Les Foulards Rouges - Saison 3 : Évoria
de Cécile Duquenne
Editions Bragelonne (2017)
Sortie de l'intégrale le 23 août 2017
Sortie de l'intégrale le 23 août 2017
~70p par épisode
Cécile Duquenne (née en 1988) est une auteure française de SFFF, traductrice et doctorante en langue et littérature japonaise.
! Attention, spoilers sur les épisodes précédents !
Synopsis
Lorsque Renaud ouvre les yeux pour découvrir où il a réussi à les faire atterrir tous les deux, c’est avec stupeur qu’il contemple les étendues désertiques de Bagne que, visiblement, son inconscient considère comme leur véritable maison. Sur le sol à côté d’elle, Lara tarde à se réveiller. Renaud a-t-il pris trop de risques, cette fois ? A-t-il perdu la femme qu’il aime en plus de tous ses amis et de leur seule chance de sauver l’humanité... ?
Mon avis
Voilà trois saisons que je suis les Foulards Rouges, trois saisons à attendre impatiemment la parution d’un nouvel épisode, trois saisons à vibrer au rythme de ces aventures. Il y a des sagas comme cela qui vous touchent irrémédiablement, des péripéties qui savent vous faire frémir, des personnages dont le destin vous hante...
J’ai dès les premières pages été emportée par cet univers aussi rétro que futuriste. Bagne a quelque chose de terriblement fascinant, je trouve, en raison de ses paysages âpres, bien sûr, mais également son atmosphère au croisement du western spaghetti, de l’uchronie, du planet opera et du steampunk.
Mais si c’est une ambiance et ses descriptions bien léchées qui m’ont tout d’abord séduite, c’est bien une intrigue palpitante qui m’a retenue. Diablement rythmée, terriblement entraînante, pleine de rebondissements, assaisonnée de révélations, toujours plus de questions... sans parler de ces pu**in de cliffhangers... elle est de celles qui vous font tourner les pages en haletant.
Cécile Duquenne a vraiment un don, tant pour la gestion du rythme et de l’information que pour la mise en scène. Je garderai à jamais en tête ces images de l’attaque de l’Hacienda, "Paint It, Black" dans les oreilles, d’abordages aériens de vaisseaux, de course poursuite sur une grue et de combats de la dernière chance. J’en ai accumulé des palpitations lors de ma lecture.
Et que dire de ces personnages explosifs ! Ils n’en finissent pas d’évoluer, tout comme leurs relations, ajoutant de ce fait une belle épaisseur à l’histoire. Même au bout de trois saisons, ils n’ont de cesse de se réinventer et surprendre le lecteur au passage. Et après tout ce temps passé à prendre des coups et se relever avec eux, à trembler au rythme de leurs aventures, le moment de leur dire adieu avait quelque chose de terriblement angoissant.
Alors, quid de cette ultime saison ? Je vous propose un retour, épisode par épisode. ATTENTION SPOILERS (rien de dramatique je vous rassure, mais les épisodes étant courts, il est dur de ne rien révéler dessus si on veut au moins dire de quoi il est question. Si vous ne voulez absolument rien savoir, arrêtez-vous là).
J’ai dès les premières pages été emportée par cet univers aussi rétro que futuriste. Bagne a quelque chose de terriblement fascinant, je trouve, en raison de ses paysages âpres, bien sûr, mais également son atmosphère au croisement du western spaghetti, de l’uchronie, du planet opera et du steampunk.
Mais si c’est une ambiance et ses descriptions bien léchées qui m’ont tout d’abord séduite, c’est bien une intrigue palpitante qui m’a retenue. Diablement rythmée, terriblement entraînante, pleine de rebondissements, assaisonnée de révélations, toujours plus de questions... sans parler de ces pu**in de cliffhangers... elle est de celles qui vous font tourner les pages en haletant.
Cécile Duquenne a vraiment un don, tant pour la gestion du rythme et de l’information que pour la mise en scène. Je garderai à jamais en tête ces images de l’attaque de l’Hacienda, "Paint It, Black" dans les oreilles, d’abordages aériens de vaisseaux, de course poursuite sur une grue et de combats de la dernière chance. J’en ai accumulé des palpitations lors de ma lecture.
