Ravished
d'Amanda Quick
d'Amanda Quick
Bantam (2014, première publication VO en 1992)
385 p
ebook
385 p
ebook
Amanda Quick est le nom de plume d'une auteure américaine de romances historiques. En tant que Jayne Ann Krentz (son nom marital) elle écrit des romances contemporaines et, sous le nom de Jayne Castle (son nom de jeune fille), des romances futuristes ou paranormales. Elle a à ce jour écrit plus de 120 romans, dont une trentaine ont été classés sur la New York Times Best Seller List.
Synopsis (traduction perso)
Il n’y a aucun doute. Miss Harriet Pomeroy a bel et bien besoin d’un homme. Quelqu’un de puissant et intelligent qui pourrait l’aider à faire fuir les voleurs sans scrupules utilisant ses bien aimées grottes pour cacher leur butin. Mais quand Harriet fait venir Gideon Westbrook, Vicomte St Justin, a son aide, elle ne peut pas savoir qu’elle a invoqué le diable en personne.
Adoubé la Bête de Blackthorne Hall en raison de son visage balafré et son passé lubrique, Gideon est fort, fier et notoirement menaçant. Mais Harriet ne peut trouver en son cœur aucune raison de le craindre. Elle sent dans son regard fauve une douleur sauvage qu’elle désire apaiser... et une passion brûlante à laquelle elle meurt d’envie de répondre. Tombée entre les griffes de la bête, Harriet doit trouver un moyen de gagner son cœur et échapper au piège mortel qu’un scélérat qui veut les voir séparés a placé sur leur chemin.
Mon avis
En matière de romance, je fais confiance les yeux fermés à la team d’In need of Prince Charming, I don't think so. Bien souvent quand j’ai envie de découvrir quelque chose de nouveau, je vais me perdre sur leur blog et grappiller quelques noms au passage. C’est comme ça que je suis tombée cet ouvrage qui figure dans le top 15 de Chi-chi. Sans cette caution Princesses & Paillettes, je ne suis pas sûre que je me serais penchée dessus (et ça aurait été bien dommage).
Il faut dire que la bête date quand même de 1992 et que même si sa couverture est étonnamment sobre (l'extérieure, la stepback ou couverture intérieure c'est une autre histoire), je craignais un côté un peu trop "old school" à mon goût. Certes, les années 90 ne sont pas si loin que ça, mais face à ma Sainte Trinité plus moderne Tessa Dare/Sarah Mac Lean/Courtney Milan, j’avais peur que le livre ne tienne pas la route. Alors oui, on n’échappe pas aux douces fleurs, noyaux de feu liquide, bourgeon de désir féminin et autres circonvolutions littéraires (je me demande si les auteurs ont un lexique qu’ils se partagent ^^), mais l’ensemble reste néanmoins bien pêchu ou tout du moins assez "witty" pour que j’y aie tout à fait trouvé mon compte. Point de demoiselles en pâmoison ici, les personnages en jettent, les dialogues sont acérés et le tout surtout très fun !
L’autre détail qui me faisait un peu tiquer, c’est le nom du héros, bien loin de vendre du rêve. Oui, je sais, à défaut de délit de sale gueule on a ici du délit de sale nom, mais moi la seule chose que Gideon m’évoque c’est le personnage d’Esprits Criminels ou le chat de Pinocchio. Pas super accrocheur quoi... Cela aurait été bien bête de le snober, car il gagne à être connu ce cher Vicomte St Justin. Bon, je ne vais pas vous refaire le topo sur ma faiblesse pour les grands bruns bougons et tourmentés au cœur d’or, mais il en est un échantillon fort convaincant, avec juste ce qu’il faut de sombre passé pour épicer le truc (j’en vois qui ricanent au dernier rang là, mais je vous jure, le bazar est vraiment bien ficelé de ce côté-là). S’il est facile de tomber dans le cliché ou l’excès avec ce type de personnage, Amanda Quick se sort avec brio de l’exercice.
L’autre élément très réussi de cette histoire, c’est indubitablement Harriet, le genre d’héroïne complètement décalée que j’adore suivre. Passionnée par les fossiles, elle est prête à tout pour défendre les précieuses cavernes devenues son terrain de chasse. Qu’importe les voleurs qui y ont élu domicile, qu’importent le danger et sa réputation, Harriet veut sauver SES grottes. Drôle et indépendante, elle est décidée à obtenir gain de cause, même s’il faut pour cela se confronter à la Bête de Blackthorne Hall ou Gideon Blackthorne, le propriétaire légitime sommé d’exercer un peu de son autorité.
De l’autorité, il en a justement à revendre le Monsieur, et il apprécie peu d’être tiré de sa réclusion volontaire pour une histoire de fossile. Mais il a beau grogner, Harriet ne faiblit pas. Pire encore, elle semble intriguée par sa personne. Le pauvre Gideon, lui, se retrouve un brin désemparé face à une telle énergumène et ça n’en est que plus délicieux. Si l’alchimie entre ces deux-là est au rendez-vous — ils forment d’ailleurs un duo très touchant — leur dynamique est également, et avant tout, très fun. Et moi dans une romance historique je cherche à swooner et avoir les papillons, certes, mais aussi à rigoler… surement parce que dans ma tête c’est associé à un côté feel good. Il me faut du personnage secondaire un peu excentrique, des héros avec du répondant et des échanges plein de piquants. Sur ce point-là, j’ai été conquise.
