Innkeeper Chronicles - Tome 2 : Sweep in Peace
de Ilona Andrews
de Ilona Andrews
autoédition
301p
ebook
301p
ebook
Ilona Andrews est le pseudonyme d'un couple résidant dans l'Oregon formé par Ilona et Gordon. Iels sont les co-auteurices de trois sagas, Kate Daniels, Hidden Legacy et The Edge, ainsi que de plusieurs one-shot et nouvelles se déroulant dans ces univers.
Synopsis (trad perso)
Dina DeMille ne tient pas un Bed and Breakfast typique. Son auberge défie les lois de la physique, son chien duveteux cache un monstre et le seul de ses clients est un ancien tyran galactique avec un prix sur sa tête. Mais l’auberge a besoin d’hôtes si elle veut prospérer et ceux-ci se font rares. Alors quand un Arbitre débarque sur le pas de sa porte et lui demande d’accueillir un sommet pour la paix entre trois espèces en guerre, elle saute sur l’occasion.
Malheureusement pour Dina, maintenir le statu quo entre les Vampires Spatiaux, la Horde Dévoreuse-d’Espoir et les sournois Marchands de Baha-Char est plus facile à dire qu’à faire. En plus d’empêcher ses hôtes de s’entretuer, elle doit trouver un chef cuisinier, rénover l’auberge… et tout risquer, jusqu’à sa vie, pour sauver l’homme dont elle pourrait tomber amoureuse. Rien de bien nouveau pour une Aubergiste, somme toute…
Mon avis
Je vous parlais récemment du premier tome et vous disais que j’étais curieuse de voir où les Andrews allaient nous embarquer dans les prochains opus. Sachez qu’iels sont loin de s’être fichu de nous.
Iels réussissent ici l’exploit de développer à fond la construction de leur monde, sans pour autant quitter les limites de l’Auberge. Hormis une courte escapade, le roman est en effet presque à huis-clos. Mais il faut croire que si tu ne vas pas à l’univers, celui-ci viendra à toi, ou tout du moins à Getrude Hunt.
Ce ne sont pas moins de trois peuples, chacun avec son histoire, ses spécificités et ses coutumes qui s’invitent ici à la fête, et leur construction est d’une richesse qui m’a complètement bluffée. Ce n’est cependant jamais présenté de manière pontifiante, mais s’entremêle délicatement à l’intrigue.
Sur ce dernier point, les Andrews se renouvellent également. Là où Clean Sweep était très porté sur l’action, à travers d’haletants affrontements, Sweep in Peace se concentre sur d’autres éléments. Si on y trouve en comparaison bien moins d’action, l’histoire ne traîne cependant pas en longueur. Elle fait preuve de tout autant d’intensité que dans le T1, mais le ton est ici plus aux intrigues politiques et aux manipulations, poussant à se triturer un peu les méninges.
J’ai aussi beaucoup aimé l’ambiance que les Andrews sont arrivé·e·s à retranscrire. Ce sentiment de lassitude qui étreint les participant·e·s au sommet, de conflit qui s’éternise suffoquant peu à peu tout le monde, sans que personne n’arrive cependant à envisager l’après. Il y a un côté presque poétique à tout cela.
L’ambiance pourrait en être pesante, ce n’est pas cependant pas le cas. La plume Andrews est aux commandes après tout, et cela s’accompagne toujours d’une belle dose d’humour. Elle nous offre une fois de plus des répliques d’anthologie et des passages qui m’ont fait rire aux éclats, à commencer par une tentative d’empoisonnement au café en toute nonchalance. La palme revient néanmoins à un nouveau personnage, Orro, un hérisson cuistot drama queen au possible.
Sur le plan des protagonistes d’ailleurs, je me dois de noter le beau développement de certain·e·s. Je sais que quelques lecteurices déplorent le manque de romance dans cet opus, mais je trouve nécessaire cette évolution personnelle nécessaire, si l’on veut voir quelque chose de plus profond et solide se développer.