Et que dire de ces personnages explosifs ! Ils n’en finissent pas d’évoluer, tout comme leurs relations, ajoutant de ce fait une belle épaisseur à l’histoire. Même au bout de trois saisons, ils n’ont de cesse de se réinventer et surprendre le lecteur au passage. Et après tout ce temps passé à prendre des coups et se relever avec eux, à trembler au rythme de leurs aventures, le moment de leur dire adieu avait quelque chose de terriblement angoissant.
Alors, quid de cette ultime saison ? Je vous propose un retour, épisode par épisode. ATTENTION SPOILERS (rien de dramatique je vous rassure, mais les épisodes étant courts, il est dur de ne rien révéler dessus si on veut au moins dire de quoi il est question. Si vous ne voulez absolument rien savoir, arrêtez-vous là).
Episode 1 : The Cell
Bagne, ça vous gagne !!! Ouais, j’aurais aussi pu commencer par "tu es né poussière et tu retourneras dans la poussière", mais vous avez saisi l’idée. Sortez les colts et apprêtez-vous à bouffer de la sueur et du sable, car on repart sur Bagne. Oh Yeah !
Il faut croire qu’inconsciemment Renaud considère cette terre un brin inhospitalière comme sa maison puisque son petit saut dans l’inconnu les a ramenés, Lara et lui, au point de départ. En même temps, vu comme ils ont dérouillé au cours de leurs dernières aventures, on en vient à se dire que "there is no place like home" (oui ce sera l’avis à citations foireuses). Au final, ce désert rouge avait beau être dangereux, au moins on savait à quoi s’en tenir.
Retour à Bagne, donc, et ça, c’est grave chouette. Parce que, oui, Bagne ton univers impitoyable, Bagne glorifie la loi du plus fort, Bagne sous ton soleil implacable, mais Bagne et ton atmosphère inimitable aussi, qui m’avait bien manquée. Et on a beau se retrouver en terrain conquis, tout est cependant à redécouvrir, la Fédération de feu le Capitan ayant connu un petit changement de style managérial depuis la grande évasion. Une habile gestion des points de vue permet d’ailleurs de développer cet aspect. Eh oui, Lara et Renaud ne sont pas les seuls à avoir voix au chapitre ici... mais chuuuuut.
Quant à notre duo principal, il est un peu mal en point. Disons que Lara n’a pas super bien digéré le saut dans l’espace et que Renaud culpabilise suite aux événements dramatiques de la fin de S2, mais cela ne lui donne que plus de relief. Ajoutez à cela des perspectives pas super réjouissantes (ils doivent quand même un peu recommencer à zéro) et vous obtenez un épisode avec une belle tension latente. Alors d’accord, ce n’est pas le plus blindé d’action du lot, pourtant on ne s’ennuie pas un instant avec ce nouveau déséquilibre des forces à prendre en compte et ces angoisses pour les personnages à avoir.
Il faut croire qu’inconsciemment Renaud considère cette terre un brin inhospitalière comme sa maison puisque son petit saut dans l’inconnu les a ramenés, Lara et lui, au point de départ. En même temps, vu comme ils ont dérouillé au cours de leurs dernières aventures, on en vient à se dire que "there is no place like home" (oui ce sera l’avis à citations foireuses). Au final, ce désert rouge avait beau être dangereux, au moins on savait à quoi s’en tenir.
Retour à Bagne, donc, et ça, c’est grave chouette. Parce que, oui, Bagne ton univers impitoyable, Bagne glorifie la loi du plus fort, Bagne sous ton soleil implacable, mais Bagne et ton atmosphère inimitable aussi, qui m’avait bien manquée. Et on a beau se retrouver en terrain conquis, tout est cependant à redécouvrir, la Fédération de feu le Capitan ayant connu un petit changement de style managérial depuis la grande évasion. Une habile gestion des points de vue permet d’ailleurs de développer cet aspect. Eh oui, Lara et Renaud ne sont pas les seuls à avoir voix au chapitre ici... mais chuuuuut.
Quant à notre duo principal, il est un peu mal en point. Disons que Lara n’a pas super bien digéré le saut dans l’espace et que Renaud culpabilise suite aux événements dramatiques de la fin de S2, mais cela ne lui donne que plus de relief. Ajoutez à cela des perspectives pas super réjouissantes (ils doivent quand même un peu recommencer à zéro) et vous obtenez un épisode avec une belle tension latente. Alors d’accord, ce n’est pas le plus blindé d’action du lot, pourtant on ne s’ennuie pas un instant avec ce nouveau déséquilibre des forces à prendre en compte et ces angoisses pour les personnages à avoir.
