L’Épée de Vérité - Tome 5 : L'Âme du Feu
Sword of Truth - Tome 5 : Soul of the Fire
de Terry Goodkind
Sword of Truth - Tome 5 : Soul of the Fire
de Terry Goodkind
Editions Bragelonne (2006)
1ère édition VO en 1999
607p
1ère édition VO en 1999
607p
Terry Goodkind est un auteur américain de fantasy. Sa saga l’Épée de Vérité a fait l'objet d'une adaptation télévisuelle de deux saisons assez libre intitulé Legend of the Seeker
Synopsis
Pour sauver sa vie et son amour, il faut parfois faire d'énormes sacrifices. Richard et Kahlan le savent mieux que personne, mais peut-être pas encore à quel point... Car, pour arracher à la mort l'homme qu'elle aime, la Mère Inquisitrice a prononcé le nom des trois Carillons. Sans le vouloir, elle a ainsi invoqué des êtres de l'au-delà et libéré une puissance destructrice inimaginable. On raconte que les trois Carillons volent les âmes des vivants et absorbent toute la magie du monde! Richard, Kahlan et Zedd se lancent dès lors dans une effrayante course contre la montre. S'ils perdaient leurs pouvoirs magiques, comment pourraient-ils s'opposer à l'invasion des hordes du terrible empereur Jagang ?
Mon avis
Avec Ptitelfe et Koko, on fait des LC de l’extrême. Ouais, on est comme ça, des vraies warriors. On aime le défi, le danger, aller au bout de nous-mêmes (et de la nuit, mais c’est une autre histoire). Bref, on a continué notre lecture de l’Épée de Vérité. Bon, avec un tome tous les deux ans on n’est pas prêtes d’en voir le bout, mais on y croit.
D’habitude on passe les 2/3 du livre à médire sur Richard et le dernier tiers en semi-crise cardiaque à cause du rythme de folie et des péripéties bouleversantes et manipulations que nous réserve l’auteur. Et puis bon, même si Richard n’est pas très malin et qu’en plus il fait une fixation un peu malsaine sur la chevelure de Kahlan, il reste quand même attachant. Donc voilà, on a entamé le T5 de l’Épée de Vérité en y croyant quand même un peu.
Tout a commencé par 100 pages rétrospectivement assez... épiques. Richard semblait ainsi libéré de son obsession pour les cheveux au profit des volailles, occasionnant 125 fois la répétition du mot "poulet" sur 91 pages. Oui, j’ai compté. Gallinophiles en herbe, vous serez comblés par cette mini-quête, même si elle vous fera vous interroger sur la consommation en stupéfiants de l’auteur. Miné par le doute et incompris des siens, notre vaillant héros traque le danger dans les sombres ruelles d’un petit village, lancé sur les traces du volatile-qui-n’en-est-pas-un. Il en néglige même ses devoirs conjugaux, quel sens de l’abnégation ! La tension atteint son apogée dans un passage d’anthologie qui n’a rien à envier aux plus grands romans d’horreur et met en scène cadavres, nuit de tempête et... un poulet démoniaque. J’en ai frémi... sisi.
Après ce déchaînement de fureur, c’est malheureusement le calme plat et absolu pendant bien 350 pages. 350 longues, lentes et douloureuses pages. Goodkind y donne l’impression de broder avant tout. Entre banquets qui s’éternisent et cueillette de champignons, il essaye de nous plonger dans les us et coutumes d’une nouvelle région : Anderith. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est indigeste ! Quand l’auteur en a été réduit à utiliser un dialogue entre deux personnages pour nous faire un cours magistral de plus d’un chapitre sur l’histoire du pays, j’ai failli tout lâcher.
Mais j’ai persévéré... dans l’espoir d’arriver enfin au grand final feu d’artifice qu’il nous réserve habituellement. Sauf que j’ai attendu, attendu, et il n’est jamais venu. Bon d’accord, il y a de la manipulation et les 150 dernières pages bougent quand même plus que le reste de l’histoire, mais ce n’est qu’un pet dans l’eau comparé aux fins des autres tomes. Ou alors c’est moi qui étais complètement morte à l’intérieur, terrassée par les chapitres précédents. Bref, j’ai envie de dire : "tout ça pour ça ?! »
Début un peu beaucoup à l'ouest (mais original cela dit), milieu plus que douloureux et fin décevante... vous l'aurez compris, cette lecture ne fera pas partie des coups de cœur. Sans compter que d’habitude on peut au moins compter sur Zedd, Anna et les Mord-Siths pour mettre un peu l’ambiance, mais là zip, nada, que dalle. Les quelques moments où ils apparaissent sont aussi mornes qu’un waterzoï (ouais on a les références qu’on peut). Dommage.
