrain d’entraînement grandeur nature.
Sauf que même ce paradis est un champ de bataille. Un champ de bataille où règnent deux règles : tuer ou être tué, dominer ou être dominé.
Mon avis
Enfin je me suis lancé dans cette saga si encensée. Le bestiau attendait depuis mi-2015 dans ma PAL, et il y a peut-être séjourné trop longtemps. Trop de lectures de ce type entre temps, je pense, et une hype qui me faisait m’attendre à un truc époustouflant. Malheureusement, je suis en grande partie passée à côté du roman. Cela n’a pas été une purge tout le long, je vous rassure, néanmoins, cet opus ne finira clairement pas dans mon top 5 du mois.
J’ai déjà trouvé qu’il prenait terriblement son temps. Alors d’accord, première tome, tout ça, il faut cependant 1/3 du roman pour que l’on touche vaguement du doigt le coeur de l’intrigue, plus de la moitié pour arriver à l’affrontement et que les choses se mettent à bouger. Avec une 4e de couverture qui promettait du lourd, mois je n’attendais qu’une chose : du sang, de la sueur et des larmes. Ouais, c’est mon côté vindicatif. Faut croire que j’aurais fini chez les Mars.
C’est un roman qui n’est pas exempt de clichés du genre également. Les personnages restent dans leurs rôles assez calibrés et ne m’ont pas fait des masses d’effet, à part peut-être Fitchner et Sevro, très bons dans la catégorie outsiders. Quant à Darrow, il est trop « parfait » à mon goût. Résultat, j’ai eu du mal à me sentir impliquée dans ses déboires. Les péripéties, nombreuses au demeurant dans la 2e partie, me sont un peu passés au-dessus.
Je suis restée détachée de l’intrigue, dommage. Il faut cependant admettre que si certains retournements sont attendus, ou tout du moins si Darrow se sort un peu trop souvent miraculeusement des embrouilles (en même temps, surhomme, tout ça), d’autres m’ont laissée pantoise. Bon point, donc.
D’autres éléments m’ont bien plu, à commencer par le cadre. L’épreuve en tant que telle n’a rien de nouveau, mais les influences romaines de la chose ont parlé à l’historienne qui sommeille en moi, et le mélange SF et environnement plus ou moins archaïque m’a convaincue. Cela permet d’ailleurs au roman de tirer son épingle du jeu.
Le côté stratégique à l’oeuvre, également, tout comme les différentes manipulations, restent ce qui m’a le plus emportée. Je pense d’ailleurs que c’est quelque chose qui a des chances d’être mis en valeur dans la suite de la saga, vu comme cela s’annonce. Jusqu’à récemment, j’hésitais encore à me plonger dedans, mais comme cette première trilogie va être à l’honneur les prochaines semaines dans un challenge auquel je participe (challenge SFFF), je me dis : allez hop, soyons folle.
En bref...
1/3 du roman pour que l’on touche vaguement du doigt le coeur de l’intrigue, plus de la moitié pour arriver à l’affrontement et que les choses se mettent à bouger... ça prend son temps tout ça. C’est un roman qui n’est pas exempt de clichés du genre également, à commencer par son héros trop parfait. Résultat, j’ai eu du mal à me sentir impliquée dans ses déboires et les péripéties, nombreuses au demeurant dans la 2e partie du roman, me sont un peu passés au-dessus. Je suis restée détachée de l’intrigue, dommage.
Pourtant il y a des éléments dedans qui m’ont bien plu, à commencer par le cadre et ses influences romaines. Le côté stratégique à l’oeuvre, également, tout comme les différentes manipulations, restent ce qui m’a le plus emportée.
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