Episode 2 : Fight Like a Girl
Pour ceux qui trouvaient que l’épisode précédent manquait un peu d’action, rassurez-vous ça castagne sec ici (vu le titre de cette aventure, on pouvait s’en douter). Le temps d’un tour dans une arène, histoire d’amasser quelques espèces sonnantes et trébuchantes. L’argent c’est le nerf de la guerre et Lara & Renaud en ont bien besoin puisque ils se retrouvent à repartir de zéro. Ouais la magie ça vous maintient en vie, mais un bon bain et un steak c’est quand même plus sympa. Reste que ce que le duo sait encore le mieux faire, c’est se battre et un coup de poing peut rapporter beaucoup. Pas de croco ici, mais du sang, des molaires qui volent, un gros costaud et même un piquet de tente. Il y en a pour tous les goûts.
Cela dit, "Fight Like a Girl" reste un peu un épisode de transition, je dirais. Il divertit, tout en permettant aux enjeux de s’installer. Pas d’énorme révélation au programme ni de développement de folie, mais des pièces qui se placent sur l’échiquier. L’action se déroule d’ailleurs sur trois théâtres différents (sans compter deux histoires du passé en tête de chapitres) qu’une bonne gestion des points de vue permet d’alterner. Les personnages féminins y sont à l’honneur et je suis toujours aussi ravie de voir certaines figures secondaires prendre de l’ampleur.
Pour ceux qui trouvaient que l’épisode précédent manquait un peu d’action, rassurez-vous ça castagne sec ici (vu le titre de cette aventure, on pouvait s’en douter). Le temps d’un tour dans une arène, histoire d’amasser quelques espèces sonnantes et trébuchantes. L’argent c’est le nerf de la guerre et Lara & Renaud en ont bien besoin puisque ils se retrouvent à repartir de zéro. Ouais la magie ça vous maintient en vie, mais un bon bain et un steak c’est quand même plus sympa. Reste que ce que le duo sait encore le mieux faire, c’est se battre et un coup de poing peut rapporter beaucoup. Pas de croco ici, mais du sang, des molaires qui volent, un gros costaud et même un piquet de tente. Il y en a pour tous les goûts.
Cela dit, "Fight Like a Girl" reste un peu un épisode de transition, je dirais. Il divertit, tout en permettant aux enjeux de s’installer. Pas d’énorme révélation au programme ni de développement de folie, mais des pièces qui se placent sur l’échiquier. L’action se déroule d’ailleurs sur trois théâtres différents (sans compter deux histoires du passé en tête de chapitres) qu’une bonne gestion des points de vue permet d’alterner. Les personnages féminins y sont à l’honneur et je suis toujours aussi ravie de voir certaines figures secondaires prendre de l’ampleur.
Episode 3 : Landslide
Un épisode savamment équilibré avec juste ce qu’il faut d’action et de réflexion.
On a tout d’abord une première partie hyper rythmée, très western, je trouve (bagarre de saloon avec un beau twist). Elle allie à merveille combat et course poursuite prenante. Ça flingue, fait des vols planés, s’échappe dans un dédale de ruelles pour finir par se la jouer Assassin’s Creed. Accrochez-vous à votre liseuse, le passage se lit aussi bien qu’il est haletant. Le style de Cécile Duquenne fait une fois de plus mouche. Visuel à souhait, à alterner champ et contrechamp il donne un côté très cinématographique à l’action. J’en ai eu des vertiges moi (ouais, il n’y a pas que Renaud qui a des petits problèmes avec la hauteur).
Plus calme, la suite permet de finir de positionner les pions de manière stratégique. Elle ouvre de plus la voie à quelques belles réflexions, sur la magie, l’influence de Bagne, les changements qui semblent toucher deux personnages et la potentialité de certaines alliances.
C’est un épisode pour moi charnière. Quelques esquisses de réponses, toujours beaucoup de questions et un échiquier maintenant bien ancré, on sent que le stade de l’intro est passé et qu’il est temps de rentrer dans le lard.
Un épisode savamment équilibré avec juste ce qu’il faut d’action et de réflexion.
