Lady Darby Mysteries - Tome 1 : The Anatomist's Wife
de Anna Lee Huber
Berkley (2012)
Berkley (2012)
355 pages
Originaire d'Ohio, Anna Lee Huber est diplômée avec mention de l'université de Lipscomb à Nashville, dans le Tennessee, où elle s'est spécialisée en musique et en psychologie. Elle vit actuellement dans l'Indiana avec sa famille et travaille d'arrache-pied à son prochain roman
Synopsis (traduction perso)
Écosse, 1830. Suite à la mort de son mari, Lady Darby s'est réfugiée dans la propriété de sa sœur, trouvant un réconfort dans sa passion pour la peinture. Mais lorsque ses hôtes organisent une fête pour le gratin de la société londonienne, Kiera ne peut se soustraire à l'ire de ceux qui pensent qu'elle est aussi contre nature que son mari, un anatomiste qui utilisait les talents artistiques de sa femme pour servir ses propres objectifs macabres.
Kiera veut mettre son passé de côté, mais lorsqu'un des invités de la maison est assassiné, son beau-frère lui demande d'utiliser ses connaissances en anatomie pour aider l'insupportable Sebastian Gage, un autre invité ayant une certaine expérience d’enquêteur. Et si Gage est manifestement plus compétent qu’elle ne le pensait au départ, Kiera n’est pas prête à baisser sa garde, d’autant que les rumeurs et les accusations fusent.
Alors que les recherches de Kiera et Gage les mènent à d’encore plus macabres découvertes, une série de notes inquiétantes exhorte Lady Darby à abandonner l’enquête. Kiera est cependant déterminée à protéger sa famille et prouver son innocence, même si elle risque de devenir la prochaine victime..
Mon avis
Si vous passez de temps en temps dans le coin, vous n’êtes pas sans savoir que je ne résiste pas à une bonne petite lecture écossaise. Arpenter les Highlands sous la bruine, ça me fait vibrer, et je suis loin d’avoir été déçue avec ce roman.
L’ambiance à la limite du huis clos sur fond de château écossais était délicieuse, d’autant que j’ai dévoré le roman en plein automne, une tasse de thé à la main en écoutant la pluie tomber. Oui, le contexte fait toute la différence. Il n’empêche que j’ai pris mon pied à arpenter bibliothèque feutrée, couloirs glacés et chemin boueux.
Le décor forme un écrin de choix pour cette histoire qui mélange polar et historique. Certes, le ton est parfois un peu anachronique pour l’époque (l’intrigue se déroule en 1830), mais je ne vais pas pinailler. Globalement, l'immersion est au top.
Au niveau de l’intrigue, il y a ce qu’il faut de découvertes de cadavres et phase d’enquêtes, avec quelques révélations bien placées. Ce n’est pas le policier le plus palpitant qui soit et j’avais deviné lae coupable assez rapidement, à défaut d’avoir mis le doigt sur le mobile complet, mais cela fait le job. Et le fait que l’héroïne se retrouve très vite prise à partie dans cette histoire de meurtre renforce les enjeux et l’implication que l’on peut ressentir.
J’ai de plus aimé le côté petite plongée dans les moeurs de la bonne société, où Kiera et son passé pour le moins peu conventionnel détonne. Pour l’époque, ses capacités particulières en anatomie apportent la petite touche qui lui permet de se démarquer par rapport à d’autres enquêtrices du même acabit.
Qui de plus est, le duo qu’elle forme avec Gage possède une belle dynamique. Alors oui, cela fait un peu revu dans le genre craquera/craquera pas, mais cela reste efficace et me donne envie de les retrouver.
En bref...
Du polar dans les Highlands, un huis clos à la sauce 1830… et une lecture qui se prête parfaitement à la saison, à déguster avec une bonne tasse de thé en écoutant la pluie tomber. La fin reste relativement prévisible, mais l’ambiance fait mouche et le duo d’enquêteurices fonctionne à merveille. C’était une parfaite lecture automnale. Est-ce que je l’aurais autant apprécié à un autre moment ? Pas sûr. Est-ce que j’aurais plus pesté contre la légèreté de l’intrigue policière ? Probablement. Mais à cette période-là, c’était exactement ce qu’il me fallait et pour moi, c’est ça le plus important
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