Si en plus vous ajoutez à cela quelques mystères plutôt bien menés et des rebondissements encore assez crédibles, vous obtenez un mélange ma foi fort convaincant. Bon, je n’irais pas jusqu’à dire que c’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes, mais on y trouve parfois de très bonnes tambouilles. Seul hic, cela n’a pas été officiellement traduit en français. Vous m’en voyez navrée si cet avis vous a alléché.
Allez, pour me faire pardonner et pour le plaisir des yeux (aheeeem), je vous mets la stepback cover / couverture intérieure.
Il faut dire que la bête date quand même de 1992 et que même si sa couverture est étonnamment sobre (l'extérieure, la stepback ou couverture intérieure c'est une autre histoire), je craignais un côté un peu trop "old school" à mon goût. Certes, les années 90 ne sont pas si loin que ça, mais face à ma Sainte Trinité plus moderne Tessa Dare/Sarah Mac Lean/Courtney Milan, j’avais peur que le livre ne tienne pas la route. Alors oui, on n’échappe pas aux douces fleurs, noyaux de feu liquide, bourgeon de désir féminin et autres circonvolutions littéraires (je me demande si les auteurs ont un lexique qu’ils se partagent ^^), mais l’ensemble reste néanmoins bien pêchu ou tout du moins assez "witty" pour que j’y aie tout à fait trouvé mon compte. Point de demoiselles en pâmoison ici, les personnages en jettent, les dialogues sont acérés et le tout surtout très fun !
L’autre détail qui me faisait un peu tiquer, c’est le nom du héros, bien loin de vendre du rêve. Oui, je sais, à défaut de délit de sale gueule on a ici du délit de sale nom, mais moi la seule chose que Gideon m’évoque c’est le personnage d’Esprits Criminels ou le chat de Pinocchio. Pas super accrocheur quoi... Cela aurait été bien bête de le snober, car il gagne à être connu ce cher Vicomte St Justin. Bon, je ne vais pas vous refaire le topo sur ma faiblesse pour les grands bruns bougons et tourmentés au cœur d’or, mais il en est un échantillon fort convaincant, avec juste ce qu’il faut de sombre passé pour épicer le truc (j’en vois qui ricanent au dernier rang là, mais je vous jure, le bazar est vraiment bien ficelé de ce côté-là). S’il est facile de tomber dans le cliché ou l’excès avec ce type de personnage, Amanda Quick se sort avec brio de l’exercice.
L’autre élément très réussi de cette histoire, c’est indubitablement Harriet, le genre d’héroïne complètement décalée que j’adore suivre. Passionnée par les fossiles, elle est prête à tout pour défendre les précieuses cavernes devenues son terrain de chasse. Qu’importe les voleurs qui y ont élu domicile, qu’importent le danger et sa réputation, Harriet veut sauver SES grottes. Drôle et indépendante, elle est décidée à obtenir gain de cause, même s’il faut pour cela se confronter à la Bête de Blackthorne Hall ou Gideon Blackthorne, le propriétaire légitime sommé d’exercer un peu de son autorité.
De l’autorité, il en a justement à revendre le Monsieur, et il apprécie peu d’être tiré de sa réclusion volontaire pour une histoire de fossile. Mais il a beau grogner, Harriet ne faiblit pas. Pire encore, elle semble intriguée par sa personne. Le pauvre Gideon, lui, se retrouve un brin désemparé face à une telle énergumène et ça n’en est que plus délicieux. Si l’alchimie entre ces deux-là est au rendez-vous — ils forment d’ailleurs un duo très touchant — leur dynamique est également, et avant tout, très fun. Et moi dans une romance historique je cherche à swooner et avoir les papillons, certes, mais aussi à rigoler… surement parce que dans ma tête c’est associé à un côté feel good. Il me faut du personnage secondaire un peu excentrique, des héros avec du répondant et des échanges plein de piquants. Sur ce point-là, j’ai été conquise.
Si en plus vous ajoutez à cela quelques mystères plutôt bien menés et des rebondissements encore assez crédibles, vous obtenez un mélange ma foi fort convaincant. Bon, je n’irais pas jusqu’à dire que c’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes, mais on y trouve parfois de très bonnes tambouilles. Seul hic, cela n’a pas été officiellement traduit en français. Vous m’en voyez navrée si cet avis vous a alléché.
Allez, pour me faire pardonner et pour le plaisir des yeux (aheeeem), je vous mets la stepback cover / couverture intérieure.
En bref...
Une bonne petite romance historique. Le ton au début était peut être un peu désuet, mais l'ensemble a su me convaincre. L'alchimie entre les personnages est au rendez-vous et leur duo aussi touchant que fun. Et moi dans une romance historique je cherche à swooner et avoir les papillons, certes, mais aussi à rigoler … surement parce que dans ma tête c’est associé à un côté feel good. Il me faut du personnage secondaire un peu excentrique, des héros avec du répondant et des échanges plein de piquants. Check, check et recheck !.
Une bonne petite romance historique. Le ton au début était peut être un peu désuet, mais l'ensemble a su me convaincre. L'alchimie entre les personnages est au rendez-vous et leur duo aussi touchant que fun. Et moi dans une romance historique je cherche à swooner et avoir les papillons, certes, mais aussi à rigoler … surement parce que dans ma tête c’est associé à un côté feel good. Il me faut du personnage secondaire un peu excentrique, des héros avec du répondant et des échanges plein de piquants. Check, check et recheck !.
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