On a tout d’abord une première partie hyper rythmée, très western, je trouve (bagarre de saloon avec un beau twist). Elle allie à merveille combat et course poursuite prenante. Ça flingue, fait des vols planés, s’échappe dans un dédale de ruelles pour finir par se la jouer Assassin’s Creed. Accrochez-vous à votre liseuse, le passage se lit aussi bien qu’il est haletant. Le style de Cécile Duquenne fait une fois de plus mouche. Visuel à souhait, à alterner champ et contrechamp il donne un côté très cinématographique à l’action. J’en ai eu des vertiges moi (ouais, il n’y a pas que Renaud qui a des petits problèmes avec la hauteur).
Plus calme, la suite permet de finir de positionner les pions de manière stratégique. Elle ouvre de plus la voie à quelques belles réflexions, sur la magie, l’influence de Bagne, les changements qui semblent toucher deux personnages et la potentialité de certaines alliances.
C’est un épisode pour moi charnière. Quelques esquisses de réponses, toujours beaucoup de questions et un échiquier maintenant bien ancré, on sent que le stade de l’intro est passé et qu’il est temps de rentrer dans le lard.
Episode 4 Here Come the Vultures
Les pions maintenant positionnés sur l’échiquier, il est grand temps maintenant de s’attaquer au plan. Selon le bon vieil adage de Taty Duquenne : les plans les plus suicidaires sont les meilleurs. C’est parti !
Et si pour le moment tout semble bien se dérouler, on sent bien qu’un grain de sable (ou une goutte d’eau en l’occurrence ?) va venir enrayer la machine. D’ailleurs du sable, il y en a plein sur Bagne, c’est un signe. En attendant, même si l’humeur est un micro brin joviale en raison de retrouvailles et les événements sont plutôt "pépères" (avec plein de guillemets, parce que Bagne ton univers impitoyable quand même, N° 3 qui menace, les espions du parti, un plan qui pourrait desservir nos héros, les grains de sable potentiels, les gens et l’environnement qui se modifient occasionnant plein de questions) et bien tout n’est pas calme pour autant. On perçoit même une belle tension sous-jacente, je dirais (rapport à tous les éléments cités entre parenthèses). C’est l’apanage des milieux de saison ça, le moment où tout peut dégénérer.
D’ailleurs, les personnages le sentent bien. Entre adieux et petits pétages de plombs, ça respire la fin tout ça, et ça n’aide pas le stress du lecteur. (Naaaaaaaaaaan je ne veux pas qu’ils meurent !!!!) C’est qu’on s’y est attaché à ces héros au fil des épisodes.
Sans compter que Cécile Duquenne a un don pour les faire évoluer en dehors des carcans et de ce qu’on pouvait attendre. Il n’y a qu’à voir la complexité qu’a acquise Lara depuis la première rencontre ou, à une autre échelle, comment une certaine Patronne prend ici de l’épaisseur et gagne en nuances, à mille lieues du visage qu’elle présentait dans la S1.
J’ai hâte maintenant de découvrir comment tout ce monde va gérer les débordements qui s’annoncent pour les trois derniers épisodes. Même si celui-là ne finit pas en grand méchant cliffhanger qui tue tout, il signifie quand même que ça y est, on y est, et qu’il faut sortir les flingues.
Et si pour le moment tout semble bien se dérouler, on sent bien qu’un grain de sable (ou une goutte d’eau en l’occurrence ?) va venir enrayer la machine. D’ailleurs du sable, il y en a plein sur Bagne, c’est un signe. En attendant, même si l’humeur est un micro brin joviale en raison de retrouvailles et les événements sont plutôt "pépères" (avec plein de guillemets, parce que Bagne ton univers impitoyable quand même, N° 3 qui menace, les espions du parti, un plan qui pourrait desservir nos héros, les grains de sable potentiels, les gens et l’environnement qui se modifient occasionnant plein de questions) et bien tout n’est pas calme pour autant. On perçoit même une belle tension sous-jacente, je dirais (rapport à tous les éléments cités entre parenthèses). C’est l’apanage des milieux de saison ça, le moment où tout peut dégénérer.
D’ailleurs, les personnages le sentent bien. Entre adieux et petits pétages de plombs, ça respire la fin tout ça, et ça n’aide pas le stress du lecteur. (Naaaaaaaaaaan je ne veux pas qu’ils meurent !!!!) C’est qu’on s’y est attaché à ces héros au fil des épisodes.
Sans compter que Cécile Duquenne a un don pour les faire évoluer en dehors des carcans et de ce qu’on pouvait attendre. Il n’y a qu’à voir la complexité qu’a acquise Lara depuis la première rencontre ou, à une autre échelle, comment une certaine Patronne prend ici de l’épaisseur et gagne en nuances, à mille lieues du visage qu’elle présentait dans la S1.