Et en matière de casting, j’ai été comblée par l’arrivée de certaines têtes connues. Après ma lecture en janvier dernier de The Edge #4 (des Andrews également), je disais que j’adorerais un roman avec Georges/Jack/Sophie devenu·e·s adultes (des persos secondaires de la série The Edge). Mon souhait a été exaucé puisqu’on les retrouve ici, quelques années plus tard. Je ne vous cache pas avoir laissé échapper un petit cri d’excitation en voyant leurs noms s’afficher sur ma liseuse. Si vous n’avez pas lu cette autre série, rassurez-vous, vous ne serez pas perdu·e·s, mais s’il y a chez vous la même fan girl qui sommeille en moi, alors réjouissez-vous.
Iels réussissent ici l’exploit de développer à fond la construction de leur monde, sans pour autant quitter les limites de l’Auberge. Hormis une courte escapade, le roman est en effet presque à huis-clos. Mais il faut croire que si tu ne vas pas à l’univers, celui-ci viendra à toi, ou tout du moins à Getrude Hunt.
Ce ne sont pas moins de trois peuples, chacun avec son histoire, ses spécificités et ses coutumes qui s’invitent ici à la fête, et leur construction est d’une richesse qui m’a complètement bluffée. Ce n’est cependant jamais présenté de manière pontifiante, mais s’entremêle délicatement à l’intrigue.
Sur ce dernier point, les Andrews se renouvellent également. Là où Clean Sweep était très porté sur l’action, à travers d’haletants affrontements, Sweep in Peace se concentre sur d’autres éléments. Si on y trouve en comparaison bien moins d’action, l’histoire ne traîne cependant pas en longueur. Elle fait preuve de tout autant d’intensité que dans le T1, mais le ton est ici plus aux intrigues politiques et aux manipulations, poussant à se triturer un peu les méninges.
J’ai aussi beaucoup aimé l’ambiance que les Andrews sont arrivé·e·s à retranscrire. Ce sentiment de lassitude qui étreint les participant·e·s au sommet, de conflit qui s’éternise suffoquant peu à peu tout le monde, sans que personne n’arrive cependant à envisager l’après. Il y a un côté presque poétique à tout cela.
L’ambiance pourrait en être pesante, ce n’est pas cependant pas le cas. La plume Andrews est aux commandes après tout, et cela s’accompagne toujours d’une belle dose d’humour. Elle nous offre une fois de plus des répliques d’anthologie et des passages qui m’ont fait rire aux éclats, à commencer par une tentative d’empoisonnement au café en toute nonchalance. La palme revient néanmoins à un nouveau personnage, Orro, un hérisson cuistot drama queen au possible.
Sur le plan des protagonistes d’ailleurs, je me dois de noter le beau développement de certain·e·s. Je sais que quelques lecteurices déplorent le manque de romance dans cet opus, mais je trouve nécessaire cette évolution personnelle nécessaire, si l’on veut voir quelque chose de plus profond et solide se développer.
Et en matière de casting, j’ai été comblée par l’arrivée de certaines têtes connues. Après ma lecture en janvier dernier de The Edge #4 (des Andrews également), je disais que j’adorerais un roman avec Georges/Jack/Sophie devenu·e·s adultes (des persos secondaires de la série The Edge). Mon souhait a été exaucé puisqu’on les retrouve ici, quelques années plus tard. Je ne vous cache pas avoir laissé échapper un petit cri d’excitation en voyant leurs noms s’afficher sur ma liseuse. Si vous n’avez pas lu cette autre série, rassurez-vous, vous ne serez pas perdu·e·s, mais s’il y a chez vous la même fan girl qui sommeille en moi, alors réjouissez-vous.
En bref...
J'étais curieuse après ma lecture du T1 de voir où les Andrews allaient nous embarquer. Je n'ai pas été déçue. Iels réussissent ici l’exploit de développer à fond la construction de leur monde, sans pour autant quitter les limites de l’Auberge. Un tome presque en huis clos, donc, mais d'une belle richesse. L'histoire également se renouvelle en beauté, avec un ton plus aux intrigues et aux manipulations, poussant à se triturer un peu les méninges.
J'ai beaucoup aimé
Retrouvez plus d'informations et d'autres avis sur la page du livre
Voilà qui donne encore plus envie !
RépondreSupprimerAttends de voir mon avis sur le 3 alors ;) J'ai été encore plus fan.
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