D’habitude on passe les 2/3 du livre à médire sur Richard et le dernier tiers en semi-crise cardiaque à cause du rythme de folie et des péripéties bouleversantes et manipulations que nous réserve l’auteur. Et puis bon, même si Richard n’est pas très malin et qu’en plus il fait une fixation un peu malsaine sur la chevelure de Kahlan, il reste quand même attachant. Donc voilà, on a entamé le T5 de l’Épée de Vérité en y croyant quand même un peu.
Tout a commencé par 100 pages rétrospectivement assez... épiques. Richard semblait ainsi libéré de son obsession pour les cheveux au profit des volailles, occasionnant 125 fois la répétition du mot "poulet" sur 91 pages. Oui, j’ai compté. Gallinophiles en herbe, vous serez comblés par cette mini-quête, même si elle vous fera vous interroger sur la consommation en stupéfiants de l’auteur. Miné par le doute et incompris des siens, notre vaillant héros traque le danger dans les sombres ruelles d’un petit village, lancé sur les traces du volatile-qui-n’en-est-pas-un. Il en néglige même ses devoirs conjugaux, quel sens de l’abnégation ! La tension atteint son apogée dans un passage d’anthologie qui n’a rien à envier aux plus grands romans d’horreur et met en scène cadavres, nuit de tempête et... un poulet démoniaque. J’en ai frémi... sisi.
Après ce déchaînement de fureur, c’est malheureusement le calme plat et absolu pendant bien 350 pages. 350 longues, lentes et douloureuses pages. Goodkind y donne l’impression de broder avant tout. Entre banquets qui s’éternisent et cueillette de champignons, il essaye de nous plonger dans les us et coutumes d’une nouvelle région : Anderith. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est indigeste ! Quand l’auteur en a été réduit à utiliser un dialogue entre deux personnages pour nous faire un cours magistral de plus d’un chapitre sur l’histoire du pays, j’ai failli tout lâcher.
Mais j’ai persévéré... dans l’espoir d’arriver enfin au grand final feu d’artifice qu’il nous réserve habituellement. Sauf que j’ai attendu, attendu, et il n’est jamais venu. Bon d’accord, il y a de la manipulation et les 150 dernières pages bougent quand même plus que le reste de l’histoire, mais ce n’est qu’un pet dans l’eau comparé aux fins des autres tomes. Ou alors c’est moi qui étais complètement morte à l’intérieur, terrassée par les chapitres précédents. Bref, j’ai envie de dire : "tout ça pour ça ?! »
Début un peu beaucoup à l'ouest (mais original cela dit), milieu plus que douloureux et fin décevante... vous l'aurez compris, cette lecture ne fera pas partie des coups de cœur. Sans compter que d’habitude on peut au moins compter sur Zedd, Anna et les Mord-Siths pour mettre un peu l’ambiance, mais là zip, nada, que dalle. Les quelques moments où ils apparaissent sont aussi mornes qu’un waterzoï (ouais on a les références qu’on peut). Dommage.
En bref...
Long, lent et douloureux ... Mais y'a un poulet démoniaque.
Long, lent et douloureux ... Mais y'a un poulet démoniaque.
Déception
Les avis de Ptitelfe et Koko (à venir)
Série L’Épée de Vérité / Sword of Truth
0. Dette d'os / Debt of Bones
1. La première leçon du sorcier / Wizard's first rule
2. La Pierre des Larmes / Stone of Tears
5. L'Âme du Feu / Soul of the Fire
6. La Foi des Réprouvés / Faith of the Fallen
7. Les Piliers de la Création / The Pillars of Creation
8. L'Empire des Vaincus / Naked Empire
9. La Chaîne de Flammes / Chainfire
10. Le Fantôme du Souvenir / Phantom
11. L'Ombre d'une Inquisitrice / Confessor
12. La Machine à Présages / The Omen Machine
13. Le Troisième Royaume / The Third Kingdom
14. Le Crépuscule des Prophéties / Severed Souls
15. Le Cœur de la Guerre / Warheart
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Mince c'est vraiment dommage, c'est sur d'être déçue
RépondreSupprimerpardon dur* pas sur
SupprimerOuais, là c'est la douche froide. En plus il est loooooong ce tome, on avait hâte d'en voir le bout.
SupprimerHahaha c'est parfaitement résumé... Mais le tome 6 est, à mon humble avis, l'un des meilleurs (si ce n'est le meilleur) de la saga! Alors, vas-tu persévérer? Suspense...
RépondreSupprimerEt de mémoire, je dirai que celui-ci est le pire.
Bon ben si c'est le pire, le plus dur est passé. Et oui je compte persévérer avec cette saga. Beaucoup de monde me dit que le tome 6 est très très bon, à commencer par Monsieur Livrement Vôtre qui l'adore et menace de faire secession si je ne le lis pas ^^
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