J’ai hâte maintenant de découvrir comment tout ce monde va gérer les débordements qui s’annoncent pour les trois derniers épisodes. Même si celui-là ne finit pas en grand méchant cliffhanger qui tue tout, il signifie quand même que ça y est, on y est, et qu’il faut sortir les flingues.
Episode 5 : Daughters of Darkness
Et donc j’ai pris cher. J’ai fait "gniiiiii", "rhaaaaaaa", "gloups", "méééééheeeeeeeeu" et "naaaaaaaan"... bref je suis passée par toutes les onomatopées de la création pendant que mon rythme cardiaque s’emballait inexorablement. Vous vous souvenez quand je parlais dans ma chronique précédente de plan suicidaire et de grains de sable enrayant les machines les mieux huilées ? Bah voilà on y est.
Après avoir bien fait monter la tension au cours des quatre premiers épisodes, il était temps que ça pète. Et péter cela va. Pourtant, même si cette première bataille fiche bien le stressomètre à 1000, ce n’est rien en comparaison de la seconde partie, bien plus vicelarde à mon goût. Il faut dire que certains se retrouvent dans ces pages en de bien mauvaises postures. Vous pensiez que Matsumoto était le summum du sadisme ? Attendez de voir sa grande sœur à l’œuvre !
À cela s’ajoutent des héros assez chamboulés par le doute et l’angoisse (en même temps, on les comprend). Et quand on est au fond du désespoir, ben dès fois on fait des trucs un peu tarés, enfin plus que d’habitude. Résultat, ça canarde à tout va (bah quoi, la Gatling prenait la poussière ^^), tente le tout pour le tout et se défend vaillamment, pendant que d’autres charcutent allègrement et laissent parler toute leur cruauté. Âmes sensibles accrochez-vous, vos délicates sensibilités pourraient être ici mises à mal. Et le pire dans tout ça c'est qu'on se doute bien que ce n'est pas fini. Mais comment vont-ils bien s'en sortir ? Brace yourself a storm is coming !
Après avoir bien fait monter la tension au cours des quatre premiers épisodes, il était temps que ça pète. Et péter cela va. Pourtant, même si cette première bataille fiche bien le stressomètre à 1000, ce n’est rien en comparaison de la seconde partie, bien plus vicelarde à mon goût. Il faut dire que certains se retrouvent dans ces pages en de bien mauvaises postures. Vous pensiez que Matsumoto était le summum du sadisme ? Attendez de voir sa grande sœur à l’œuvre !
À cela s’ajoutent des héros assez chamboulés par le doute et l’angoisse (en même temps, on les comprend). Et quand on est au fond du désespoir, ben dès fois on fait des trucs un peu tarés, enfin plus que d’habitude. Résultat, ça canarde à tout va (bah quoi, la Gatling prenait la poussière ^^), tente le tout pour le tout et se défend vaillamment, pendant que d’autres charcutent allègrement et laissent parler toute leur cruauté. Âmes sensibles accrochez-vous, vos délicates sensibilités pourraient être ici mises à mal. Et le pire dans tout ça c'est qu'on se doute bien que ce n'est pas fini. Mais comment vont-ils bien s'en sortir ? Brace yourself a storm is coming !
Episode 6 : The Shadow of Death
Nooooooon je ne veux pas que ça finisse !!! Inconsciemment je l’ai fait durer cette S3. J’ai d’abord attendu que tous les épisodes soient sortis avant de me lancer dedans, et même là j’ai réussi à espacer mes lectures. Sauf qu’on a atteint un stade où il est très dur de ne pas enchaîner les opus.
L’heure du grand face à face avec Numéro 3 a sonné. La machine s’est emballée, le piège s’est refermé et nous voilà plongés dans les derniers instants de cette histoire, ceux qui chamboulent autant qu’ils mettent les nerfs à vif.
C’est un épisode réellement éprouvant que celui-ci. Déjà parce que Cécile a le sens du spectacle et vous offre des mises en scènes à couper le souffle, mais aussi parce que les personnages sont poussés dans leurs derniers retranchements et le lecteur avec. Entre un Renaud laminé et une Lara en plein bouleversement, les occasions de s’emporter sont nombreuses. Ils n’en finissent pas de surprendre ces héros et c’est au final ce que j’aime beaucoup chez eux. Même après trois saisons, ils n’ont de cesse de se réinventer.
En attendant, cet épisode m’a achevée, je crois. Il est de ceux qui vous font sévèrement douter du sort des personnages (encore plus après ce pu**in de cliffhanger !!!) et je n’ose même pas imaginer ce que le prochain va me faire subir. Quel que soit le dénouement, je pense que les larmes seront au rendez-vous, ne serait-ce que parce ce qu’il va bien falloir dire adieu à tout ce petit monde.
L’heure du grand face à face avec Numéro 3 a sonné. La machine s’est emballée, le piège s’est refermé et nous voilà plongés dans les derniers instants de cette histoire, ceux qui chamboulent autant qu’ils mettent les nerfs à vif.
C’est un épisode réellement éprouvant que celui-ci. Déjà parce que Cécile a le sens du spectacle et vous offre des mises en scènes à couper le souffle, mais aussi parce que les personnages sont poussés dans leurs derniers retranchements et le lecteur avec. Entre un Renaud laminé et une Lara en plein bouleversement, les occasions de s’emporter sont nombreuses. Ils n’en finissent pas de surprendre ces héros et c’est au final ce que j’aime beaucoup chez eux. Même après trois saisons, ils n’ont de cesse de se réinventer.
En attendant, cet épisode m’a achevée, je crois. Il est de ceux qui vous font sévèrement douter du sort des personnages (encore plus après ce pu**in de cliffhanger !!!) et je n’ose même pas imaginer ce que le prochain va me faire subir. Quel que soit le dénouement, je pense que les larmes seront au rendez-vous, ne serait-ce que parce ce qu’il va bien falloir dire adieu à tout ce petit monde.
Episode 7 : Where the Eagles Cry
Le grand final, surprenant à de nombreux égards, mais avec quelque chose de très apaisant. Là où on aurait pu s’attendre à un déluge de poudre, Cécile Duquenne a fait le choix d’un épilogue un peu doux-amer, juste ce qu’il fallait pour clôturer cette histoire. J’y ai pleuré, dans les premières et les dernières pages, mais pas pour les mêmes raisons (Bordel ! Cécile, cette crise d'angoisse que tu m'as filé avec la première scène !!!). J’y ai souri aussi, et j’ai surtout pu prendre le temps de dire au revoir aux personnages. J’en avais besoin.
Pas d’épiques échanges de tirs dans cet ultime volet, même si un affrontement un peu particulier s’y déroule. Et à travers lui c’est le destin de Bagne qui se joue, permettant au passage de répondre à certaines questions encore en suspens. Il en reste pourtant juste assez pour ne pas complètement fermer la porte sur cet éclat d’univers. Et si Cécile le revisite, je serai à coup sûr du voyage.
En attendant, merci pour ces trois saisons et toutes ces émotions.
Le grand final, surprenant à de nombreux égards, mais avec quelque chose de très apaisant. Là où on aurait pu s’attendre à un déluge de poudre, Cécile Duquenne a fait le choix d’un épilogue un peu doux-amer, juste ce qu’il fallait pour clôturer cette histoire. J’y ai pleuré, dans les premières et les dernières pages, mais pas pour les mêmes raisons (Bordel ! Cécile, cette crise d'angoisse que tu m'as filé avec la première scène !!!). J’y ai souri aussi, et j’ai surtout pu prendre le temps de dire au revoir aux personnages. J’en avais besoin.
Pas d’épiques échanges de tirs dans cet ultime volet, même si un affrontement un peu particulier s’y déroule. Et à travers lui c’est le destin de Bagne qui se joue, permettant au passage de répondre à certaines questions encore en suspens. Il en reste pourtant juste assez pour ne pas complètement fermer la porte sur cet éclat d’univers. Et si Cécile le revisite, je serai à coup sûr du voyage.
En attendant, merci pour ces trois saisons et toutes ces émotions.
Coup de cœur
Les Foulards Rouges, Saison 1 - Bagne
4. Storms
5. Mastermind
Les Foulards Rouges, Saison 2 - Terre
4. Stranger in a Strange Land
5. Red Flag
6. Children of the Great Empire
7. Don't Let Me Be Misunderstood
Les Foulards Rouges, Saison 3 - Evoria
1. The Cell
3. Landslide
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après tout le bien que tu en dis, il faudra que je tente un jour !
RépondreSupprimerAh mais tellement !!! Après le premier épisode est disponible gratuitement, je dis ça je dis rien ^^
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